TOUT LE COURRIER

Vincent Simard Vincent Simard

09 MAI : LA PREMIÈRE INFOLETTRE SANS LUNETTES

 

Bon vendredi! 🌱

Cette semaine c’est la première infolettre écrite avec mon nouvel ordi et envoyée par Vincent sans lunettes.

 

1. merci pour 7 ans de service

 

Action : J’ai écrit chacune des infolettres avec un clavier brisé.

En fait, tout ce que j'ai créé avec VIVACE depuis sept ans a été fait sur un ordi défaillant.

🌊 Vincent a renversé sa gourde d'eau sur mon clavier, l'été où j'ai reçu mon MacBook.

Mon modèle fait partie d'une génération de MacBook reconnus pour son clavier problématique, mais Apple n'a jamais voulu le changer ou me dédommager en disant « Ah non, mais il y a eu de l'eau dessus, on est déchargés de toute responsabilité ».

Et au fil du temps, il y avait aussi des problèmes de batterie.

Mon ordi devait être branché, sinon il pouvait s'éteindre aléatoirement.

🪦 Je redoutais le moment où il ne se rallumerait pas.

Finalement il a tenu bon 🥳 et je pouvais travailler avec un clavier externe et une souris.

Ce qui n'était pas si mal finalement, parce qu'en termes de mouvements pendant le travail, je voulais déjà surélever mon ordinateur pour qu'il soit à la hauteur de mes yeux, ce qui implique que le clavier soit plus bas.

L’autre bénéfice, c’est que je traînais toujours une batterie externe pour palier les absences de courant, ce qui me rendait complètement libre de travailler dehors pendant des heures. 💚

Idée : Au bout de tout ça, je suis juste fière.

C'est l’fun d’avoir des bons outils, mais il n'y a aucun outil qui remplace la créativité.

Pour Vincent et moi, le plus important c’est de créer.

Même quand c’est chiant, même quand les choses ne sont pas optimales.

Je réalise qu’il n’y a rien qui peut nous arrêter.


 

2. Bye bye lunettes

 

Action : Grâce au soutien des gens quand on a fait notre appel à contribuer au début de l’année et grâce à beaucoup de choses qui se sont stabilisées pour notre entreprise dans les derniers temps, on a enfin les ressources pour que Vincent jette ses lunettes cassées et s'offre une paire de verres de contact.

(c’était seulement un des items sur la longue liste des objets qui devaient être remplacés. En plus de mon ordi, y’avait l’ordi encore plus défaillant de Vincent et notre vieille auto qui est mourue un matin de décembre. 🪦)

Idée : Les lunettes de Vince étaient devenues pour moi le symbole de notre précarité.

Si tu suis le podcast en format vidéo ou regarde nos stories Instagram, tu as à de nombreuses reprises dans les derniers mois vu Vincent avec des lunettes tapées au milieu.

Ce n'était pas une question de style. 🤓

C'est parce que sa paire de lunettes principale ET ses lunettes de backup sont les deux cassées en plein centre.

Vince lui s’en foutait pas mal. À mon grand désarroi. 😅

Son seuil d’inconfort est juste… inatteignable.

Maintenant ces lunettes sont pour moi un symbole de gratitude.

Gratitude pour le soutien reçu par notre famille, nos amis et la communauté de VIVACE.

Gratitude pour les “anciens nous” qui ont persévéré et appris à demander de l’aide avec tout ce que ça implique de courage et d'humilité.

Gratitude pour la vie qui ne cesse de nous épater.

 

 

3. Cela aussi passera

 

Action : C’est une citation populaire à laquelle je me suis accrochée pendant les moments difficiles de l’automne et de l’hiver. C’est dur d’y croire quand on est en pleine tempête. Quand ça semble interminable. Impossible à résoudre. Quand on fait face à des forces qui semblent plus grandes que nous.

Idée : Maintenant que le ciel est dégagé, c’est vraiment la première fois que je ressens ce que cette citation veut dire. Et j’y crois pleinement pour les prochaines fois.

Je pourrais m’étendre encore à ce sujet, mais Marc-Aurèle traverse la pièce à répétition pour me voir.

Je vais aller le rejoindre. 🤍


Petites annonces

  • 🌱 Nouveau : Club d’apprentissage libre dans le Clan
    À la demande de membres du Clan, on lance un tout nouveau Club pour explorer ensemble l’apprentissage libre, l’unschooling et l’école maison. Lancement officiel lors du prochain Ralliement numérique (Clan #17) le 27 mai prochain. Envie de contribuer? Viens co-créer avec nous.

