TOUT LE COURRIER

Vincent Simard Vincent Simard

21 FÉV : On a besoin d’aide pour quelque chose d’important

 

Bon vendredi!

Cette semaine je change la formule habituelle pour une demande spéciale. 🤍

Si tu aimes l’infolettre,

si Vince te fait rire sur Instagram,

si tu as hâte aux épisodes de podcast,

si un de nos ateliers a changé ta vie.

Si tu comptes joindre le Clan vivace, mais n’a juste pas encore senti d’urgence pour le faire.

💚 C’est maintenant qu’on a besoin de toi.

La réalité, c’est qu’on ferait VIVACE jusqu’à la fin de nos jours. Gratuitement.

Mais faut maintenant s’admettre qu’on est arrivés au bout de nos ressources. 🏳️

 

On a besoin de 10 nouvelles familles dans le Clan pour payer les factures de VIVACE pour le mois.

ET continuer de préparer les projets du printemps, qui s’annonce f***ng nice. 🔥

Si tu le fais avant le 28 février, tu recevras aussi le titre honorifique de

🎖️ Membre d’élite du Clan vivace - Division Lunettes et Résilience financière.


Honneur et gloire au mouvement!


Merci pour ta présence 🤍

Marie-Claude et Vincent

 

C’EST QUOI LE COURRIER?

C’est la première infolettre sur le design actif à la maison. Chaque vendredi, on partage trois idées qui ont inspiré trois actions. Un courriel qui se lit en trois minutes.

 
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14 FÉV : ÉPISODE SURPRISE!

 

Bon vendredi!

Cette semaine on commence à voir l’empreinte de l’individualisme sur notre esprit.

 

1. Y’a une suite à la vie de clan 🤩

 

Idée : Faque notre rêve de cohabitation se manifeste. On va déménager.

J’ai eu un méga high. J’ai passé des soirées à créer des moodboards pour les différents espaces à aménager.

Ça ravive mon envie d’exprimer notre essence personnelle par le design d’habitat.

De créer une maison vivante, conçue pour le mouvement, avec plein d’espaces de jeu pour Marc-Aurèle.

C’est un défi que je me sens apte à relever même si je n’ai pas encore les compétences manuelles pour concrétiser certaines des idées.

Puis j’ai réalisé que le vrai défi est humain.

La peur n’est pas matérielle.

L’idée de cohabiter fait émerger la peur que d’autres nous voient jour après jour.

Les bons jours, les mauvais jours.

Peur d’être vue, que le pire de nous-même soit exposé, et qu’on soit rejetée.

Action : Le vrai travail est relationnel.

Comme d’habitude, j’étais terrifiée à l’idée de partager certaines émotions et réflexions intimes.

Puis je me suis rappelée que parler des moments difficiles a aidé d’autres personnes dans le passé.

Alors on en a fait un épisode de podcast.

On parle de l’épuisement des derniers mois et du travail introspectif qui a ramené de la lumière.

Épisode complet ici.


 

2. Vu de même

 

Idée : À douze ans, j’ai vu le film Cast Away (😳 yep le film est sorti en 2000!!!).

Et je me suis dit que ça semblait être une vie de rêve.

Plage, palmiers, coconuts… 🏝️☀️🥥

Pourquoi essayer de retourner à la civilisation?

À part le fait que je doutais de ma capacité à survivre,

je me disais aussi que vivre seule sur une île déserte offrait la paix ultime.

En grandissant je me suis souvent décrite comme une farouche introvertie.

Maintenant dans ma trentaine, la dernière chose que je voudrais c’est de vivre seule sur une île.

Encore moins avec un enfant.

Action : Je me suis rappelée récemment que mon émission de télé préférée était l’Ile de Gilligan.

C’est encore cette idée d’être sur une île sauvage et de se débrouiller avec des technologies rudimentaires.

Mais c’est de le vivre avec une gang d’amis.

Dans un même flash d’idées, je revoyais des moments clés de mon histoire personnelle.

Mes plus belles expériences sont celles vécues en groupe.

Jouer dans la rue avec mes amis, les célébrations en famille, mes équipes de sport, mon implication étudiante, mes contrats avec Vincent, les collaborations avec VIVACE.

💥 J’ai compris que n’étais pas aussi introvertie et solitaire que je me l’imaginais.

J’étais juste terrifiée par la complexité des dynamiques de groupe et par l’intimité de l’amitié.

Je suis heureuse de constater qu’il n’est jamais trop tard pour réinterpréter certaines expériences.

Pour changer le narratif sur notre identité.


 

3. 😅

 

Idée : Ma soeur excelle à me partager des publications relatable.

Par ce simple vidéo j’ai enfin perçu tout le ridicule de mon entêtement à faire certaines choses seule.

J’ai perçu en moi cette croyance que demander de l’aide est une faiblesse, comme si c’était d’admettre que je ne suis pas capable de faire quelque chose… et que je devrais en être capable.

À bien y regarder, j’ai vu d’autres peurs et peines.

La triste croyance que je ne mérite pas d’aide.

La triste méfiance que les autres ne feront pas le travail aussi bien que moi.

La peur de me faire dire non.

La peur de sembler needy.

Peu importe la raison, je crois qu’on ne réalise pas la portée de ces peurs.

On le rationalise, on le formule sous des croyances “positives” :

Je suis débrouillarde. Je suis indépendante.

Je vois maintenant comment c’est le résultat d’une société qui valorise l’ “autonomie” au plus jeune âge davantage que le réel esprit de collaboration. Qui présente souvent l’engagement comme une entrave à notre liberté personnelle.

On finit par essayer de se convaincre qu’on n’a pas besoin des autres pour vivre.

C’est non seulement faux, c’est une illusion.

Même en vivant isolée, notre savoir et nos objets viennent de quelqu’un. De plusieurs quelqu’uns qui ont su se coordonner pour nous apporter du soutien, même par le billet de transactions qui semblent impersonnelles.

Action : À l’aube de la cohabitation, je veux faire face à ces peurs et travailler à les remplacer par une nouvelle croyance.

On est mieux avec les autres.

Je vais l’écrire dans notre manifeste de famille. Je vais l’accrocher sur un mur.

Ça fait partie des réalisations qu’on élabore dans le dernier épisode de podcast.


Petites annonces

🌱 On a besoin d’aide pour continuer à créer

On prépare une levée de fonds pour l’anniversaire de VIVACE ce printemps.

Tu peux contribuer dès maintenant en t’abonnant au Clan vivace.

Si notre contenu gratuit t’inspire

Si tu aimes lire l’infolettre chaque semaine

Si un de nos ateliers gratuits t’a marqué

Si Vince te fait rire sur Instagram

💚 Contribue à VIVACE en t’abonnant au Clan.

 

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07 FÉV : TÉLÉ OU NE PAS TÉLÉ?

 

Bon vendredi!

Cette semaine on se demande si les émotions générées via des écrans sont moins réelles.

 

*Rappel : Podcast en direct avec Vince pour parler du projet de cohabitation.

🟢  Mardi 11 février à 10h00, EN DIRECT, heure du Québec.

Le visionnement en direct est exclusif aux membres du Clan vivace 🫶

📼 La discussion sera diffusée en podcast ensuite.

 

1. JE VAIS M’ACHETER UNE TÉLÉVISION

 

Action : L’autre jour j’ai regardé la prestation d’Hermanos Gutiérrez à KEXP sur repeat pendant des heures. Regardé, pas seulement écouté.

Ça m’a tellement fait du bien.

Je suis en train de me demander si on veut une télé à la maison finalement, pour voir les musiciens quand j’écoute de la musique.

Idée : Les écrans sont de plus en plus critiqués.

Est-ce qu’écouter de la musique sans visuels (seulement le son) est réellement plus naturel?

Pour la quasi totalité de l’histoire de l’humanité, quand on entendait de la musique, on était au même endroit au même moment que les humains qui la jouaient.

Même si les écrans ne recréent pas l’expérience participative de la musique en direct, ils captent tout de même une partie du réel et répondent à un besoin viscéral :

Voir d’autres humains en mouvement.


 

2. C’est où chez moi?

 

Idée : Ce qui me fascine dans la musique d’Hermanos Gutiérrez, c’est ce sentiment de vivre un roadtrip à travers des paysages désertiques.

Et on apprend que c’est le fruit d’une intention consciente.

Dans une portion de son entrevue à KEXP, Alejandro Gutiérrez partage une citation de Pharrell :

« Chords are coordinates. »

Les accords sont des coordonnées.

On entend une note et, instantanément, on est transporté ailleurs, quelque part dans notre esprit.

Les deux frères expliquent avoir été inspirés depuis leur enfance par la musique d’Amérique latine, notamment de l’Équateur, pays d’origine de leur mère, et par les films western américains.

Les grands artistes savent capter l’essence d’un lieu et la traduire en sons et en images. Ça me fascine.

Depuis des années, j’essaye de comprendre la nature humaine. Ce qui nous définit. Ce qui est universel.

Cette citation m’a fait voir autre chose : comment un trait universel — créer de la musique — peut s’exprimer de façon profondément personnelle.

Ce qu’on crée est ancré dans un territoire, celui qui a marqué notre histoire.

Action : Ça m’a amenée à réfléchir à ma propre territorialité.

C’est où, chez moi ? Comment est-ce que ça se reflète dans ce que je crée?

Je me suis sentie moins déracinée.

J’ai vu mes lieux de vie et ceux de mes ancêtres. Évidemment que je viens de quelque part!

Je ressens le besoin de me recentrer sur mes expériences personnelles, sur ce qui m’a façonnée, et de laisser ça guider mes projets.

Et surtout, encourager les autres à faire de même.


 

3. Les écrans ne sont pas le problème

 

Idée : Terrée dans mon appartement, un demi-sous-sol crado, j’ai complété beaucoup de travaux de mon Bac en écoutant les DVD de Friends sur la vieille télé cathodique récupérée de mon grand oncle.

C’était ma manière de rentrer dans un flow créatif.

Je ne réalisais pas, à ce moment-là, à quel point je me sentais seule.

J’ai compris récemment.

Le mois dernier, j’avais besoin d’apaisement.

Tout ce que je voulais, c’était rester couchée en boule dans mon salon à regarder des films.

🌊 Mais la culpabilité venait me saluer par vagues.

Ça me semblait plus “noble” de sortir prendre l’air que de rester devant un écran à l’intérieur.

À un certain point, j’ai réussi à identifier et à honorer mon besoin du moment.

Ça ne me tente plus de marcher toute seule dans un champ de maïs vide.

J’avais besoin de “voir du monde”… sans avoir l’énergie de solliciter quelqu’un ou d’organiser une rencontre.

Pas étonnant que l’âge d’or de la télévision était composée de sitcoms et de talk shows.

Des gens qui parlent ensemble. Qui nous tiennent compagnie.

Action : Enlever les écrans ne fait pas apparaitre des gens.

Ça ne règle pas le problème de l’isolement.

Ça nous met face à lui.

Les écrans ne sont pas le problème.

Enlever les écrans n’est donc pas la solution.

