08 AOU : ON RE-DÉMÉNAGE

 

Bon vendredi!

Cette semaine on reprenait notre souffle durant des vacances familiales et après plusieurs journées garnies de siestes au chalet, l’énergie créative revient.

 

1. Nouveau chemin

 

On a déménagé une deuxième fois en deux mois.

L’été serein qu’on attendait suite à notre déménagement de mai a été plus mouvementé que prévu.

Ça a été des semaines intenses et enrichissantes et exigeantes et magnifiques.

Avec le peu de recul que j’ai sur l’expérience, je suis déjà épatée de la capacité de la Vie à nous réaligner vers un chemin encore plus représentatif de nos rêves.


 

2. Note à moi-même

 

« Qu’est-ce qu’on veut vraiment? »

C’est une question à laquelle Vincent nous ramène constamment quand on est au coeur du chaos.

On s’est assis des heures au café pour discuter de notre vision ultime.

C’est assez facile pour moi de penser au futur. J’aime le monde des possibles. J’y vivrais temps plein.

C’est difficile par exemple de faire des choix.

Je voudrais tout vivre.

Je me suis toujours imaginée sur mon lit de mort, envahie par le regret de tout ce que j’aurais aimé vivre.

Absolument triste comme vision.

Et j’ai réalisé récemment que je pouvais réimaginé ce moment final.

J’apprends à reconnaitre que même si les possibilités sont infinies, certaines avenues sont définitivement plus alignées avec qui on est vraiment.

Et y’a rien de plus enivrant qu’une vie qui rend justice à notre âme.

Pour nous aider à décider, on a ressorti notre moodboard habituel.

Je regardais notre composé d’images du futur, de mots clés, la liste des choses qu’on veut avoir dans notre vie.

Nul part n’était écrit « Qu’est-ce qu’on veut ressentir au quotidien? »

En ajoutant cette question, le chemin est devenu clair.

*Citation lue sur Pinterest, attribuée à Camus, mais dont l’originale en français est introuvable.


 

3. Quand la magie opère

 

J’étais dans la cuisine en train de ranger des trucs avec mon amie quand son plus vieux (7 ans) est rentré dans la maison en courant, des étoiles dans les yeux.

« Marc-Aurèle et [nom de son ami du même âge] font du vélo à deux roues!!! »

On est sorties à toute vitesse.

J’ai ressenti tellement de joie, j’ai crié comme une hystérique.

Vincent m’a entendue du deuxième étage et a regardé la suite par la fenêtre.

Les deux plus jeunes ne savaient pas pédaler seuls jusqu’à ce moment.

Ils ont appris… sans aucun adulte présent! 😮

Marc-Aurèle n’avait même jamais pratiqué sur un vélo à deux roues (sans petites roues) avec nous.

Je ne me rappelle plus la dernière fois que j’ai été autant émerveillée.

Si je me mets en mode analytique, je sais que les facteurs favorables étaient là :

  1. Un paquet de draisiennes, de vélos à petites roues et de vélos à deux roues de tailles variées à disposition. Les vélos trainaient constamment, éparpillés devant la porte d’entrée. C’était parfois encombrant pour les adultes, mais définitivement facile pour les enfants de prendre un vélo.

  2. Un chemin circulaire autour du garage. Il est large, sans trop de dénivelé. Assez facile mais avec quelques bosses et trous pour créer un peu d’excitation.

  3. Présence d’enfants plus vieux (5 et 7 ans) qui savent comment faire.

  4. Permission de jouer librement sans supervision constante des adultes.

Je suis plus convaincue que jamais qu’on va faire du unschooling.


Petites annonces

Aussi, et dans l’esprit du unschooling, j’ai réussi à finir ce livre au chalet. 🤘🤩

On s’en reparle dans pas long.

 
 

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