  • 🔥 Ralliement en personne – 7-8 juin 2025
    Déjà plus de 130 personnes (parents + enfants) sont inscrites au ralliement en personne du Clan, qui aura lieu dans le Centre-du-Québec. Feu de camp, surprises, rencontres. Viens jaser en vrai autour d’un feu.

  • 🩴 Ajout des sandales minimalistes dans le guide Presque pieds nus
    On a mis à jour notre guide de magasinage gratuit pour y ajouter la sélection de sandales minimalistes 2025. Des options pour toute la famille. Voir le guide

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Chaque vendredi, on partage trois idées qui ont inspiré trois actions.

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02 MAI : LE RETOUR DES P’TITES VIEILLES

 

Bon vendredi!

Cette semaine j’ai besoin de joie.

 

1. Amies pour la vie

 

Court métrage « Nǎi Nai & Wài Pó » sur Disney+. Bande-annonce ici.

La prémisse est hyper touchante :

La grand-mère maternelle et la grand-mère paternelle du réalisateur sont devenues des amies inséparables. Elles vivent maintenant dans la même maison, s’entraident au quotidien, dorment dans le même lit, dansent et pètent ensemble.

Et le court métrage dose bien l’humour pour ne pas être une simple série de clips quétaines.


 

2. Mamies contre les ordures sous-marines

📸 Photo : Stan Grossfeld, Boston Globe.

 

Des femmes de 60 ans et plus qui nettoient les eaux où elles habitent.

Je ne me rappelle pas avoir vu quelque chose de plus badass que ça.

Pour en savoir plus.


 

3. Un jour ce sera nous

 

Je me vois vieillir. Ma peau n’est plus la même. Je ne me reconnais pas complètement dans le miroir.

Un coup de vieux depuis que j’ai mon enfant.

Assurément le résultat du stress cumulé, de la fatigue, du manque de lumière et de mouvement.

Ça ne me fait pas trop paniquer. Mais je commence à réaliser qu’un jour, je serai une p’tite vieille moi aussi.

C’est étrange d’y penser. D’imaginer qu’un jour j’aurai davantage vécu qu’il ne me restera d’années à vivre.

Je ne me sens plus ni éternelle ni invincible comme je me sentais à 20 ans.

Quand je panique un peu plus à l’idée de perdre l’éclat de la jeunesse, je repense aux discussions d’Oprah.

Elle rappelle souvent que vieillir est un privilège.

Elle raconte avoir compris très jeune que la beauté ne serait pas son superpouvoir (allo la franchise! 😅). Alors elle a choisi de miser sur d’autres forces. Elle dit ne pas craindre de vieillir — une peur remarquée fréquemment chez celles qui misent tout sur la jeunesse.

Oprah met aussi souvent de l’avant le bien-être qui vient avec une meilleure connaissance de soi, acquise au fil des décennies.


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    C’est le moment parfait pour l’envoyer à la personne curieuse qui commence à questionner les souliers conventionnels. Attention, il n’y a pas de retour en arrière! Écouter l’atelier

    🎙️ Lancement de la série : "Pionnières"
    On invite des parents du Clan Vivace pour explorer ensemble les facettes et défis des familles qui font des choix à contre-courant. On (Vince et MC) lance le bal en direct avec les membres du Clan le 7 mai à 10h30. Viens nous rejoindre!

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    Déjà plus de 100 personnes (parents + enfants) sont inscrites au ralliement en personne du Clan, qui aura lieu dans le Centre-du-Québec. Feu de camp, surprises, rencontres. Viens jaser en vrai autour d’un feu.

 

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25 AVR : VINCENT, ROI DES NERDS

 

Bon vendredi!

Cette semaine ça fait 7 ans que Vincent et moi sommes “officiellement” en couple. 💖 💕

Le 7 mai à 10h30, on partage notre histoire à ce jour et celle de VIVACE, dans un épisode de podcast en direct, pour lancer la nouvelle série Pionnières.

*Le direct est accessible aux abonnés. 🔗 Le lien va être dans l’événement de l’app du Clan.

 

1. Le roi des nerds

 

Vincent se décrit comme un enfant qui aimait faire des casse-têtes seul dans son coin.

Petit, il se faisait souvent qualifier de gêné. Une étiquette qu’il a trainé longtemps.

Au secondaire, après un changement d'école, il s'est retrouvé sans amis.

Il se rappelle, avec tristesse, à quel point il se sentait seul.

À la fin du secondaire, après un autre changement d’école, il ne dinait pas et se réfugiait dans la salle d’informatique.

Fast forward quatre ans plus tard…

Il est élu président des Jeux de Génie pour la Polytechnique deux ans de suite.

Un rôle qui le place au sommet de la hiérarchie sociale de l’université.

🏆 Victoire overall de la Poly la première année.