La vraie question c’est Pourquoi il n’y a plus d’humains dans mon quotidien… et comment je fais pour retrouver ce que je cherche vraiment?


 

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31 JAN : ON A REÇU UNE INVITATION INATTENDUE

 

Bon vendredi!

Cette semaine on reprend où on s’est laissés et on annonce la suite :)

 

1. Ce que j’ai retenu de la discussion avec Laurence

 

Action : La dernière discussion de l’année était en compagnie de notre amie et collaboratrice Laurence Fournier-Campeau.

La guérison est le thème qui a émergé en 2024.

J’ai dû m’admettre qu’il était difficile d’avancer, d’instaurer de nouvelles habitudes actives, alors que je me sentais figée dans mon propre corps.

J’ai dédié plusieurs infolettres à mes réalisations sur les expériences traumatiques (archives complètes ici).

Et on a accordé plusieurs rencontres virtuelles du Clan vivace pour reconnaitre ce qui nous habite et retrouver l’espoir d’aller mieux.

Idée : Laurence m’a permis de réaliser que la guérison par le corps est de ré-enseigner au corps de se sentir en sécurité dans le moment présent, plutôt que de chercher à réécrire ce qui s’est passé.

J’ai réalisé à ce moment que je repensais souvent à mon expérience d’enfantement traumatique en me disant

“Peut-être que je n’aurais pas dû me sentir comme ça”,

“Peut-être que j’exagère”,

“Peut-être que je suis juste trop sensible”.

Comme si ce que j’ai vécu n’était pas réel.

Comme si ce que j’ai ressenti n’était pas légitime.

Comme si guérir signifiait de me convaincre que je n’avais aucune raison d’aller mal.

Et pourtant, je percevais enfin mon état d’hypervigilance, comme si la menace était encore là, à chaque instant.

Je vais explorer les moyens pour que mon corps ressente profondément :

“Ce que j’ai ressenti est personnel et légitime. Je suis en sécurité maintenant. “


 

2. Résolutions ou recueillement?

Marc-Aurèle endormi avec une quenouille dans chaque main sur les épaules de Vincent.

 

Idée : Je trouve un peu étrange la course aux résolutions le 1er janvier, au creux de l’hiver, alors que la nature encourage la dormance.

La réactivation de mon corps est plus naturelle en moi au printemps. 🌱

Action : J’étais curieuse de savoir si le nouvel an était historiquement célébré à la même date.

J’ai été surprise de découvrir que c’est all over the place.

Le Nouvel An est célébré à différentes saisons, de l'automne à l'été selon l’hémisphère, les cultures et les époques.

Nouvel An celtique : Le 31 octobre / 1er novembre (automne)

Nouvel An maori (Nouvelle-Zélande) : Fin juin - début juillet (hiver)

Nouvel An romain : Mois de mars (fin de l’hiver)

Nouvel An chinois : Janvier ou février (printemps)

Nouvel An thaï traditionnel : Mi-avril (été)

On va donc commencer à instaurer nos propres rituels saisonniers.

L’hiver sera dédié au recueillement.


 

3. On a reçu une invitation inattendue

 

Idée : On a terminé la série de podcasts Vie de clan avec la conviction encore plus forte que l’avenir pour notre famille est de cohabiter. De tisser notre vie avec d’autres, de partager des charges et des ressources.

Mais le projet me semblait si complexe, je n’avais plus d’attentes, malgré mon empressement, sur l’échéancier de la chose.

Action : Un ami m’a encouragée à énoncer mes rêves sans retenue, en insistant qu’ils pourraient se concrétiser bien plus vite que je le pensais.

Sa confiance en notre exercice de manifestation a éveillé en moi beaucoup de joie.

J’ai dédié une bonne partie des derniers mois à clarifier mes valeurs,

à raffiner ma vision de ce que je souhaite pour ma famille et pour VIVACE.

Coaching, collages photos, moodboards, méditation, écriture, discussions…

On a vu une opportunité qu’on ne percevait pas avant.

La vie est embarquée dans le jeu à partir du moment où on s’est décidé à faire un move.

Après plusieurs revirements de situation significatifs,

ça se confirme : On va cohabiter avec une autre famille.

👇 On documentera le processus, à commencer par un épisode de podcast surprise pour finalement compléter la Série Vie de clan.


Petites annonces

Vie de clan : Épisode de podcast surprise

On va discuter en direct du projet cohabitation pour partager plus de détails, notre vision, nos réflexions, nos peines et nos joies.

🟢  Mardi 11 février à 10h00, EN DIRECT, heure du Québec.

Le visionnement en direct est exclusif aux membres du Clan vivace 🫶

On va répondre aux questions et juste jaser avec le monde présent. 💚

📼 La discussion sera diffusée en podcast ensuite.

 

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20 DEC : LA PLUS GRANDE NOUVELLE DE 2024

 

Après les chamboulements personnels de l’été et de l’automne, j’ai reçu l’invitation par la vie de me déposer et de me réaligner pour la suite.

J’adore créer avec VIVACE et je sais que je veux créer jusqu’à la fin de mes jours.

J’entends l’appel pour continuer avec plus de clarté et de simplicité, d’abord en moi, puis pour les autres.

Voici trois constats personnels qui ont mené Vincent et moi à imaginer une nouvelle expérience pour le Clan vivace 💚

Après 6 ans à explorer le mouvement tout en partageant nos découvertes via du contenu gratuit, on a eu l’élan de créer des offres qui ramènent notre philosophie de mouvement dans le concret.

CLAN VIVACE : une communauté privée pour se retrouver entre familles pionnières d’une vie riche en mouvements

CLUBS : Programmes d’accompagnement pour répondre à la grande question “Comment je fais pour ramener X mouvement naturel dans mon quotidien?”

01. Mon premier constat suite à ces expériences et à un an d’épisodes de podcasts sur la vie de clan, c’est que le savoir est collectif.

Je ne me suis jamais sentie à l’aise dans la posture d’enseignante.

Je préfère le rôle d’exploratrice avec le sentiment qu’on apprend toutes ensemble et s’inspire les unes les autres.

Je préfère travailler en équipe et je réfléchis aux façons de rendre l’apprentissage interactif.

02. Mon 2e constat est que je me sens perpétuellement déchirée entre approfondir des thématiques ou couvrir des nouveaux territoires.

Je ressens l’envie de revenir à un format de transmission plus simple,

donc plus rapide à créer, afin d’aborder davantage de mouvements et de pratiques via nos Clubs.

03. La multiplicité des programmes implique beaucoup de promotion et je préfère accorder mon temps à l’exploration et à la création.

Ces réalisations inspirent directement le modèle de VIVACE.

On a envie d’un seul espace où se retrouvent les programmes et la communauté.

Ça simplifie ton expérience et la nôtre.

 

À partir de maintenant, tous les membres du Clan auront accès aux Clubs créés à ce jour et aux futurs Clubs.

✅ Club des Pieds sauvages (comment transitionner vers une vie pieds nus)

✅ Club Pipi nature (comment se préparer pour l’hygiène naturelle aka la vie sans couche)

✳️ Et plus de Clubs thématiques à venir.

 
 
 

Tout le contenu des clubs est maintenant directement accessible dans l’app privée.

Pourquoi joindre le Clan vivace?

💚 Le Clan c’est aussi une communauté de familles vivaces qui comprennent et t’encouragent dans tes choix de vie.

L’app privée du Clan te permet de partager tes idées et de recevoir des conseils sans être bombardé.e de publicités et de contenu indésirable comme sur les médias traditionnels.

Pourquoi joindre maintenant?

Le Clan vivace vit un renouveau et d’autres nouveautés seront annoncées en 2025.

Pour refléter le nouveau concept, on va augmenter le prix de l’abonnement annuel à 127 $ à partir du 1er janvier 2025.

Tous les membres qui s’abonnent avant le 31 décembre à minuit garderont le prix actuel de 77 $/an pour leur renouvellement… à vie!

 
 

Merci encore pour ta présence!!! au plaisir de te voir dans le Clan!

Joyeuses fêtes!

- Marie-Claude et Vincent

 

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29 NOV : DERNIER COURRIER ET OFFRES SPÉCIALES

 

Bon vendredi! ❄️

Ceci est la dernière infolettre de 2024.

Je prends une pause jusqu’en 2025 pour guérir, me déposer et me reposer.

Check jusqu’à la fin, les petites annonces sont assez épiques pour finir l’année. ✌️

 

1. Retour vers le FUTUR

 

En regardant en arrière pour évaluer le chemin parcouru depuis 8 ans,

je m’attendais à ne voir qu’un méga zigzag rempli de détours.

Finalement j’avançais (presque) en ligne droite. 😂🤦‍♀️

En 2016 je pitchais renard (notre nom avant VIVACE) au Sommet Génération plein air de MEC, une fin de semaine incroyable initiée par la compagnie pour rassembler les entrepreneurs dans le domaine du plein air.

J’y étais en compagnie de ma partenaire et co-fondatrice de renard, Priscilla.

Elle a participé à la fin de semaine de camping enceinte de son 3e.

Ensemble on parcourait déjà les événements et salons de plein air du grand Montréal.

Cet été là, on magasinait un paddle board géant pour qu’elle puisse faire des excursions avec ses 3 enfants ET son chien.

Cet hiver là, on faisait de la pêche sur la glace en famille.

🔥 Son esprit d’aventure et sa débrouillardise animent encore VIVACE.

Inspiré du mode de vie de Priscilla, la vision pour renard était une plateforme pour faciliter la vie d’autres parents qui souhaitent jouer dehors davantage.

Je ne me rappelle que d’une seule phrase de notre pitch complet au sommet de MEC :

se connecter à soi, aux autres, à la nature.

Ce sont les notes sur ma feuille qui m’offrent un aperçu de ce que j’ai dû dire cette journée-là.

« Renard est un nouveau média qui simplifie l’organisation d’activités physiques extérieures en famille.

Notre magazine offre de l’information pratico-pratique sur quoi faire, comment s’organiser et ce que ça prend (temps, budget, équipement…). »

Quand je retrace les autres morceaux de notre histoire, j’ai l’impression de faire un cercle complet👇


 

2. Un objet à la fois

 

L’aventure entrepreneuriale ne concordait plus avec la réalité familiale de Priscilla. Elle a quitté renard en bons termes (on a même fait un podcast ensemble plus tard).

La même saison je rencontrais Vincent.

Deux ans plus tard on s’associait pour renard.

Un des premiers formats qu’on a réalisé ensemble s’appelait le “Studio”.

On a fait un vidéo en direct chaque semaine (ou presque) pendant plus d’un an.

La plupart des studios portaient sur l’influence d’un objet sur nos mouvements.

On montrait aussi ce qu’on testait dans notre quotidien.

On ne pensait pas monétiser notre projet en recommandant des produits puisque notre obsession du moment était de se départir du plus grand nombre d'objets possible justement! 😅


 

3. Home is wherever I’m with you 🎶

 

Au fil du temps, nos questions portaient de moins en moins sur le matériel et de plus en plus sur l’humain.

