14 FÉV : ÉPISODE SURPRISE!

 

Bon vendredi!

Cette semaine on commence à voir l’empreinte de l’individualisme sur notre esprit.

 

1. Y’a une suite à la vie de clan 🤩

 

Idée : Faque notre rêve de cohabitation se manifeste. On va déménager.

J’ai eu un méga high. J’ai passé des soirées à créer des moodboards pour les différents espaces à aménager.

Ça ravive mon envie d’exprimer notre essence personnelle par le design d’habitat.

De créer une maison vivante, conçue pour le mouvement, avec plein d’espaces de jeu pour Marc-Aurèle.

C’est un défi que je me sens apte à relever même si je n’ai pas encore les compétences manuelles pour concrétiser certaines des idées.

Puis j’ai réalisé que le vrai défi est humain.

La peur n’est pas matérielle.

L’idée de cohabiter fait émerger la peur que d’autres nous voient jour après jour.

Les bons jours, les mauvais jours.

Peur d’être vue, que le pire de nous-même soit exposé, et qu’on soit rejetée.

Action : Le vrai travail est relationnel.

Comme d’habitude, j’étais terrifiée à l’idée de partager certaines émotions et réflexions intimes.

Puis je me suis rappelée que parler des moments difficiles a aidé d’autres personnes dans le passé.

Alors on en a fait un épisode de podcast.

On parle de l’épuisement des derniers mois et du travail introspectif qui a ramené de la lumière.

Épisode complet ici.


 

2. Vu de même

 

Idée : À douze ans, j’ai vu le film Cast Away (😳 yep le film est sorti en 2000!!!).

Et je me suis dit que ça semblait être une vie de rêve.

Plage, palmiers, coconuts… 🏝️☀️🥥

Pourquoi essayer de retourner à la civilisation?

À part le fait que je doutais de ma capacité à survivre,

je me disais aussi que vivre seule sur une île déserte offrait la paix ultime.

En grandissant je me suis souvent décrite comme une farouche introvertie.

Maintenant dans ma trentaine, la dernière chose que je voudrais c’est de vivre seule sur une île.

Encore moins avec un enfant.

Action : Je me suis rappelée récemment que mon émission de télé préférée était l’Ile de Gilligan.

C’est encore cette idée d’être sur une île sauvage et de se débrouiller avec des technologies rudimentaires.

Mais c’est de le vivre avec une gang d’amis.

Dans un même flash d’idées, je revoyais des moments clés de mon histoire personnelle.

Mes plus belles expériences sont celles vécues en groupe.

Jouer dans la rue avec mes amis, les célébrations en famille, mes équipes de sport, mon implication étudiante, mes contrats avec Vincent, les collaborations avec VIVACE.

💥 J’ai compris que n’étais pas aussi introvertie et solitaire que je me l’imaginais.

J’étais juste terrifiée par la complexité des dynamiques de groupe et par l’intimité de l’amitié.

Je suis heureuse de constater qu’il n’est jamais trop tard pour réinterpréter certaines expériences.

Pour changer le narratif sur notre identité.


 

3. 😅

 

Idée : Ma soeur excelle à me partager des publications relatable.

Par ce simple vidéo j’ai enfin perçu tout le ridicule de mon entêtement à faire certaines choses seule.

J’ai perçu en moi cette croyance que demander de l’aide est une faiblesse, comme si c’était d’admettre que je ne suis pas capable de faire quelque chose… et que je devrais en être capable.

À bien y regarder, j’ai vu d’autres peurs et peines.

La triste croyance que je ne mérite pas d’aide.

La triste méfiance que les autres ne feront pas le travail aussi bien que moi.

La peur de me faire dire non.

La peur de sembler needy.

Peu importe la raison, je crois qu’on ne réalise pas la portée de ces peurs.

On le rationalise, on le formule sous des croyances “positives” :

Je suis débrouillarde. Je suis indépendante.

Je vois maintenant comment c’est le résultat d’une société qui valorise l’ “autonomie” au plus jeune âge davantage que le réel esprit de collaboration. Qui présente souvent l’engagement comme une entrave à notre liberté personnelle.

On finit par essayer de se convaincre qu’on n’a pas besoin des autres pour vivre.

C’est non seulement faux, c’est une illusion.

Même en vivant isolée, notre savoir et nos objets viennent de quelqu’un. De plusieurs quelqu’uns qui ont su se coordonner pour nous apporter du soutien, même par le billet de transactions qui semblent impersonnelles.

Action : À l’aube de la cohabitation, je veux faire face à ces peurs et travailler à les remplacer par une nouvelle croyance.

On est mieux avec les autres.

Je vais l’écrire dans notre manifeste de famille. Je vais l’accrocher sur un mur.

Ça fait partie des réalisations qu’on élabore dans le dernier épisode de podcast.


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