🏅Récipiendaire du convoité prix Esprit d’équipe, voté par les autres universités, l’année où Polytechnique est l’université hôte.

Il était souvent invité à joindre des équipes - apparemment pas pour ses notes 😅 mais pour son humour.

C’est un coéquipier d’excellente compagnie. Avenant, débrouillard et presque toujours de bonne humeur.

Jusqu’à ce moment-là, il se considérait introverti.

Avec le recul, il réalise qu’il avait accepté une étiquette qui n’était pas tout à fait juste.

Même enfant, il était simplement confortable avec la solitude… tant qu’il a au moins un ami.

Et quand quelque chose l’intéresse vraiment, il est profondément dévoué.


 

2. Yolo

📷 Crédit photo : Frédéric Séguin.

 

Après son BAC en génie logiciel, Vince travaille en gestion de projet.

Bonne compagnie. Bon salaire.

« Mais j’étais bored. Ma vie n’avait pas de sens. »

Un ami a l’idée de fonder un organisme à but non lucratif dans le domaine de la photo.

Mission : Mettre en valeur le travail humanitaire d’autres organismes et leur partager des outils de communication pour qu’ils puissent promouvoir leur propre travail.

Destinations : Népal, Inde et Myanmar pour visiter une trentaine d’organismes où l’accès à la technologie était plus difficile.

Il embarque dans le projet immédiatement.

✈️ 🧳 Quitte son 9@5 du jour au lendemain.

N’avait jamais fait de photo.

N’avait jamais voyagé en backpack.

C’est très représentatif du mode d’apprentissage de Vincent.

Se pitcher dans le vide avec la confiance totale qu’il peut tout apprendre en chemin.


 

3. De la photo de rue… de famille

 

Retour de l’Asie après 5 mois.

Pu une cenne.

Pas trouvé de façon de financer l’organisme après la levée de fonds initiale.

Travail en bobettes dans le sous-sol de ses parents.

La photographie, un outlet créatif jamais eu avant. Libère énormément de créativité.

Ne pas retourner en arrière.

Partir à son compte. Continuer d’apprendre à faire de la photo.

En voyage, avait commencé à apprécier la photo de rue.

Trouvait ça bizarre de prendre des photos d’inconnu.

Veut maintenant appliquer à la photo de famille des principes de la photo de rue - casual, sur le vif, quotidien.

Son projet quand je l’ai rencontré : Capsule.

Nom faisant référence à la création de capsules temporelles, pour garder la trace de moments de vie que les enfants pourront retrouver plus tard.

La touche qui m’a encore plus charmée, c’est qu’il veut permettre aux enfants de documenter eux-mêmes leur quotidien.

Qu’on voit la vie des yeux des enfants.


Petites annonces

Réouverture des portes du Clan

Les améliorations techniques sont faites! 🥳 C’est maintenant possible de s’abonner au Clan vivace.

🌱 Un bon moment pour le faire, car plein de nouveautés pour le printemps et l’été!

Chandails du Clan 📅  Commande avant jeudi 1er mai à midi

Steph doit avoir assez de temps pour préparer les chandails avant le ralliement en personne. ✌️

📦 Pickup à Montréal, à Waterville ou à l’événement (gratuit).

🌎 Livraison partout sur la planète.

💲 Paiement Interac accepté.

Visite la boutique du Clan.

Événement annuel VIVACE 📅  Date limite pour acheter ses billets : Lundi 12 mai 23h59

Célébration grâce au soutien d’une équipe de 🔥 et en partenariat avec Mères aventurières, fondé par la membre du clan Laurence Stampfler.

Billets requis, gratuit pour les enfants.

Camping full abordable.

🔗 Description complète sur l'événement dans l'app du Clan.

💚 Tu hésites en raison d’une situation financière difficile? On comprend. Écris-nous un petit mot en privé et on trouvera un arrangement.

*Nouveau CLUB* d’apprentissage libre / unschooling / école maison - Lancement en direct

Demandé et initié par des membres du Clan, on va lancer un nouveau Club pour les familles et les passionné.es d’apprentissage libre / unschooling / école maison (nom à déterminer).

Les thèmes et formats seront choisis ensemble.

Envie de contribuer? On fera aussi un appel pour des leaders de communauté.

📅 Lancement durant le ralliement en ligne du 27 mai 2025, 10h30.

🔗 Le lien va être dans l’événement de l’app du Clan.

 

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18 AVR : SENTIMENT D’IMPOSTEURE X 1 000 000

 

Bon vendredi!

Cette semaine je commence à réinterpréter mes efforts passés.

 

1. Sentiment d’imposteure x 1 000 000

 

Action : J’enseignais à HEC Montréal à 25 ans.