On avait besoin d’explorer la question fondamentale

« Pourquoi l’humain bouge? »

Qu’est-ce qui fait, qu’en nous, on ressent l’élan de bouger?

Qu’est-ce qui menait nos ancêtres à l’action?

Étrangement je ne voyais pas comment financer une question philosophique.

On n’a rien vendu via notre entreprise pendant des années.

On faisait des jobines on the side pour financer nos activités.

On a même été lutins de Noël à l’aéroport de Montréal.

Plus les années passent et plus je suis fière qu’on ait toujours travaillé avec autant de coeur.

(une autre façon de dire qu’avant j’aurais eu trop honte pour partager ces photos 😂)

J’aurais préféré ne pas passer par autant de précarité financière,

mais le plus précieux pour moi c’est encore de créer avec Vince à mes côtés.

Man, oh man, you're my best friend
I scream it to the nothingness
There ain't nothing that I need. Home

Finalement, après plusieurs années à étouffer notre approche, les objets reviennent dans notre modèle. 👇


 

Cinq Petites annonces

01. L’équipe de VIVACE grandit

 

👋 Stéphanie à gauche, Laurence à droite.

Je me sens vraiment privilégiée de travailler bien entourée, c’est mon rêve inavoué de former une équipe avec des amis.

On vous partage ce qui se matérialise enfin après plusieurs mois de travail.

02. Guides de magasinage maintenant gratuits!

 

Laurence et Steph nous ont permis de faire des bonds de géants cet automne.

Elles ont entre autres mis sur pieds un nouveau système de partenariats de marques qui nous permettra maintenant de soutenir notre contenu gratuit.

« Qu’est-ce que tu recommandes comme divan de jeu? comme futon? comme bottes? souliers? livres?»

Ce sont les questions qu’on reçoit le plus souvent.

Nos recommandations de produits sont maintenant accessibles *gratuitement* en tout temps ici.

❄️ Tu y trouveras des options de bottes d’hiver, bottes de pluie, bas et pantoufles minimalistes pour toute la famille.

🌱 Les souliers et sandales minimalistes seront ajoutés avant le printemps.

🤩 On ajoutera bientôt des recommandations de livres et d’autres items pour la maison.

03. Attendais-tu une promotion pour acheter un divan de jeu?

On a enfin ficelé notre partenariat avec Go Coconut! 🥥

Le code promo VIVACE te donne 20% de rabais durant le Vendredi fou.

🫶 en utilisant le code vivace pour ton achat tu nous aides aussi à financer notre contenu gratuit.

On n’avait jamais endossé une marque publiquement jusqu’à maintenant, mais on est fan de la compagnie québécoise fondée par un couple de parents-entrepreneurs.

En plus leurs divans de jeu sont fabriqués à 10 minutes de chez nos parents à Laval.

On est même allés les rencontrer.

Vendredi Fou Go Coconut

Utilise le code promo : VIVACE

Valide à partir d’aujourd’hui

Vendredi 29 Novembre à 00h01 jusqu'au Lundi 02 Décembre à 23h59.

 

04. CLAN VIVACE : Abonne-toi avant le 1er janvier 😉

Le Clan vivace vit un renouveau et d’autres nouveautés seront annoncées en décembre.

Pour refléter le nouveau concept, on va augmenter le prix de l’abonnement annuel à partir du 1er janvier 2025.

Tous les membres qui s’abonnent avant ça garderont le prix actuel de 77 $/an pour leur renouvellement… à vie!

Tu aimerais devenir membre? Clique ici pour découvrir tous les bonus actuels.


05. Dernier ralliement de 2024 en bonne compagnie 💕

 

J’ai envie de conclure l’année en compagnie de ma précieuse amie et collaboratrice Laurence.

🤓 Tu la connais peut-être déjà comme notre Footnerd en chef.

Bien d’autres thèmes que les pieds la fascinent.

Avec elle, on peut parler des mouvements de CHAQUE partie du corps.

Avec des points de départ différents, nos chemins se rejoignent pour parler de guérison.

De guérison par le corps.

On va parler des approches qui nous permettent de se reconnecter à notre corps, de l’habiter réellement et de se soigner pour de vrai.

💚 Ralliement 16 du Clan vivace : Discussion en direct avec Laurence sur la guérison par le corps.

Lundi 9 décembre, 10h00.

Déjà membre du Clan? Joins l’événement sur l’app.

Tu aimerais devenir membre? Clique ici pour découvrir tous les bonus.

 

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22 NOV : LE GUÉRISSEUR BLESSÉ

 

Bon vendredi!

Merci à toutes les personnes qui ont pris un moment pour m’écrire la semaine dernière.

C’est l’infolettre qui a suscité, à ma grande surprise, le plus de réactions.

C’est quasi impossible de prédire ce qui résonne avec les autres.

J’ai terminé d’écrire peu de temps avant d’aller me coucher.

J’y ai repensé toute la nuit.

La majorité des cas quand je “lance quelque chose dans l’univers” je me sens vulnérable et remets en question chacun de mes mots.

Je continue de me laisser guider par le conseil d’Hemingway :

Write hard and clear about what hurts.

 

1. Le guérisseur blessé

 

Idée : Dans une de ses entrevues (je ne me rappelle plus laquelle), le psychologue Peter A. Levine mentionne la notion de wounded healer.

Le soignant ou guérisseur blessé.

Je ne connaissais pas cette expression, mais ça résonnait déjà en moi.

Mon père m’a dit à quelques reprises que les psychologues sont aussi “fuckés” que les autres, qu’ils sont dans la profession pour se guérir eux-mêmes.

Je n’ai jamais ressenti le besoin de confirmer ou d’invalider cette hypothèse.

Je percevais que moi-même dans mon domaine, j’y étais délibérément pour adresser une problématique personnelle.

J’ai aimé l’expression du guérisseur blessé alors j’ai fait une classique recherche sur le web pour savoir si son origine était connue.

Je trouve l’histoire si belle, j’ai simplement envie de la partager.

La notion wounded healer a été popularisée par le psychiatre suisse Carl Jung, basée sur Chiron, un centaure de la mythologie grecque.

Chiron était un enseignant et un guérisseur reconnu pour sa sagesse.

Pendant une bataille, il est accidentellement touché par une flèche empoisonnée.

Il n’en meurt pas mais sa blessure incurable génère une douleur insupportable et persistante.

Les interprétations de l’histoire de Chiron sont riches et multiples.

L'une des idées importantes est qu'un thérapeute ou un soignant qui prend conscience de ses propres souffrances peut développer une empathie profonde, ce qui lui permet de mieux comprendre et accompagner les autres dans leur processus de guérison.

Action : Je réalise en écrivant cette infolettre qu’un réflexe courant est de vouloir cacher nos blessures.

On les voit comme des imperfections, des sources de honte.

N’est-ce pas fascinant de renverser notre narratif interne et de plutôt voir nos expériences difficiles comme une véritable force qui a le potentiel de nous lier sincèrement aux autres?

Ça devient alors intéressant de se demander quelle est cette blessure enfouie qui gagnerait à être mise en lumière?


 

2. Pour qui je le fais?

 

Idée : Au fil des ans, quand je me suis demandé “Pour qui je fais VIVACE?” ma réponse initiale était “Pour mes parents”.

Pour leur éviter une mort subite comme mes grands-pères ou une détérioration triste et lente comme mes grands-mères.

J’étais terrifiée à l’idée de les perdre d’une manière qui me semblait injustifiée, puisque ces conditions me semblaient curables.

Quand Marc-Aurèle est arrivé dans notre vie, on s’est dit “On le fait pour notre enfant”.

Je sentais que le faire pour des gens que j’aime était une quête assez personnelle.

Étrangement je n’arrivais pas à percevoir comment ma quête était personnelle dans le sens de “en lien directement avec moi ici et maintenant”.

Une de ces raisons est que je voyais ma blessure principale (l’anxiété) comme un trait de personnalité immuable, une défaillance personnelle inexplicable.

Une autre raison fondamentale est que je m’ancrais dans le domaine de la prévention, pas dans celui de la guérison.

Je ne percevais pas mon anxiété comme une maladie chronique, donc pas comme quelque chose qui se guérit.

Et puis la profondeur et l’étendue de mon anxiété me semblaient si embarrassantes, c’était sérieusement inimaginable d’en parler ouvertement.

Je suis reconnaissante que des années de recherche aient créé des craques dans mes croyances et m’aient finalement convaincue que la santé mentale c’est pas dans la tête et que la guérison a sa place dans mon modèle.

Action : J’ajoute ces nouvelles questions à mon kit de réflexion.

Pour qui je le fais?

Qu’est-ce que je cherche à guérir?

Comment me guérir moi-même peut aider d’autres personnes?


 

3. Guérir par le corps

 

Idée : Bessel van der Kolk, une référence mondiale sur la guérison des traumas, est repassé à un podcast que je suis alors que je venais de raviver son travail dans mon esprit.

On aime toutes ce genre de synchronicité non?

Il explique au Dr.Chatterjee que le trauma ne doit pas être considéré comme une histoire du passé.

Si on souffre d’un trauma en raison d’une expérience passée, ça a des effets concrets dans notre vie en ce moment même.

Le psychiatre spécifie que le titre de son livre “The Body Keeps the Score” ne veut pas simplement dire que le corps se souvient comme si c’était un souvenir intangible.

Au contraire le corps ressent encore, vit encore, ce qu’on a vécu.

Le trauma se manifeste concrètement dans nos tensions musculaires, notre posture, nos réactions, nos comportements.

Immédiatement j’ai senti la différence en moi.

Quand je vois le trauma comme un événement externe du passé, je me sens impuissante.

Comment changé ce qui est déjà arrivé dans un contexte où je ne me sentais pas en contrôle?

Quand je vois le trauma comme une expérience actuelle qui se manifeste non seulement dans mes émotions mais aussi dans mes actions, ça devient réel et beaucoup plus facile à adresser.

(Parenthèse : Je suis encore inconfortable d’utiliser le mot trauma pour moi-même. Ça me semble fort comme mot. Je sais que d’autres ont vécu pire. Mais bon, j’apprends à ne pas invalider ce que je ressens non plus. La majorité des intervenants dans le domaine prennent la peine de spécifier de ne pas se comparer, de ne pas hiérarchiser la souffrance, pour plutôt se concentrer sur l’empreinte de nos expériences difficiles sur nous.)

Action : Bessel van der Kolk propose que, puisque les traumas s’ancrent dans le corps, c’est par le corps qu’on peut libérer les tensions et faire place à une nouvelle perception de nous-même.

J’ai une liste d’approches thérapeutiques et de soins somatiques que j’aimerais essayer.

Je prends une pause de création d’une durée indéterminée pour accorder du temps à ces explorations personnelles.

La semaine prochaine ce sera la dernière infolettre de 2024 et le ralliement du Clan vivace de décembre sera le dernier ralliement de l’année.

On pensait annoncer la nouvelle série de podcast également, mais on patiente à 2025.

Je poursuis sur ce thème d’ici-là. 👇


Petites annonces

💚 Ralliement 16 du Clan vivace : Discussion en direct avec notre partenaire Laurence sur la guérison par le corps.

