26 JUI : UNE FOIS QU’ON LE VOIT ON NE PEUT PAS NE PLUS LE VOIR
Bon vendredi!
Cette semaine on regarde et on voit.
1. Ce que je ne voyais pas
Action : On a fait l’hygiène naturelle avec Marc-Aurèle dès son premier jour de vie.
Je n’étais pas “anti-couche”.
Dans notre p’tit kit de départ, on avait tous les modèles de couches.
Plates, pré-pliées, à insert, à velcro, à boutons, imperméables ou non…
On mettait une couche à Marc-Aurèle en visite, dans les événements animés et dans les moments où on peinait à dédier toute notre attention sur lui (ex. en travaillant de la maison).
Puis j’ai vu ça.
Marc-Aurèle avec une couche en tissu ne pouvait plus coller ses jambes.
Il se retrouvait évaché sur le dos pour dormir alors qu’il dormait généralement sur le côté.
(La nuit j’allaite couchée. On est côte-à-côte et il reste souvent sur le côté une fois endormi.)
Idée : Si mon enfant a les jambes constamment écartées, ça doit bien influencer ses patrons moteurs à toutes les étapes de son développement?
La première chose que je me suis dite face à cette réalisation c’est
Shitz je peux tu avoir la paix?
Y’a déjà tellement de choses à penser, maintenant je dois aussi tenir compte du modèle de couche qui entrave le moins les mouvements de mon enfant?
2. Où regarder?
Idée : Des études scientifiques sur les effets des couches sur la mobilité des enfants, y’en a vraiment pas beaucoup, mais y’en a quelques unes. Dont une qui dit explicitement que les couches changent les patrons de marche. La couche en tissu et la couche jetable mouillée sont les pires scénarios.
Après avoir lu ça, mon cerveau listait toutes les autres variables à considérer.
Les effets de la masse de la couche non seulement entre les jambes durant la marche, mais aussi la masse sous les fesses, sous le bassin, sur les hanches et sur le ventre… quand l’enfant est couché, assis ou debout, en mouvement ou au repos.
Puis on peut analyser les effets immédiats et ceux à plus long terme. 😵💫
Action : Une avenue est de commander encore plus d’articles scientifiques pour « prouver » que les couches ont un effet direct et durable sur le corps.
J’ai préféré ne pas attendre et plutôt me baser sur la logique et… ma propre expérience.
Pas que je porte des couches ni me rappelle en avoir porté.
Mais j’ai porté des serviettes sanitaires jetables et j’utilise maintenant des serviettes en tissu.
On les sent. Même les plus minces.
C’est inconfortable. C’est humide. C’est collant.
Et pour beaucoup moins de fluides que ce que peut contenir une couche.
Les inserts de couche en tissu pour enfant sont plus longs et plus épais que la plus grosse serviette que j’aie jamais portée.
Et quand la couche fuit, les compagnies disent de mettre un deuxième insert.
A-t-on vraiment besoin d’études scientifiques pour démontrer que les enfants sont sensibles, ressentent tous les inconforts que les adultes ressentent et sont affectés par la couche dans leurs mouvements quotidiens?
3. Avancer dans l’abîme
Action : J’ai continué les recherches sur les effets des couches, notamment à propos de
-l’humidité perpétuelle qui crée de l’irritation
-l’irritation qui va jusqu’à des plaies
-la compression des organes par des couches trop serrées
-la constipation et l’incontinence
-la toxicité chimique des couches et des produits d’ « hygiène » comme les lingettes, crèmes et poudres… une toxicité qui est aggravée quand la barrière naturelle de la peau est brisée par l’humidité qui crée des plaies.
J’essaie aussi de voir si les infections cutanées et urinaires mènent à des infections dans le reste du corps.
Idée : C’est vraiment troublant faire ces recherches.
« Même si j’ai fait l’hygiène naturelle, moi je pourrais pas faire ces recherches dans le dark side ». 🖤
C’est ce que m’a dit Malika Bonapace quand on s’est vues en fin de semaine à Enfanter l’évolution.
J’ai choisi d’aller dans la noirceur parce que prendre conscience c’est reprendre le pouvoir.
Et j’ai réalisé que la noirceur ne pourra jamais m’engloutir si je porte en moi l’espoir qu’autre chose est possible.
L’hygiène naturelle est possible.
On l’a fait.
D’autres familles dans notre audience l’ont fait.
Toutes les lignées d’humains avant la révolution industrielle l’ont fait.
Connaître les effets des couches me motive encore plus à limiter leur usage si j’ai un deuxième enfant.
Je peux enfin comprendre les « maladies » qui accablent les bébés et qui sont vues comme inévitables.
Et depuis que j’ai vu la game des compagnies de couches jetables, je suis plus déterminée que jamais à mettre mon argent ailleurs. (plus à ce sujet la semaine prochaine)
Petites annonces
Disponible maintenant! Nouvel épisode de podcast de la série Vie de clan : Le problème c’est pas l’enfant avec Annie-Claude Boivin.
🤍 Notre programme d’hygiène naturelle des bébés revient bientôt. Pour être avisé.e du début de la prochaine cohorte, joins la liste VIP.
C’EST QUOI LE COURRIER?
C’est la première infolettre sur le design actif à la maison. Chaque vendredi, on partage trois idées qui ont inspiré trois actions. Un courriel qui se lit en trois minutes.