(je m’impliquais aussi beaucoup dans la vie étudiante et, somehow, j’ai abouti sur le pamphlet de l’école)

J’avais été embauchée comme assistante de cours, pour corriger des travaux, au Pôle entrepreneuriat.

Ça adonnait qu’un concept central de mon mémoire de maitrise était de plus en plus populaire en entrepreneuriat, un domaine qui était sur le point d’exploser à ce moment.

J’avais aussi une bonne capacité à expliquer des modèles conceptuels.

Le chargé de cours aimait nos discussions idéologiques.

Il m’a laissé de plus en plus de place pour grandir, jusqu’à ce qu’on contribue à des plans de cours et à un campus international ensemble.

Idée : Quand je repense à mes années à HEC, je me sens profondément chanceuse et reconnaissante d’avoir vécu ce parcours imprévisible et enivrant.

Et en revisitant mes souvenirs, j’ai un pincement d’inconfort. Je me demand encore souvent si je méritais toute cette confiance.


 

2. J’ai vomi tellement j’étais stressée

 

Action : Ma place c’est en innovation sociale.

Mon intérêt est spécifiquement et seulement pour les organisations qui cherchent à améliorer la vie sur terre.

Je n’ai aucun intérêt pour les entreprises sans considération pour la nature et les humains.

Mon dernier mandat à HEC a été pour une compétition internationale d’innovation sociale.

J’ai eu la chance de faire ce que j’aimais :

Développer du contenu pédagogique sur la créativité, l’innovation de modèles d’affaires, le design centré sur l’humain et la responsabilité sociale.

Somehow, j’ai été invitée à partager mes idées aux enseignants des autres universités participantes durant une présentation en ligne.

Je passais juste après le récipiendaire du Prix Nobel de la Paix Muhammad Yunus, qui était porte-parole de la compétition en raison de son implication en microfinance sociale.

J’ai dû fermer mon micro, aller à la salle de bain, vomir, revenir juste à temps pour ma présentation.

Somehow, j’ai aussi abouti à présenter sur scène lors de la grande finale.

Idée : En écrivant ce courrier, je réalise comment, à chaque étape de ma vie, j’ai l’impression d’avoir abouti quelque part par chance, presque par pur hasard même… avec le sentiment que les gens qui m’ont placée là finiraient bien par réaliser que je n’avais pas rapport.

Au lieu de me voir comme travaillante et déterminée, je me trouvais désespérée.

« Si j’étais si bonne que ça, je n’aurais pas à travailler si fort. » 🤦‍♀️🤦‍♀️🤦‍♀️

Je commence à me dire que je peux peut-être prendre une partie du crédit pour mon travail.


 

3. I still choose you

 

Action : J’ai fini par quitter HEC.

Le sentiment d’imposteure a gagné.

Ce qui est une bonne chose finalement parce que ça m’a guidée vers le chemin pour moi.

Je voulais être entrepreneure.

Idée : Encore là, après presque 10 ans, je ne me considérais pas vraiment comme une entrepreneure.

Je me disais que je devais réussir financièrement pour mériter ce titre.

Que c’était tellement difficile, c’est moi qui devait être poche.

En plus, j’étudie spécifiquement les modèles d’affaires.

Et je me sentais inapte à faire fonctionner le mien.

Pas juste une imposteure, une cordonnière mal chaussée.

Finalement, je commence à réaliser que c’est difficile parce que ça fait partie de la game.

C’est sincèrement difficile d’innover.

Ce n’est pas juste moi qui est poche.

💡 AHA moment! 💡

Bon, ça m’aura pris la moitié de ma vie pour le comprendre 😂


Petites annonces

  • 👣 Presque pieds nus – ✨GRATUIT ✨ Guide de souliers minimalistes 2025
    Mis à jour avec les nouvelles options de souliers! Disponible ici. Si tu connais une famille que ça pourrait aider, n’hésite pas à lui partager.

  • 🎙️ Podcast – Lancement de la série Pionnières
    Le 7 mai, de 10h30 à midi, on vous présente notre toute nouvelle série de podcasts — avec des membres du Clan en invités! Des récits de familles qui tracent leur propre chemin. Les membres du Clan sont invités à participer en direct pour le lancement. Tous les détails dans l'app.

  • 🌱 Clan vivace – Nouveau Club d'apprentissage libre
    Un espace pour les familles en unschooling ou école maison. Lancement en direct le 27 mai. On cherche aussi des leaders de club – viens co-créer avec nous! Tous les détails dans l'app.