Lundi 9 décembre, 10h00. (plus de détails la semaine prochaine)

Déjà membre du Clan? Joins l’événement sur l’app.

Tu aimerais devenir membre? Clique ici pour découvrir tous les bonus.

Si le thème t’interpelle, tu aimeras aussi les discussions précédentes avec Charlotte Fortier d’Enfanter l’évolution et Malika Bonapace sur la guérison de trauma.

 

C’EST QUOI LE COURRIER?

C’est la première infolettre sur le design actif à la maison. Chaque vendredi, on partage trois idées qui ont inspiré trois actions. Un courriel qui se lit en trois minutes.

 
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Vincent Simard Vincent Simard

15 NOV : LA PARENTALITÉ N’EST PAS INTUITIVE

 

Bon vendredi!

Cette semaine on réfléchit à ce qu’on sait déjà et à ce qu’on apprend.

 

1. infinie et limitée à la fois

 

Idée : Une infinité de mots pour décrire un ressenti universel.

L’intuition.

Un sentiment de ce qui est juste et bon.

Une voix intérieure parfois diffuse parfois limpide qui nous guide.

Je sens sa présence, messagère ou force divine intemporelle, dans toutes les sphères de ma vie.

Action : J’ai surestimé l’intuition durant ma maternité. On dirait que je me sens mal de dire ça.

J’aimerais croire que tout est en moi, toujours.

Mais je ne peux m’empêcher de ressentir des trous dans ce que je sens que je devrais savoir.

Je ne savais pas comment tenir un nouveau-né.

L’allaitement s’est avéré tellement plus compliqué que prévu.

On fait du co-dodo depuis trois ans et, encore à ce jour, je me demande si certaines nuits auraient pu être moins pénibles.

Je n’ai pas toujours cherché de l’aide.

Je me disais que ce qui est naturel viendrait naturellement.

Je ne savais pas ce que je ne savais pas sur l’intuition.

Sans nier sa présence, ça me semble nécessaire de dessiner un portrait plus juste de sa portée. 👇


2. La maternité s’apprend

 

Idée : Une maman gorille en captivité ne savait pas comment allaiter son bébé.

J’ai entendu cet exemple fascinant pour la première fois dans une conférence de Malika Bonapace.

En cherchant la source originale, je suis tombée sur une histoire similaire détaillée et récente - août 2024 - du zoo de Dublin.

Une orang-outan enceinte s’est fait enseigner à allaiter dans l’espoir que son futur bébé reçoive les soins nécessaires à sa survie.

Elle avait perdu deux bébés dans le passé, faute d’avoir les compétences maternelles requises.

Le personnel du zoo lui a montré des vidéos d’autres mamans orangs-outans en train de nourrir leur bébé. Un groupe d’allaitement de la région a même fait des démonstrations devant elle pendant des mois.

Finalement, bien que la maman ait démontré de la tendresse envers son nouveau-né, elle ne réussissait pas à le placer dans la bonne position pour l’allaiter et le zoo a décidé de nourrir le bébé au biberon.

Action : C’est essentiel de se rappeler qu’on est des primates et qu’on vit nous aussi en captivité.

Ça explique tellement de facettes de la détresse parentale actuelle.

Je voyais initialement la captivité comme l’absence de nature.

J’ai finalement compris qu’un habitat sans humains est aussi un environnement dénaturé.

Les membres d’une tribu ne sont pas juste un renfort physique ou un soutien émotionnel.

La tribu porte aussi le savoir.

C’est grâce aux autres qu’on devient humain.


 

3. L’instinct d’apprendre des autres

[Titre original : The Secret of Our Success]

 

Idée : Joseph Henrich propose que le succès de notre espèce repose moins sur le génie individuel que sur notre capacité à accumuler et à transmettre du savoir d’une génération à l’autre.

Il illustre ses idées avec de nombreux récits de naufrage.

Même des groupes composés de dizaines de marins intelligents, habiles et aptes à collaborer finissent souvent par dépérir, puis mourir, lorsqu’ils sont confrontés à un écosystème inconnu.

Incapables de se nourrir, de se vêtir, de se protéger des intempéries… alors que les peuples natifs de la région s’épanouissent dans le même environnement.

On ne naît pas avec un programme intégré qui nous dit exactement quelles plantes sont comestibles ou toxiques.

Ce savoir, on l’obtenait autrefois de nos aînés ou des personnes plus expérimentées.

Ce savoir est beaucoup trop vaste pour être reproduit par un seul humain à l’échelle de sa vie.

La nature nous a dotés de mécanismes qui nous permettent de l’acquérir et de le transmettre.

On est programmés pour apprendre des autres, guidés par un instinct qui nous oriente vers les bonnes personnes, celles qui peuvent nous enseigner ce qui est essentiel à notre bien-être et à notre survie.

Action : Ces idées me semblent tellement fondamentales, je ne pourrai jamais me fermer la trappe.

Je ne supporte pas le discours qui reproche à la nouvelle génération de mères d’être trop perfectionnistes, de s’épuiser à rechercher une approche parentale réfléchie et de se créer une anxiété de performance en voulant adopter des pratiques naturelles.

Les nouvelles mères sont simplement à la recherche de modèles pour combler leurs besoins fondamentaux et ceux de leur enfant.

On est programmées pour ça.


 

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08 NOV : CE QUI NOUS HABITE SE MATÉRIALISE

 

Bon vendredi!

Cette semaine on trace un portrait de l’intangible.

 

1. QUESSÉ QUE L’EMPREINTE IMMATÉRIELLE

 

Idée : La semaine passée j’ai mentionné LA chose que j’ai retenue de mon mémoire de maitrise.

Si j’avais à définir plus précisément ce qu’est la communication éco-responsable, je me baserais sur ce que les agences en France m’ont fait réaliser.

01. Sans surprise, ça consiste à adresser notre empreinte matérielle :

Vendre moins de crap et réduire l’empreinte environnementale de nos campagnes de com.

02. C’est aussi, et c’est là la grande réalisation pour moi, d’assumer notre empreinte immatérielle :

Les communicateurs ont la responsabilité de l'impact de leurs messages sur les esprits.

Les mots, les images, façonnent notre représentation du monde.

Action : L’empreinte immatérielle, c’est la dimension qui me semble la plus fascinante à adresser avec VIVACE même si elle est archi complexe et intangible.

Nos institutions, nos structures sociales, nos modes de vie, ne sont que le reflet de nos croyances.

On matérialise ce qu’on croit qu’est, ou devrait être, le monde.

Si on change nos croyances, si on commence à imaginer un monde différent, on commence à matérialiser un monde différent.


 

2. Commune humanité

 

Idée : Si y’a une perception que j’aime transformer, c’est celle qu’on a de nos ancêtres lointains.

Quand on parle de la perspective ancestrale en santé, beaucoup de personnes vont rapidement dire avec un certain dédain « Mais ewww, je ne retournerais pas vivre de manière primitive. »

Un commentaire expéditif, basé sur l’idée que nos ancêtres chasseurs-cueilleurs menaient une vie perpétuellement rude et misérable.

C’est pas étonnant comme perception.

Dans la majorité des oeuvres audio-visuelles, nos ancêtres sont représentés comme des abrutis sales et brutaux.

Suggérer le contraire est souvent perçu comme une idéalisation de la vie à la préhistoire.

L’autre position, qui se veut nuancée, est que la misère est de toute époque.

Que rien n’est mieux ni pire qu’avant.

Alors tant qu’à choisir… aussi bien choisir notre époque, la seule qui offre des iPhones.

Action : J’aspire à partager de plus en plus d'images ayant le pouvoir de transformer notre perception de nos ancêtres, comme les sculptures hyper réalistes et touchantes d’Elisabeth Daynes.

Ceux qui nous ont précédé étaient - tout comme nous - sensibles, ingénieux, capables d’aimer, de communiquer, de se rallier, de protéger, de soigner.

Quand on reconnait que nos capacités sont leurs capacités, on se reconnecte enfin à notre humanité.


 

3. La vraie job est spirituelle

 

Idée : C’est vraiment difficile de garder espoir en l’humanité.

Je n’arrive toujours pas à croire qu’on est rendus là. Qu’on a détruit tout ça. Qu’on peut blesser autant de gens. Que l’humain est capable d’une cruauté aussi noire que tordue.

Quand on trace le portrait actuel de notre espèce, c’est difficile de percevoir ce qu’il y a de glorieux.

Notre société est malade à tellement de niveaux.

Le désespoir semble être la blessure la plus profonde.

La nuit noire de l’âme.

Le désespoir, c’est l’incapacité d’imaginer un avenir meilleur.

C’est la croyance que les choses ne pourront jamais réellement s’améliorer.

Action : Plusieurs activistes m’ont fait réaliser que pour amener un changement, il faut ramener l’espoir.

Le désespoir mène à l’inaction.

Quand on ne croit plus que nos actions vont faire une différence, à quoi bon agir?

L’espoir n’est pas la croyance que les choses iront magiquement mieux.

C’est la croyance que nos actions peuvent faire une différence.

La capture d’écran est un extrait d’une conférence de Jane Goodall, issue de Tools for Grassroot Activists (p.188).

Jane Goodall partage sa confiance en la résilience de la nature et sa foi en la jeunesse.

La photographe mexicaine Cristina Mittermeier veut aussi nous rappeler que la beauté majestueuse de la nature existe encore et que des cultures ancestrales persistent. On peut encore les protéger.

Elle sort un nouveau livre, nommé Hope.

L’espoir est trending. 🤍


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Tes pieds peuvent bouger naturellement, même en hiver!

Au lieu de les emprisonner dans des bottes étroites, rigides et lourdes… choisis des bottes minimalistes!

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01 NOV : DOUZE ANS PLUS TARD

 

Bon vendredi!

Cette semaine on réfléchit au mouvement comme forme d’activisme.

 

1. Le livre que je ne comptais pas lire

 

Action : Parmi les choses qui m’ont aidée cet été, y’a eu la lecture d’un livre que je ne comptais pas lire.

Tools for Grassroot Activists de Patagonia.

Le livre était sur ma tablette depuis des années, parce qu’il venait en combo avec Let My People Go Surfing.

Je ne me reconnaissais pas dans le mot “activiste”, alors je ne me sentais pas vraiment concernée.

Puis j’ai commencé à le lire. Puis je n’ai pas arrêté.

Le livre n’est pas un ramassis de théories.

Patagonia finance des individus et des organisations locales qui se mobilisent pour la protection de la nature.

La compagnie a rassemblé dans ce livre les meilleurs enseignements du rassemblement d’activistes qu’elle a organisé pendant plus de 20 ans.

Les conseils sont de personnes qui croient sincèrement qu’on peut changer les choses par nos actions.

Idée : Ce que je retiens, c’est qu’il y a des stratégies pour gagner.

… même quand on se mobilise contre des multinationales opportunistes ou face à des institutions indifférentes.

Ça m’a fait du bien de lire des récits de victoire,

des personnes expérimentées affirmer

« On peut gagner. On a déjà gagné dans le passé. Voici comment. »

C’est le meilleur antidote au sentiment d’impuissance.


