30 SEP : TEMPÊTE, CHAOS INTÉRIEUR ET PÈLERINAGE

 

1. La création c’est bordélique

 

Idée : Bien qu’on ait dédié les dernières semaines à aménager un endroit de rêve pour notre famille, c’était tout même très difficile.

Entourés de boîtes.

À la recherche de repères.

En réflexion sur les prochaines étapes pour notre entreprise alors qu’on s’occupe aussi d’un bébé à temps plein.

Scott Belsky, le fondateur de Behance, appelle cette phase le messy middle. Éloignés du point de départ d’un projet, on ne bénéficie plus de l’enthousiasme initial. Encore loin de la ligne d’arrivée, on ne voit pas l’aboutissement de nos actions.

On se sent seuls, égarés, confus. C’est une phase difficile, pas toujours cute cute.

Action : Au coeur du chaos, j’essayais simplement de me rappeler que tous les projets créatifs comportent une phase de bordel. Physique ou spirituel. Souvent les deux en même temps.

C’est tout ce que j’arrivais à faire. Me rappeler que c’est normal. Me rappeler que la fin arriverait.


 

2. un mantra pour BRISER L’INERTIE

 

Idée : Au milieu du chaos des dernières semaines, je me suis aussi rappelé un mantra que Vince et moi nous répétions souvent.

Briser l’inertie.

(ou “Créer le mouvement” dans sa formulation inverse)

Quand je me sens bloquée, submergée, enlisée… C’est l’idée de créer une brèche pour laisser passer la lumière. De faire un seul pas. Un premier geste.

Action : J’ai eu envie de marcher. Trois matins de marche vers North Hatley, à environ 2 heures à pieds de la maison. Quelques pas ont suffit pour retrouver l’envie de bouger chaque jour. On a nommé ça le “pèlerinage”.


 

3. Ce qui nous habite demeure

 

Idée : Certaines pensées nous suivent. Certaines émotions teintent notre quotidien, peu importe où on va.

La troisième journée de marche de mon pèlerinage, c’était juste moi et dame nature.

Pas de cellulaire. Pas de musique. Pas de podcasts.

Je croyais me sentir libérée.

Je me sentais plutôt anxieuse en marchant, dans une spirale de pensées négatives. Et je ne me sentais pas outillée pour briser le cycle.

Parfois, on a beau changer d’habitat, changer nos mouvements, ce qui nous habite demeure.

Action : Je n’ai pu régler mes peurs existentielles la journée même. Ceci dit je célèbre la prise de conscience. C’est à partir de là qu’on peut entamer un processus de guérison.


 

C’EST QUOI LE COURRIER?

C’est la première infolettre sur le design actif à la maison. Chaque vendredi, on partage trois idées qui ont inspiré trois actions. Un courriel qui se lit en trois minutes.

 
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