  • 🎪 Clan vivace – Ralliement du 7 juin – Date limite billets
    On a hâte! Un événement co-organisé avec Mères Aventurières. Billets requis (gratuits pour les enfants), à réserver avant le 12 mai, 23h59. Tous les détails dans l'app.

  • 👕 Clan vivace – Réserve ton chandail d’ici le 1er mai
    On doit compléter la commande avant le Ralliement du Clan! Pickup à Montréal, Waterville ou à l'événement. Livraison dispo. Paiement Interac accepté. Visite la boutique du Clan.

 

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11 AVR : TE SENS-TU RÉSIGNÉE OU INDIGNÉE?

 

Bon vendredi! 🌱

Cette semaine la verdure perce la neige.

 

1. Résignée ou Indignée?

 

Idée : Une discussion avec Laurence Stampfler de Mères aventurières m’a menée sur une piste majeure pour le prochain cycle de ma vie.

Elle me parlait avoir perçu deux réactions typiques dans le domaine de l’éducation face à un système dysfonctionnel.

« Y’a des personnes résignées et y’a des personnes indignées. Je ne peux citer de personnes qui opèrent sainement et s’épanouissent dans le contexte actuel. »

L’indignation. Définitivement là où je me reconnais.

Je ne me suis jamais sentie pleinement à l’aise face à ma propre colère.

Je commence à voir à quel point elle est légitime.

C’est l’étincelle d’allumage. C’est l’énergie mobilisatrice.

Ce n’est juste pas un carburant à long terme. 

Ça devient corrosif.

Mais je ne voyais pas d’autre piste, parce que je ne me serais jamais résignée.

Action : Dernièrement je me demandais comment changer de registre émotif.

Entre la résignation et l’indignation, trouver une autre façon de carburer, une autre émotion qui m’habiterait. 

Ça explique une autre partie de la vulnérabilité que j’ai ressentie au podcast de Vanessa Pilon;

je me sentais en transition émotionnelle.

C’est intimidant parce que notre énergie transparaît à la caméra. Et ce que je ressentais me semblait flou.


 

2. L’autre énergie

 

Idée : Citation attribuée à Václav Havel [traduction libre].*

« Hope is not the conviction that something will turn out well, but the certainty that something is worth doing no matter how it turns out. »

La deuxième portion de cette citation a profondément résonné.

La certitude que cela vaut la peine d’être fait, peu importe comment cela se termine.

Agir pour ce qui semble juste. Moralement. Éthiquement. Humainement.

Et pour moi, l’espoir c’est aussi de croire que ça finira bien.

Agir pour ce qui est juste mène au succès.

Tôt ou tard.

Action : Je pensais que ça me prendrait des mois de guérison et de soul searching pour trouver sur quelle “nouvelle” énergie me brancher.

J’ai réalisé que c’est ce qui m’anime déjà depuis plus de 15 ans.

Dédier ma vie à créer pour quelque chose de plus grand, pour le bien, pour améliorer la vie autour de nous, pour honorer le vivant.

C’est une décision que j’ai prise - et reprise.

Nourrie par une source d’énergie qui était là, tout ce temps.

L’élan irrépressible de contribuer. Le dévouement. Peu importe comment je la nommerai.

*Photo par Coconut Lullaby


 

3. À l’aventure

 

Idée : J’avais ce sentiment que je ne pouvais pas me reposer tant que ma mission n’est accomplie. 

J’espérais finir un sprint.

Mais je me retrouve, même pas dans un marathon, dans l’aventure d’une vie.

Allonger l’échelle temporelle de ma quête apaise ma colère. Apporte de la patience et de l’humilité.

Je ressens aussi une solidarité, un sentiment d’appartenance, de plus en plus fort depuis que j’ai réalisé que je n’étais pas seule et que, surtout, je préfère vivre cette aventure avec d’autres.

Ça nourrit aussi une grande curiosité.

Quoi de plus excitant que de se demander “Quelle sera la suite?”

J’adore les phases d’exploration.

C’est mon happy place. Quand tout est possible.

(finalement mon registre d’émotions “positives” est plus riche que je ne le pensais 💕)

Action : On poursuit la production de la Série Pionnières, qui sort ce printemps.

Je veux savoir ce qui anime les autres vivaces.

Dans quel état d’esprit elles avancent.

Comment elles traversent l’adversité.

Je veux connaître leurs histoires.

Valoriser le chemin parcouru.

S’inspirer pour la suite grâce à nos expériences personnelles.


Petites annonces

« Mais pourquoi le merch seulement pour les abonnés?! »

 

Ah oui excellente question!

La merch est pour le clan, pour l'instant, parce que le design actuel est le logo du clan et ça nous permet de tester tout le processus à petite échelle pour commencer. 