 

2. LA beauté d’avoir un “purpose”

 

Action : Je pensais avoir écouté tous les films de l’aventurier Jimmy Chin et de sa femme, la documentariste Elizabeth Chai Vasarhelyi.

Pis j’ai appris dans une de leur entrevue qu’ils avaient réalisé la série Photographes de National Geographic.

Et ils parlaient avec admiration d’un autre couple d’aventuriers/créateurs : Cristina “Mitty” Mittermeier et Paul Nicklen.

Ils semblaient honorés d’avoir eu la chance de faire leur portrait, d’entrer dans leur intimité pour partager l’importance de leur travail.

En plus c’est mixé avec une histoire d’amour.

Y’avait pas de pitch plus vendeur pour moi.

Idée : J’apprécie simplement la beauté de voir des gens dédier leur vie à améliorer les choses, d’une manière qui les représente et les passionne complètement.

Je nous souhaite à tous de vivre cette quête qui nous enflamme.


 

3. D’une vie à l’autre

 

Action : Dans une autre vie, j’enseignais la créativité et l’innovation au pôle d’entrepreneuriat de HEC Montréal.

J’allais à des 5@7, je portais des souliers pointus et je détestais marcher…

… les temps changent.

Et ne changent pas tellement finalement.

J’avais abouti là parce que je m’étais spécialisée, par mon mémoire de maitrise, sur l’innovation de modèle d’affaires.

Plus précisément, j’ai étudié les modèle d’affaires d’agences de communication éco-responsables.

Je voulais comprendre comment un créateur d’entreprise peut intégrer des principes de responsabilité sociale et de développement durable au coeur de son entreprise.

Comment, par l’entreprise, on peut faire le bien.

Idée : Ma plus grande réalisation sur la communication responsable, c’est que ça n’a pas vraiment rapport à ce qu’on communique finalement.

Ce n’est pas une image qu’on crée.

Ce n’est pas un discours qu’on embellit.

Ce n’est pas un personnage qu’on invente.

La communication responsable c’est à propos de ce qu’on fait.

Ça se mesure par nos actions.

Le titre officiel est « Mise en oeuvre de la responsabilité sociale des entreprises (RSE) et du développement durable : Les cas d’agences de communication responsables ».

Le titre marketing que je lui donnerais maintenant est

« Fais d’abord des shitz pour améliorer ta propre vie. Parles-en ensuite pour aider d’autres personnes à améliorer la leur. »


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*Nouveautés* du guide Pieds nordiques maintenant en ligne!!!

 

🤩 On est SUPER fiers du travail accompli en équipe! Le nouveau guide est pas juste beau, y’é super pratique.

Je l’ai utilisé moi-même pour magasiner les bottes d’hiver de Vincent et de Marc-Aurèle. En plus, j’ai bénéficié du rabais de notre premier partenariat de marque.

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25 OCT : ORDRE CONTRE-NATURE?

 

Bon vendredi!

Cette semaine on réfléchit aux normes qui s’avèrent contre-nature.

 

1. 🌲

 

Idée : Merci à Noémie d’avoir repartagé cette image sur son Facebook.

C’est l’image la plus puissante que j’aie vue pour illustrer que ce qui est ordonné pour nous n’opère pas nécessairement en lien avec les lois de la nature.

L’image du bas est peut-être fonctionnelle pour quelqu’un qui veut comptabiliser le nombre d’épines sur cette branche ou étudier l’anatomie de cet arbre.

Mais c’est le tout qui préserve son essence et accomplit ce que la nature a prévu.

Le drame c’est l’illusion de l’humain d’être plus fort que la nature parce qu’il tombe en amour avec ses propres créations, qui perdent leur essence.

L’humain fait partie de la nature.

Nos créations sont donc en un sens naturelles.

Mais le sont-elles vraiment quand elles nuisent à la vie ou dénaturent l’expérience du vivant?

Action : C'est un défi colossal, mais ça me semble essentiel de développer une nomenclature de ce qui est naturel et de ce qui ne l'est pas. Et cette image peut nous guider même appliquée à l’univers du mouvement. 👇


 

2. 👶

Crédit photo du haut : Bobbi Lockyer.

 

Idée : La photo du bas n’est pas celle de mon enfant, mais très représentative de ce qu’il aurait pu vivre.

À l’hôpital en 2021, à la naissance de Marc-Aurèle, on m’a avisée de faire dormir mon enfant dans la boîte de plastique prévue à cet effet.

Recommandation basée sur la croyance que le co-dodo est dangereux.

Croyance qui répond rarement à la question “Comment dormaient nos ancêtres pendant des centaines de milliers, si ce n’est des millions, d’années?”.

On m’a aussi dit à plusieurs reprises de mettre un bonnet à mon enfant pour ne pas qu’il ait froid.

C’est bien cute une petite couverte et un petit bonnet… mais tellement stérile et loin de ce que l’enfant a besoin :

Du corps de sa mère.

De la chaleur d’un autre humain.

D’entendre des battements de coeur.

De ressentir les vibrations de la voix des autres.

De bouger avec les mouvements de l’autre.

Action : Marc-Aurèle a dormi tout nu sur mon chest toute la nuit. Je peux pas croire qu’on me jugeait désobéissante pour ça.


 

3. 👣

 

Idée : Imaginons la vie vue de nos pieds.

Nos pieds qui sont faits pour être en contact avec la Terre.

Nos pieds qui ressentent chaque nuance de température, remarquent si un grain de sable s’est logé entre nos orteils et qui, en plus, communiquent cette information au reste de notre corps.

Nos pieds qui forment de la corne pour nous protéger des surfaces arides ou qui deviennent fripés et collants au contact de l’eau pour être plus adhérents au sol mouillé.

Nos pieds sont vivants.

Ils s’adaptent et ils évoluent quand ils sont en interaction avec l’environnement naturel qui les a façonné pendant des millions d’années.

Ils sont maintenant la majorité du temps comprimés dans des souliers.

Un milieu obscure, humide et puant.

Déconnectés du sol par une semelle qui les “protègent”.

Privés des sensations qui leur permettent de se développer sainement, de communiquer pleinement avec notre être.

Action : Se déchausser. Questionner sérieusement les surfaces artificielles sur lesquelles on marche. Et choisir des souliers moins terribles que ce qu’on s’est fait servir par l’industrie jusqu’à maintenant. 👇


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👣 🌱 Découvre tout le potentiel de mouvement naturel de tes pieds (et comprends l’étendue des effets des souliers sur ton corps) grâce à l’atelier gratuit Libre sans souliers.

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🎁 Nouveau bonus : Obtiens des réponses personnalisées à tes questions de magasinage durant notre prochain Q&R exclusif avec notre Footnerd en Chef, Laurence, et moi.

Mardi prochain, le 29 octobre, de 10h00 à 11h00 (heure du Québec). Voir les guides ->

 

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18 OCT : À BIENTÔT

 

Bon vendredi!

Si tout va bien, on se revoit vendredi prochain!

On arrive à la fin de trois semaines de chaos.

 

Le congé forcé nous a amenés à reporter plusieurs engagements (outre les deux dernières infolettres), dont l’enregistrement de quatre podcasts.

🌪️ La tempête a eu le bénéfice de faire table rase et de nous inviter à réimaginer la prochaine année.

On a un plan de match de 🔥🔥🔥 pour 2025, j’ai super hâte de t’en parler!

 

On a aussi réussi à accomplir quelques séances de travail sur la mise à jour de notre guide pour simplifier le magasinage de bottes d’hiver minimalistes.

Il sera VRAIMENT nice!! 💥

🤞 On a espoir de pouvoir te le partager sous peu.

Mes pensées pour toi si tu traverses aussi les montagnes russes émotionnelles d’être parent-entrepreneur durant la saison de la grippe, d’être parent ou d’être humain tout simplement. 🎢

À bientôt!

Marie-Claude


 

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27 SEP : L’ENFANT, L’APPEL, LA QUÊTE

 

Bon vendredi!

Cette semaine on écoute les échos.

 

1.☀️

 

Idée : « Anybody with artistic ambitions is always trying to reconnect with the way they saw things as a child. » [citation attribuée à Tim Burton]

Toute personne avec des ambitions artistiques tente constamment de retrouver la vision du monde qu'elle avait en tant qu'enfant. [traduction libre]

En lisant cette citation, je vois mon propre parcours de création et reconnais comment créer me reconnecte à “l’enfant en moi”.

Je regardais mon enfance comme une période mythique et lumineuse.

Je croyais que c’était simplement le fruit de la nostalgie, le lot de tous les humains.

Finalement j’ai changé de perspective.

J’en viens à croire que le fonctionnement de la société actuelle ternit la lumière intérieure des enfants sous prétexte que c’est ça “devenir adulte”.

On n’aurait pas à retrouver quoique ce soit si cela ne nous avait pas été enlevé.

Action : Je travaille à déconstruire toutes les shitz qui ont depuis trop longtemps étouffé ma créativité.

Parallèlement à ça, mon regard se porte maintenant sur toutes les façons dont le système brime l’enfance, pour éviter que mon fils perde sa vivacité et passe sa vie à essayer de la retrouver.


 

2. ÇA

 

Idée : Je flânais sur Amazon quand, dans la section des suggestions, deux titres de livres ont capté mon attention.

« Your Longing Has a Name » de Dominic Done

et « Eternal Echoes: Celtic Reflections on Our Yearning to Belong » de John O'Donohue.

Il n’y a pas d’équivalent aussi puissant en français que les mots longing et yearning.

C’est peut-être pour ça que j’étais incapable d’articuler ce ressenti profond.

Mais en lisant ces mots, je savais immédiatement ce qu’ils évoquaient pour moi.

La vie nous appelle. Quand on se pose, on l’entend. Une fois qu’on l’entend, on réalise qu’elle était toujours là.

Une pulsion en nous.

Infime ou vaste, mais omniprésente et intarissable.

Et je suis émerveillée par la vie d’avoir programmé en nous un rappel constant de ce dont on a besoin.

Action : J’ai juste envie de ressentir et d’accepter cet appel.

Je ressens un appel profond pour quelque chose de plus grand.

Un besoin viscéral d’appartenance. De me relier à d’autres.

Une aspiration à me lever le matin et à manger mon déjeuner en entendant des rires et des conversations multiples, de passer des heures à créer avec d’autres sous le soleil et de finir ma journée autour d’un feu pour poursuivre les discussions.


 

3. La fin pas finale

 

Idée : À la naissance de notre premier enfant, on a ressenti la pleine détresse de l’isolement parental.

On a essayé de comprendre pourquoi l’humain a besoin des autres, ce qui arrive quand on se retrouve seuls pour prendre soin d’un enfant et comment on peut se recréer un cercle de soutien dans une société fragmentée et désynchronisée.

Action : Comme à notre habitude, on expose notre processus d’apprentissage au fur et à mesure.

Ça fait maintenant un an qu’on parle activement de la vie de clan via VIVACE.

D’abord dans les ralliements en direct du Clan, puis dans une série de podcasts.