Les commandes sont produites à la main par Stéphanie, bénévolement.

On ne fait pas de grandes marges sur la vente des chandails et ce serait peut-être beaucoup de travail d'ajouter plusieurs autres commandes. 

Nos têtes débordent d'idées pour la suite.

On aura je l'espère d'autres modèles et items accessibles à tous.

D’ici-là, si tu es dans le Clan, on a deux modèles disponibles. 100% Coton bio. Faits au Québec.

Boutique accessible avec tes identifiants de l’app.

 

Événement VIVACE

 

Le ralliement annuel du Clan Vivace aura lieu le 7 juin à Saint-Félix-de-Kingsey!

Feu, nature, jeu libre, musique trad, zones créatives et belles rencontres entre familles.

Événement exclusif aux membres.

Gratuit pour les enfants. Camping à prix super abordable.

Pour réserver sa place à l’événement, c’est ici.

*Les portes du Clan sont temporairement fermées pour une mise à jour technique. Si tu veux être avisée dès leur réouverture pour t’abonner, réponds à ce courriel.

 

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04 AVR : C’EST LA FÊTE DE VIVACE!!!

 

Bon vendredi! lundi

Cette semaine je suis en retard mais ça tombe bien, c’est aujourd’hui - 7 avril - l’anniversaire de VIVACE [7 ans] et du Clan [2 ans]. 🥳 🎂 🥰

🤩 Et les trois annonces de la fin sont assez épiques.

 

1. Comment Ç’a commencé

 

Idée : VIVACE a commencé par un podcast en 2018.

On s’appelait renard à l’époque et le podcast, Radio renard.

Comme pour plusieurs autres trucs dans ma vie, j’ai été inspirée par mon grand frère.

Lui et son ami avaient été très early dans le monde du podcast (et de la santé alternative), en créant en 2016 des épisodes pour leur blogue Paléo Québec.

Grâce à eux ce médium en émergence semblait accessible.

Mais je n’aurais jamais pu passer à l’action sans Vincent, qui s’y connaissait en photo, a appris à faire de la vidéo “sur le tas” et, surtout, n’a jamais peur d’avoir l’air poche en commençant quelque chose de nouveau.

  • On a patenté un studio dans notre petit appartement montréalais.

  • Notre équipement était partiellement adéquat.

  • Vincent éditait dans la salle de bain pour limiter le bruit (la toilette en guide de chaise).

  • On a pris une photo de ma soeur, sur notre rue d’enfance, comme couverture. 💕

Action : Je vais apprécier le moment.

Je suis heureuse de me poser aujourd’hui et de regarder tout le chemin parcouru.

C’est difficile pour moi de ressentir de la fierté envers ce que je crée.

Mais je commence à être de plus en plus fière et reconnaissante de persévérer depuis si longtemps.

Tous nos vidéos sont encore en ligne.


 

2. C’est quoi vivace au juste?

 

Idée : La réponse variait si c’est moi ou Vincent qui répondait à la question.

Depuis la naissance du projet, ma vision est de construire une plateforme d’apprentissage en ligne.

🌎 Je rêve de créer l’Atlas du mouvement (et même l’Atlas du jeu), pour répertorier comment les humains bougent et jouent au quotidien partout dans le monde. Spécialement dans les communautés non-industrialisées.

Puis j’ai suivi une formation en collecte de données avec Philippe Jetté il y a quelques années et il m’a apporté une réalisation majeure.

Les traditions ne sont pas faites pour être répertoriées puis archivées sur une tablette.

« Pour être vivante, une tradition doit être vécue et partagée. »

Ça recentrait mon focus sur l’application et la transmission, pas seulement sur de la recherche théorique.

Vincent lui rêvait de créer une communauté privée.

Il voit ça comme l’avenir du web.

Se servir des avantages du numérique pour rallier des gens qui ne peuvent pas toujours se voir dans la vraie vie.

Des espaces privés sans publicités et sans contenu envahissant, centrés sur des intérêts et des valeurs communes.

Il fait lui-même partie d’une communauté de homesteading en ligne qui se retrouve finalement en personne à différents endroits, souvent sans le fondateur!

Action : On est en train de travailler à mettre à jour notre site web et les descriptions de tout ce qu’on fait.

Y’a un filon qui unit finalement nos deux visions.

Celui du savoir collectif, du savoir vivant.

Le Clan vivace, notre plateforme accessible via un abonnement, a évolué comme un espace pour s’inspirer, s’entraider et apprendre grâce aux autres, même sans enseignement formel.


 

3. Messy middle

 

Idée : La semaine dernière on parlait de la résistance à initier des changements.

Y’a aussi la résistance qui surgit en chemin.

Personne n’échappe à ce que Scott Belsky appelle le messy middle.

En plein coeur de l’action, c’est vraiment difficile de distinguer

« Suis-je sur le mauvais chemin… ou sur le bon, mais face à un défi à surmonter? »

La réponse importe parce qu’elle détermine les actions suivantes.

Changer de cap ou persévérer pour grandir à travers l’épreuve?

Action : Accepter la résistance comme partie intégrante d’un processus de création, d’apprentissage ou d’entrepreneuriat.

Ce n’est pas parce que c’est difficile qu’on est sur le mauvais chemin.

Ce n’est pas parce qu’une pratique est naturelle qu’elle est facile à réintégrer aujourd’hui.

La difficulté n’invalide pas nos choix de vie.


Petites annonces

🎟️ La vente de billets commence aujourd'hui. Places limitées.

 

Le ralliement annuel du Clan Vivace aura lieu le 7 juin à Saint-Félix-de-Kingsey!

Feu, nature, jeu libre, musique trad, zones créatives et belles rencontres entre familles.

Événement exclusif aux membres.

Gratuit pour les enfants. Camping à prix super abordable.

Pour joindre le Clan c’est ici.

Pour réserver sa place à l’événement, c’est ici.

Abonne-toi avant le 9 avril à minuit pour sauver 15 %

On s’apprête à faire une grosse transition : Vincent ferme temporairement les portes du Clan vivace pour changer de système de paiement et inscrire l’entreprise aux taxes.

Dès la réouverture, les taxes seront ajoutées sur tous les achats.

Abonne-toi d’ici mercredi pour profiter des prix actuels – sans taxes – et économiser 15 %

✨ NOUVEAU ✨ Chandails en pré-commande dès aujourd’hui

 

La merch est un projet initié et pris en charge par une membre du clan. 🤘🔥

Deux modèles disponibles. 100% Coton bio. Faits au Québec.

Boutique accessible aux abonnés du Clan. Utilise tes identifiants de l’app pour te connecter.

 

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Vincent Simard Vincent Simard

28 MAR : CE QUE J’AURAIS AIMÉ DIRE À VANESSA PILON

 

Bon vendredi!

Cette semaine on a la date et le lieu de notre événement annuel!!! 🥳

 

1. Vulnerability hangover

 

Action : Classique moi en boule après un crash d’énergie, pendant que mon enfant regarde un film de notre “soirée” cinéma alors qu’il n’est même pas encore 5pm.

Je revenais de notre journée dédiée à l’enregistrement avec Vanessa Pilon pour son podcast l’École de la vie*.

Idée : Je ne sais plus où ni quand je l’ai entendu, mais messemble que c’est Brené Brown qui parle de la “gueule de bois” qu’on ressent après avoir partagé quelque chose qui nous fait sentir vulnérable.

Ça fait 7 ans que je crée du contenu avec Vincent pour VIVACE.

Je me sens toujours aussi nerveuse avant, pendant et après un enregistrement.

Je pensais que ça s’estomperait au fil du temps.

Oui, en partie.

Mais si on repousse constamment notre zone de confort, ça veut dire qu’on est constamment dans un nouvel inconfort.

L’inconfort du jour, c’est que je ne me sens pas à mon meilleur présentement.

On est dans une méga phase de transition.

Après un épuisement. Avant les nouveaux projets du printemps. 

Physiquement, je me sens encore pâlotte d’un hiver encabanée.

Émotionnellement, je cherche encore sur quel filon me brancher pour une source d’énergie durable.

Et je m’apprête à être exposée à un podcast génial qui a une grande portée.

Je lui ai nommé d’emblée quand l’enregistrement a débuté.

« Je suis terrifiée ».

*L’épisode sortira ce printemps.


 

2. Résistance

 

Action : Vanessa m’a demandé ce qui pourrait expliquer la résistance qu’on ressent face à de nouvelles idées ou un changement d’habitudes.

Ce que j’aurais aimé lui dire, c’est que j’avais vraiment peur d’entendre que les idées qu’on partage avec VIVACE peuvent être confrontantes et générer de l’inconfort. Chez les autres. Chez elle.

J’aurais aimé avoir le courage de lui poser des questions, lui demander de m’en parler.

Sur le coup, j’ai rapidement réalisé et nommé que je ressens peu de résistance face à la majorité des idées qu’on a testé dans les dernière années, mais que ma frustration vient du fait de ne pas pouvoir exécuter tout ce que j’aimerais comme choix plus sains.

Idée : Ce n’est pas faux mais c’est incomplet.

Je continue de réfléchir à la résistance depuis notre discussion.

J’aurais dû commencer en disant que la résistance est naturelle. 