On a parlé à des chercheurs, des éducatrices, une pédopsychiatre, un papa entrepreneur, un concepteur en architecture-designer-charpentier, un ingénieur-boulanger-artisan et des mamans-autrices.

On a lu des livres.

On a essayé des affaires.

On conclut la série Vie de clan par un épisode en duo « Un an de vie de clan : actions, catastrophes et nouvelle vision ».


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📼 « Poursuivre notre parcours de guérison », une discussion fascinante de deux heures en compagnie de notre invitée, la docteure en psychologie et maman à la maison Malika Bonapace. Rediffusion maintenant accessible du Ralliement 15 du Clan vivace. Connecte-toi au hub du Clan ou joins le Clan vivace.

📘 Vivace est mentionné dans un magazine!!! 🤩 On fait partie de l’édition “Espace et mouvement” du magazine en design intérieur Canapé. Ça nous touche beaucoup et on est heureux que les idées voyagent… et se déposent sur papier.

 

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20 SEP : LA VICTOIRE DE L’AMOUR

 

Bon vendredi!

Cette semaine on retrouve ce qu’il y a de précieux.

 

1. Quatre ans de mariage (hier)

 

« After a while, you just want to be with the one that makes you laugh. » -Mr.Big

Je t’aime Vincent.


 

2. Glamping

 

Idée : « Dormir dans la tente ».

C’était la première ligne dans mon journal de gratitude. CHAQUE matin.

Je savais que dormir dehors me remplit de joie, mais le voir écrit noir sur blanc jour après jour, c’est devenu une évidence.

Action : Malgré l’évidence et un départ en force ce printemps, on a passé plusieurs nuits à l’intérieur cet été. Fallait trouver des solutions pour simplifier la transition.

La tente est à seulement quelques pas de la maison.

La distance et les trucs à trimballer chaque fois sont suffisants pour nous donner envie de rester dans notre confort.

(on ne laisse plus les matelas et couvertes dans la tente sinon ça prend l’humidité)

Le soir venu :

  1. Je me rappelle que la vie est meilleure quand je dors dehors et je m’imagine tous les sons de la vie nocturne, la fraîcheur endormie, les pieds dans la rosée le matin.

  2. On commence à rassembler nos choses pour sortir, même si l’effort nous fait chier. Faut juste briser l’inertie et le reste se fait.

Anecdote bonus : Hier soir une fois couchés dans la tente, Vincent propose un exercice de gratitude et on commence à dire “Merci” aux choses dont on est reconnaissants.

La réponse de Marc-Aurèle (3 ans) : « Merci l’amour ». 🥹


 

3. Espoir

 

Idée : J’ai parlé publiquement de la période difficile que j’ai vécue et on me demande des nouvelles.

Je suis heureuse de pouvoir sincèrement dire que je me sens mieux.

Pas parce que j’ai tout “guéri”. Mais parce que j’ai retrouvé l’espoir de guérir.

Action : Entendre des récits de victoire. C’est la chose qui m’a le plus aidée cet été.

Y’a des récits qu’on trouve, d’autres qui nous tombent dessus.

Chaque fois que je vois Malika Bonapce au Grand rassemblement Enfanter l’évolution, c’est l’occasion de catch up sur nos vies.

Au bord du lac, elle m’a donné des nouvelles d’une personne chère à elle, qui souffrait d’un choc post-traumatique.

« [nom de la personne] a non seulement guéri, mais est encore plus solide qu’avant. »

C’est la lumière dont j’avais besoin.

-

Si le thème de la guérison t’interpelle, tu es invité.e à joindre la discussion entre Malika et moi ce lundi 23 septembre à 10:00 am.

C’est une rencontre virtuelle en direct du Clan vivace.

🟢 Ralliement 15 - Poursuivre notre parcours de guérison.

Connecte-toi au hub du Clan à cette date ou joins le Clan vivace pour participer à la discussion avec nous.


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  • Dernière chance pour joindre l’appel de groupe pour le lancement du CLUB PIPI NATURE 🍃 👶 🤍  Aujourd’hui à 10:00am, en direct. Lien pour le rediffusion offert aux membres. Notre programme d’hygiène naturelle des bébés est de retour avec un nouveau nom et une nouvelle formule. Tu peux t’inscrire ici maintenant.

 

C’EST QUOI LE COURRIER?

C’est la première infolettre sur le design actif à la maison. Chaque vendredi, on partage trois idées qui ont inspiré trois actions. Un courriel qui se lit en trois minutes.

 
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Vincent Simard Vincent Simard

13 SEP : JE SUIS ÉCOEURÉE DE JOUER LA GAME

 

Bon vendredi!

Cette semaine je suis indignée. Je suis inconfortable d’exposer cette émotion mais semble-t-il que je sois rendue là.

 

1. La souffrance silencieuse

 

Idée : J’étais l’enfant que le système voulait.

Première de classe. Attentive. Diligente.

Calme et silencieuse.

J’ai joué la game. La seule game que je connaissais : Apprendre ce qu’on me dit d’apprendre et répéter ce qu’on me dit de répéter.

J’ai joué la game jusqu’à l’université.

J’ai même, en un sens, “gagné” la game.

Diplômes, mentions d’honneur, perspectives prometteuses…

Et j’en suis ressortie misérable.

Ça m’aura pris des années pour comprendre que

j’étais en fait terrifiée à l’idée de me faire réprimander.

Terrifiée à l’idée de ne pas faire la bonne chose.

Et que j’étais aussi souvent bored as f***.

On parle de plus en plus du drame de la surmédicalisation des enfants “hyperactifs”.

L’autre drame c’est les enfants silencieux.

Y’en a qui explosent, qui extériorisent leur mal-être.

Y’en a qui implosent, qui gardent tout en dedans.

Ça semble moins visible, mais ça fait tout autant de ravage.

Action : Je suis écoeurée de jouer la game.

Et je ne la ferai pas jouer à mon enfant non plus.

Parce que même s’il gagne la game des bonnes notes, ce n’est pas la mesure du succès qui primera chez nous.

Comme société on a oublié la vie qui existe en dehors des matières scolaires

et on est aveuglé par des mesures de succès qui ne nourrissent visiblement pas notre âme.


 

2. 1,1 millions de vues sur Facebook

 

Idée : Notre clip le plus vu ever sur Facebook est un extrait de notre discussion de podcast avec Annie-Claude Boivin sur notre besoin de communauté.

Elle raconte la simple histoire suivante :

Son garçon lui demande pourquoi elle peut dormir avec quelqu’un alors que lui doit dormir seul dans sa chambre. Elle réalise que c’est une excellente question et installe ses deux garçons dans la même chambre. Ils dorment mieux depuis.

Quand on atteint autant de vues, le clip est exposé à une masse populaire.

On s’est fait insulter, traiter de niaiseuses qui ne savent pas de quoi elles parlent, accuser de propager de la désinformation… et on s’est fait dire que VIVACE ressemblait à une secte. 🙄

Ce genre de commentaires infondés m’affecte de moins en moins.

Ce qui m’attriste encore profondément ceci dit c’est le commentaire récurrent que le co-dodo crée des enfants dépendants affectifs.

(Heureusement le clip a aussi voyagé grâce aux nombreuses personnes qui valorisent le sommeil humain)

Action : On va continuer de parler de co-dodo parce que je n’arrive toujours pas à croire que cette pratique soit encore dénigrée par notre culture alors que c’est la norme pour tous les humains depuis le début de l’humanité et encore la norme dans plusieurs cultures du monde.


 

3. On ne sait plus ce dont un humain a besoin

 

Idée : Céline Lamy est pédopsychiatre.

Elle reçoit dans son bureau des enfants jugés “brisés”, étiquetés comme problématiques en classe ou à la maison, et se fait demander des prescriptions pour les “réparer”.

« Quand il y a une enseignante qui me dit : Il y a, sur 25 élèves, 19 qui ont un diagnostic et des médications. Est-ce qu'on peut juste arrêter de niaiser? Est-ce qu'on peut se poser et se dire Est-ce que ce qu'on leur propose fait pas de sens? »

Céline dénonce maintenant avec ferveur l’absurdité de médicamenter des enfants qui souffrent en raison d’un environnement gravement inadapté à leurs besoins physiques, émotionnels et sociaux.

Action : L’intention de la discussion de podcast avec elle était pour moi de nommer.

Nommer la source réelle du mal-être des enfants.

Nommer que ce qu’on leur offre ne correspond pas à leurs besoins fondamentaux.

Nommer que notre société les rend malades.

Les enfants ne sont pas brisés.

Leur détresse psychologique n’est que le symptôme d’une culture qui ne fonctionne pas bien.

Comment en sommes-nous arrivés comme société à croire qu’asseoir des enfants à l’intérieur plusieurs heures par jour est sain pour leur développement? WTF.


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🍃 Nouveau nom, nouvelle formule : Notre programme d’hygiène naturelle des bébés est de retour. Tu peux t’inscrire dès maintenant. Consultation de groupe le 20 septembre 2024, 10:00 am (EDT).

*Invitée surprise* Prochaine rencontre en ligne du Clan vivace : Poursuivre son parcours de guérison, en compagnie de la docteure en psychologie Malika Bonapace. Le 23 septembre 2024, 10:00 am (EDT).

🎾 Jeu libre Waterville —> Les lundis de 15h30 à 17h00 —> Jeu libre suivi d'un pique-nique (optionnel). Gratuit. Ouvert à tous les âges. Au centre communautaire (365 Rue Compton E), dans l'espace gazonné en arrière, à côté de la descente de kayaks.

 

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Vincent Simard Vincent Simard

06 SEP : LE CORPS SE SOUVIENT, LA VIE SAIT CE DONT ON A BESOIN

 

Bon vendredi!

Cette semaine on revient à soi.

 

Club Pipi nature

Notre programme d’hygiène naturelle des bébés* fait son retour avec une nouvelle formule.

*aka la vie sans couche, elimination communication, diaper-free…

Détails et inscriptions dès lundi.

Inscris-toi à la liste d’envoi pour le savoir avant tout le monde.

 
  1. Le corps se souvient

Image en couverture du livre The Body Keeps the Score de Bessel van der Kolk (2014).

 

Idée : Nos vacances d’août étaient sous le thème non seulement du ressourcement, mais de la guérison.

Je me sentais figée dans mon corps, incapable de reprendre mes activités physiques plus intenses, même après trois ans.

Cet été, j’ai envoyé mon intention dans l’univers de guérir le trauma lié à la naissance de M-A (et de guérir bien d’autres choses).

J’ai réalisé que pour encourager plus de mouvement, il faut prendre en compte les situations exceptionnelles, les blessures et les conditions chroniques, qu'elles soient physiques ou psychiques.

C’est ce qui permet de réellement transcender nos limitations et nos blocages.

Action : Un mini plan de match s’est tracé.

La première action a été d’admettre ce que je ressens.

Puis d’en parler.

On a d’ailleurs fait le Ralliement 14 du Clan vivace avec Charlotte Fortier pour permettre à d’autres mères de partager (et d’apaiser) leur récit d’enfantement traumatique. Tu peux l’écouter ici si tu es membre du Clan.

Au creux de ma déprime, j’ai écouté des podcasts et vidéos YouTube couchée en boule toute seule dans ma chambre, à la recherche d’une approche thérapeutique qui passe par le corps.

Les travaux de Bessel van der Kolk m’ont mené à Peter A. Levine.

J’ai rencontré des thérapeutes dans cet esprit (je me sens déjà mieux).

Et je compose tranquillement ma Dream Team de guérison, un cercle de praticiennes pluridisciplinaires dont l’énergie résonne avec la mienne.

L’exploration continue. 👇


 

2. On peut guérir

 

Idée : Entre deux vidéos YouTube, j’ai contacté Malika pour avoir ses recommandations de thérapeutes.

On s’est connues par une rencontre fortuite au bord du feu sacré d’Enfanter l’évolution (quoique les coïncidences n’existent pas n’est-ce pas?).

Rencontre fortuite devenue une amitié.

Malika Bonapace, connue pour la Méthode Bonapace, est docteure en psychologie avec une expertise pour traiter les chocs post-traumatiques.

C’est aussi une amie à l’écoute incroyable.

Sa capacité à accueillir la noirceur des autres m’encourage à guérir la mienne.

Action : Je ne cherchais pas à ce que Malika m’offre elle-même une thérapie. Mais j’étais aussi curieuse de savoir quelles seraient ses recommandations dans l’élaboration de mon “plan de match de guérison”.

Comment tracer un portrait de ma situation? Par où je commence? Quoi prendre en compte? Des outils, personnes, livres à considérer? Quelle partie du chemin je peux faire seule? Comment savoir si je suis “guérie”?

Comme d’hab, je me suis dit que la discussion pourrait bénéficier à d’autres personnes.

Malika Bonapace sera notre invitée à la prochaine rencontre virtuelle en direct du Clan vivace.

Tu es la/le bienvenu.e.

🟢 Ralliement 15 - Poursuivre notre parcours de guérison.

Lundi 23 septembre, 10:00 am (EDT).

Connecte-toi au hub du Clan à cette date ou joins le Clan vivace pour participer à la discussion avec nous.


 

3. La vie nous surprend toujours

 

Idée : Je ne peux m’empêcher de penser à la toune des Rolling Stones.

« You can't always get what you want.
[…] You get what you need. »

Moi qui pensait me guérir en méditant tranquillement au bord du feu.

Les vacances tant anticipées ont commencé par une inondation.

Comme des centaines d’autres familles au Québec, la maison de mes parents a été touchée par les restants de la tempête tropicale Debby.

Trois pieds d’eau dans une rue au milieu de l’ile de Laval.

Cinq pieds d’eau dans le sous-sol.

Avec autant d’eau : les planchers se soulèvent, les congélos se déplacent et se vident, le coffre-fort flotte, les électros sont brisés, les meubles sont perdus.

Action : Je pensais que le nettoyage serait un simple boost de travail physique.

C’était plutôt une expérience spirituelle transformatrice.

On a passé quatre jours à nettoyer (une fraction très humble du temps de travail comparativement à ce que mes parents ont fait dans les deux semaines suivantes).

Tout doit être sorti pour éviter la moisissure.

Les textiles sont à nettoyer, les murs à arracher.

Le désencombrement forcé, la solidarité et les discussions tantôt dans la joie tantôt sous le stress font émerger même les thèmes les plus difficiles.

Et avec les discussions les plus difficiles, le plus grand potentiel de guérison.

Je parlerai de mes réflexions dans l’épisode bilan de la série de podcast Vie de clan.

Sortie prévue le 20 septembre. Abonne-toi au podcast pour accéder à l’épisode dès sa sortie.


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🎧 Épisode 09 de la Série vie de Clan : Le problème c’est pas l’enfant avec Annie-Claude Boivin.

🎧 Épisode 10 : Comment nos structures sociales ignorent les besoins fondamentaux des enfants : perspective de la pédopsychiatre Céline Lamy.

🤓 On sera au congrès de l’AQED demain (comme participants) avec une gang de gens du Clan vivace. Viens chiller avec nous!

🎾 Jeu libre Waterville est de retour avec une nouvelle formule.

Les lundis de 15h30 à 17h00 —> Jeu libre suivi d'un pique-nique (optionnel).

Gratuit. Ouvert à tous les âges.

Thème pour lundi prochain : Ballon chasseur parent-enfant (jeu libre ou chilling pour ceux qui préfèrent autre chose).

Au centre communautaire, dans l'espace gazonné en arrière, à côté de la descente de kayaks.

 

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Vincent Simard Vincent Simard

26 JUI : UNE FOIS QU’ON LE VOIT ON NE PEUT PAS NE PLUS LE VOIR

 

Bon vendredi!

Cette semaine on regarde et on voit.

 

1. Ce que je ne voyais pas

 

Action : On a fait l’hygiène naturelle avec Marc-Aurèle dès son premier jour de vie.

Je n’étais pas “anti-couche”.

Dans notre p’tit kit de départ, on avait tous les modèles de couches.

Plates, pré-pliées, à insert, à velcro, à boutons, imperméables ou non…

On mettait une couche à Marc-Aurèle en visite, dans les événements animés et dans les moments où on peinait à dédier toute notre attention sur lui (ex. en travaillant de la maison).

Puis j’ai vu ça.

Marc-Aurèle avec une couche en tissu ne pouvait plus coller ses jambes.

Il se retrouvait évaché sur le dos pour dormir alors qu’il dormait généralement sur le côté.

(La nuit j’allaite couchée. On est côte-à-côte et il reste souvent sur le côté une fois endormi.)

Idée : Si mon enfant a les jambes constamment écartées, ça doit bien influencer ses patrons moteurs à toutes les étapes de son développement?

La première chose que je me suis dite face à cette réalisation c’est

Shitz je peux tu avoir la paix?

Y’a déjà tellement de choses à penser, maintenant je dois aussi tenir compte du modèle de couche qui entrave le moins les mouvements de mon enfant?


 

2. Où regarder?

 

Idée : Des études scientifiques sur les effets des couches sur la mobilité des enfants, y’en a vraiment pas beaucoup, mais y’en a quelques unes. Dont une qui dit explicitement que les couches changent les patrons de marche. La couche en tissu et la couche jetable mouillée sont les pires scénarios. 

Après avoir lu ça, mon cerveau listait toutes les autres variables à considérer.

Les effets de la masse de la couche non seulement entre les jambes durant la marche, mais aussi la masse sous les fesses, sous le bassin, sur les hanches et sur le ventre… quand l’enfant est couché, assis ou debout, en mouvement ou au repos.

Puis on peut analyser les effets immédiats et ceux à plus long terme. 😵‍💫

Action : Une avenue est de commander encore plus d’articles scientifiques pour « prouver » que les couches ont un effet direct et durable sur le corps.

J’ai préféré ne pas attendre et plutôt me baser sur la logique et… ma propre expérience.

Pas que je porte des couches ni me rappelle en avoir porté.

Mais j’ai porté des serviettes sanitaires jetables et j’utilise maintenant des serviettes en tissu.

On les sent. Même les plus minces.

C’est inconfortable. C’est humide. C’est collant.

Et pour beaucoup moins de fluides que ce que peut contenir une couche.

Les inserts de couche en tissu pour enfant sont plus longs et plus épais que la plus grosse serviette que j’aie jamais portée.

Et quand la couche fuit, les compagnies disent de mettre un deuxième insert.

A-t-on vraiment besoin d’études scientifiques pour démontrer que les enfants sont sensibles, ressentent tous les inconforts que les adultes ressentent et sont affectés par la couche dans leurs mouvements quotidiens?


 

3. Avancer dans l’abîme

 

Action : J’ai continué les recherches sur les effets des couches, notamment à propos de

-l’humidité perpétuelle qui crée de l’irritation 

-l’irritation qui va jusqu’à des plaies

-la compression des organes par des couches trop serrées

-la constipation et l’incontinence

-la toxicité chimique des couches et des produits d’ « hygiène » comme les lingettes, crèmes et poudres… une toxicité qui est aggravée quand la barrière naturelle de la peau est brisée par l’humidité qui crée des plaies.

J’essaie aussi de voir si les infections cutanées et urinaires mènent à des infections dans le reste du corps.

Idée : C’est vraiment troublant faire ces recherches.

« Même si j’ai fait l’hygiène naturelle, moi je pourrais pas faire ces recherches dans le dark side ». 🖤

C’est ce que m’a dit Malika Bonapace quand on s’est vues en fin de semaine à Enfanter l’évolution.

J’ai choisi d’aller dans la noirceur parce que prendre conscience c’est reprendre le pouvoir.

Et j’ai réalisé que la noirceur ne pourra jamais m’engloutir si je porte en moi l’espoir qu’autre chose est possible.

L’hygiène naturelle est possible.

On l’a fait.

D’autres familles dans notre audience l’ont fait.

Toutes les lignées d’humains avant la révolution industrielle l’ont fait.

Connaître les effets des couches me motive encore plus à limiter leur usage si j’ai un deuxième enfant.

Je peux enfin comprendre les « maladies » qui accablent les bébés et qui sont vues comme inévitables. 

Et depuis que j’ai vu la game des compagnies de couches jetables, je suis plus déterminée que jamais à mettre mon argent ailleurs. (plus à ce sujet la semaine prochaine)


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Vincent Simard Vincent Simard

19 JUI : LE CONTINUUM, UN AN PLUS TARD

 

Bon vendredi!

Cette semaine on part en camping pendant 5 jours. 🏕️ Pour le Grand Rassemblement Enfanter l’évolution. On a ben hâte.

 

1. Le pouvoir des mots

 

Idée : Avant j’appelais ça de l’allaitement prolongé.

Maintenant j’appelle ça de l’allaitement non-écourté.

(et pour nos ancêtres et pour beaucoup de cultures dans le monde encore aujourd’hui, ça s’appelle juste allaitement)

Allaitement prolongé insinue qu’on prolonge l’allaitement “normal”. Mais ce qui est normal présentement est loin du naturel.

Allaitement non-écourté sous-entend que l’allaitement jugé normal dans notre société est plus court que prévu par la nature.

Action : J’ai décidé que j’allaiterais Marc-Aurèle jusqu’à au moins deux ans quand j’ai lu que les enfants de communautés chasseurs-cueilleurs étaient allaités de deux à quatre ans, avec des récits d’allaitement allant dans certains cas jusqu’à sept ans.

À la marque des trois ans, je commence à être tannée.

Je ne suis toujours pas si à l’aise d’allaiter mon bambin en public. Merci aux femmes qui le font pour normaliser la pratique! 🤘

Je n’ai pas encore décidé quand et comment l’allaitement s’arrêtera.


 

2. Le continuum du mouvement [throwback de 2023]

Jean Liedloff, auteure du livre The Continuum Concept

 

Restaurer le continuum du mouvement.

C’est le nom de notre conférence de l’an dernier au Grand rassemblement Enfanter l’évolution.

💚 Pour célébrer un concept qu’on aime toujours autant, et pour te le présenter si tu viens de joindre le courrier (🥳  bienvenue!!!), on partage un throwback du courrier de l’été dernier.

Idée : Savais-tu que l’une des auteures ayant grandement contribué au mouvement de la parentalité proximale a été chercheuse de diamants? 💎 🕵️‍♀️

Jean Liedloff est née en 1926 à New York au sein d’une famille nantie et membre de l'élite sociale de Manhattan, qui lui ouvre les portes de cercles d’aristocrates et d’artistes renommés jusqu’en Europe.

Durant un voyage en Italie, Jean assiste au Bal du Siècle, « la fête vénitienne la plus folle de tous les temps », et y rencontre des chercheurs de diamants. Elle est invitée à leur expédition imminente au Vénézuela et accepte sur le champ.

Jean se soucie peu des diamants. Elle veut voir la jungle amazonienne.

Sa fascination initiale pour la nature se transpose à ses habitants : Les membres de la tribu qui l’accueille semblent tout simplement sains et heureux… un grand contraste avec les occidentaux névrosés que Jean fréquente habituellement.

Au cour de ses cinq expéditions entre 1951 et 1977, elle passe la majorité de son temps avec la tribu des Yequana pour observer leur mode de vie et comprendre ce qui explique leur épanouissement.

Action : Jean écrit le livre "Le concept du continuum" (The Continuum Concept) en 1975 pour partager ses réalisations.

Plus qu’une simple description du mode de vie des Yequana, c’est un ouvrage qui remet en question notre vision de la nature humaine et de nos besoins fondamentaux.

Jean soutient notamment qu’un bébé humain s’attend à être porté, allaité à la demande et à dormir avec ses parents, et que l’absence de ces expériences peut entraîner des conséquences négatives sur notre bien-être.

Nos névroses s’expliqueraient par le fait qu’on ne vit pas les expériences attendues par notre corps et notre esprit.

Le concept de continuum est défini comme la séquence d'expériences à laquelle s’attend un humain, dans un environnement cohérent avec celui dans lequel ces attentes ont été formées.

[environnement cohérent de notre évolution = en nature + vie de tribu]


 

3. RESTAURER LES MAILLONS MANQUANTS

 

Idée : Vince et moi avons choisi d’appliquer le concept de continuum à notre vision du mouvement.

Jean Liedloff offre un cadre exceptionnel auquel on peut ajouter des maillons pour couvrir toute une vie humaine en mouvement.

De la conception à la mort.

Activité physique enceinte, enfantement actif, hygiène naturelle, motricité libre, marche pieds nus, artisanat et travail dynamique, jeu libre, sports ancestraux…

*sur la photo : un petit bonhomme très heureux d’avoir jardiné avec moi.

Action : Le plan initial c’était de faire un ralliement du Clan vivace à la fin juillet pour offrir une mise à jour du continuum du mouvement.

Finalement on est trop fatigués. 😅 😂

On prend des vacances jusqu’à la fin août.

D’ici-là, reste à l’affût des prochaines publications déjà prévues 👇


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✨ La grande finale de la série de podcast “Vie de clan” s’en vient! Il reste encore deux épisodes à publier et une discussion récap entre Vincent et moi pour faire la mise à jour de nos réflexions sur la vie en communauté et l’amitié. Abonne-toi au podcast pour voir les épisodes dès leur sortie!

🙌 Le dernier épisode avec Mike Lanza est SUPER populaire. Avec raison. Tout ce qu’il a accompli pour ses enfants est tellement pertinent, simple et concret! Je crois que tu l’adoreras autant que nous.

🤍 Notre programme d’hygiène naturelle des bébés revient bientôt. Pour être avisé.e du début de la prochaine cohorte, joins la liste VIP. 

 

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Vincent Simard Vincent Simard

12 JUI : PARLER DE TRAUMA, PARLER DE GUÉRISON, PARLER DE SOLUTIONS

 

Bon vendredi!

Ça fait longtemps que ça m’habite.

 

1. COMMENT GUÉRIR D’UN enfantement TRAUMATIQUE?

 

Idée : Les premiers mois avec mon enfant, et même les premières années, ont été vraiment difficiles.

Je pensais que c’était dû à l’intensité de la vie de parent sans tribu.

Mais je réalise que je porte encore la charge émotionnelle de ce que j’ai vécu à la naissance de Marc-Aurèle.

💔 Une césarienne non désirée dans un paradigme médical auquel je ne crois pas.

Pour avoir entendu plusieurs récits d’enfantement, je sais aussi malheureusement que plusieurs autres parents et enfants ont vécus des expériences traumatiques.

Action : Je ne considérais pas adresser ce thème avec VIVACE.

Ça fait des années qu’on s’inscrit dans le domaine de la prévention et que, délibérément, on n’adresse pas la guérison.

Je réalise toutefois que parler de guérison est essentiel.

Quand un gros truc prend toute la place, le stress se transforme en épuisement et on devient inapte à agir sur autre chose de manière durable.

Comment est-ce que je suis supposée maintenir ou instaurer de saines habitudes de vie alors que je suis en mode survie?

C’est une question que je reçois souvent.

Et une question que je me pose moi-même.

On a lancé la discussion avec une invitée. Charlotte Fortier, doula et co-fondatrice d’Enfanter l’évolution.

C’était durant le dernier ralliement du Clan vivace (la rencontre mensuelle en ligne, en direct, avec nos abonnés).

La rediffusion est accessible aux membre du Clan. Tu peux y accéder ici.


 

2. 🤍

 

Idée : La santé est un état, un ressenti, une expérience humaine personnelle. C’est en nous.

Notre corps, notre âme. C’est à nous.

Et on a le pouvoir d’agir sur notre propre condition pour l’améliorer.

Semble-t-il que la santé est maintenant un domaine d’expertise réservé à un nombre limité de personnes.

Que seule la médecine peut parler de guérison.

Qu’elle sait mieux que nous ce qui doit être fait à notre corps.

Que de lui dire

“Je suis assez intelligente pour comprendre.

Je peux prendre mes propres décisions.

D’autres personnes ou ressources que toi peuvent m’aider.”

nous expose à nous faire réprimander, diminuer ou invalider.

Le joug actuel de la médecine m’enrage.

Mais le réel problème, c’est même pas ça.

Je m’apaise quand je me rappelle que le système n’est que le reflet de nos croyances.

Tant qu’on va croire que notre santé est dans les mains de quelqu’un d’autre que nous,

on va perpétuer cette machine vouée à nous prendre en charge.

Action : Pour changer un système faut d’abord questionner les croyances sous-jacentes.

Pour retrouver notre santé faut d’abord reconnaître que le pouvoir d’agir nous appartient.

C’est une publication que j’avais en banque depuis des mois.

Je n’avais pas le courage de la partager.

J’avais peur de me faire dire Comment oses-tu remettre en question les médecins?

Depuis le ralliement de la semaine dernière, quelque chose a changé en moi.

Je commence enfin à croire qu’on a le pouvoir.

Faque voilà. Je le dis pour une première fois sous cette forme. Et ce ne sera pas la dernière.

Je suis curieuse de savoir.

Qu’est-ce que cette phrase évoque pour toi?


 

3. Un père en quête de liberté

 

Idée : En préparant l’arrivée de son premier fils, Mike Lanza a été frappé par la disparition du jeu libre et ses effets dévastateurs sur le bien-être et la santé mentale des enfants.

Il a décidé de prendre les choses en main, déterminé à offrir à ses garçons l'enfance qu'il a connue.

Action : Mike Lanza espérait initialement déménager dans un quartier où les enfants jouaient déjà dehors, mais n'a pas trouvé de lieu pareil.

Il s’est alors donné comme mission de transformer sa propre maison pour changer la dynamique dans le quartier où s’installerait sa famille.

Mike Lanza documente son expérience dans son livre « Playborhood: Turn Your Neighborhood Into A Place For Play ».

📗 Ce livre a transformé notre propre vie.

Et j’ai finalement eu le courage d’inviter Mike Lanza au podcast.

📼 Épisode original en anglais ici et retour complet en français ici.

Découvre les aspects essentiels à prendre en compte pour créer un quartier de jeu, allant bien au-delà de l'aspect matériel.

Tu trouveras une mine d'idées concrètes et super originales à intégrer dans ta vie familiale dès maintenant.


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  • La semaine prochaine on est au Grand Rassemblement Enfanter l’évolution. 🏕️🌳🌊🔥 Quatre jours de camping et de conférences et de discussions riches au bord du feu, dans le bois ou sur la plage. J’offre une conférence pis on célèbre les anniversaires de Vincent et Marc-Aurèle. Viens chiller avec nous.

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Vincent Simard Vincent Simard

05 JUI : DESTIN PARFAIT ET SOIRÉE PROLONGÉE

 

Bon vendredi! samedi

J’ai manqué le courrier de vendredi dernier. Nos semaines sont intenses dernièrement. Je me suis dit “pas deux semaines de suite”, même si ça implique d’envoyer le courrier une journée plus tard que prévu.

 

1. Par-fait

 

Action : Parfait. Je ne dis jamais ce mot à propos de mon travail. Je ne suis jamais satisfaite.

Mais jeudi dernier j’ai fait une présentation de notre vision du mouvement et du design chez Manuvie. Et j’en suis vraiment fière. 

Avant de lancer VIVACE, j’ai évolué à HEC Montréal. J’ai adoré mes années là-bas.

Mais pour une raison qui m’échappe encore, j’ai commencé à croire que mes “idées de hippie” n’auraient jamais leur place dans un univers corpo.

Idée : Mon mantra durant les heures de préparation de la conférence était commune humanité. Je me suis rappelée tout ce que j’avais en commun avec les personnes dans la salle et le pouvoir des histoires pour créer de la résonance.


 

2. Pognés ensemble

 

Idée : Offrir cette conférence était d’autant plus spécial parce que Manuvie a en partie influencé la destinée de Vincent et moi.

Manuvie est un grand promoteur de la vie saine et active. La compagnie était l’un des partenaires principaux de la tournée qu’on a fait en 2017 comme ambassadeurs pour ParticipACTION.

La plus grande tournée de promotion de l’activité physique au Canada par le plus grand promoteur canadien de l‘activité physique. Think Big. 🤙

Action : Si on n’avait pas été pognés ensemble pendant un an, on ne serait pas ensemble aujourd'hui.

Vincent et moi avons vraiment appris à nous connaître durant cette tournée.

On ne pouvait pas nous enfuir alors on a ben dû affronter et surmonter nos conflits.


 

3. C’est aussi ça l’entrepreneuriat

 

Action : Finir un truc à minuit parce qu’on veut vraiment respecter un deadline qu’on s’est fixé.

Travailler devant un ordi pour parler de mouvement. 😅

Espérer que notre enfant ne se réveille pas pour avoir une concentration ininterrompue.

Idée : Y’a des moments vraiment toff. Mais chaque fois je me dis que le jeu en vaut encore la chandelle. Y’a rien de mieux que l’enivrement d’avoir créé quelque chose from scratch.


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