Ça vient d’un besoin légitime de confort. 

Ça semble faire partie de mécanismes pour préserver l’ordre dans notre vie et dans une culture.

Un changement implique… un changement! Du chaos.

Y’a un coût à passer à l’action. Énergétique, financier, émotionnel, social. 

Puis j’ai pensé à un exemple où je ressentais moi-même de la résistance.

Les fibres plastiques (et autres toxines) dans les vêtements.

Parce que je les aime mes leggings stretch, parce que j’aime magasiner en friperie au lieu d’acheter du neuf, parce que j’ai peur que les alternatives en coton/lin/laine bio recyclée machin machin coûtent cher et que je n’aie pas le budget, parce que j’aime le noir et y’a sûrement des trucs toxiques additionnels dans les teintures pour vêtements… mais bon, merci aux compagnies qui m’ont eu à l’usure en m’envoyant des pubs sur les effets indésirables des textiles sur ma santé. 

En fait, j’ai tellement d’autres réflexions sur la résistance que je vais continuer d’en parler la semaine prochaine.


 

3. Je ne suis pas la mère que je pensais que je serais

 

Idée : Vanessa m’a aussi demandé ça ressemble à quoi un quotidien vivace.

Je me suis sentie « rouillée » en donnant une réponse basée sur l’état actuel de mon quotidien. 

Et je n’ai pas pensé le dire sur le coup.

Beaucoup de mouvements ont quitté ma vie.

Mes résolutions d’entraînement, que j’appréciais au gym ou dans mon salon à Montréal, ont pris le bord.

Notre aménagement à la maisonnette n’a pas tellement évolué depuis deux ans et demi.

Il est même un peu dysfonctionnel.

Y’a des piles de livres et items de bureau qui accumulent la poussière faute de rangement.

Je n’ai pas marché de l’hiver.

Je n’ai pas l’énergie de faire de nouveaux jeux avec mon enfant.

Je comprends les causes. Un mixte de fatigue chronique et de changement de priorités. 

(Focus sur l’humain plutôt que sur l’habitat et les habitudes.)

Mais bref, je ne me sens pas tellement vivace en ce moment.

Action : Juste le nommer est libérateur.

Y’a cette phrase que j’avais dans mes notes comme titre d’épisode de podcast potentiel

« Je ne suis pas la mère que je pensais que je serrais ».

Et quand Karine CA l’a dite durant notre discussion ensemble, j’ai catché que c’était ce type de réflexion qui fait partie de la conscience collective et qui a envie d’être mise en lumière.

Vincent et moi fait un podcast à ce sujet.

Enregistré en direct pour les abonnés. Maintenant disponible. Tu peux l’écouter ici.


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21 MAR : CHEZ QUI ON DÉMÉNAGE

 

Bon vendredi!

Cette semaine on pense à la suite!

 

1. Quand tu as épuisé toutes les possibilités, rappelle-toi ceci : ce n’est pas le cas.

 

Idée : Le sentiment d’impuissance ou de désespoir est l’un des plus difficiles.

Durant ma phase la plus intense d’épuisement, je ne voyais sincèrement pas le bout du tunnel.

Et en même temps, c’est comme s’il y avait quand même en moi un filon de lumière qui me disait que quelque chose pouvait être fait.

Action : S’accrocher à l’idée qu’il y a toujours une solution.

Que même quand on pense avoir tout essayé, évalué toutes les options, il y en a encore au moins une.

*Traduction libre. Citation souvent attribuée à Thomas Edison. Une source indique qu’elle apparaît dans le livre Tough Times Never Last, But Tough People Do! (1983) de Robert H. Schuller.


 

2. Cohabitat dia…

 

Idée : Pour celles et ceux qui n’ont pas encore entendu le punch de notre épisode de podcast « On va cohabiter avec une autre famille », le voici.

On emménage avec nos amis Marie-France et Benoit, co-fondateurs de Diago.

Diago + VIVACE

Avec son humour habituel, Vincent a renommé la conversation messenger qui réunit nos deux familles

Cohabitat Diagace

🤦‍♀️😂

(nom temporaire on s’entend).

Action : On déménage à la fin du printemps.


 

3. Nouveau terrain de jeu 🤍

 

Idée : Notre prochain lieu de vie sera le terrain de jeu parfait pour tester des idées de design actif et de design à hauteur d’enfant.

Il y aura un espace de vie à nous, des espaces partagés et une pièce entière qui deviendra le Studio vivace.

Après des années à tourner dans notre salon, j’accueille avec joie l’espace additionnel.

Action : Le grand défi de design que je souhaite relever, c’est de concevoir des espaces qui répondent à la fois à nos besoins de mouvement (ex. vie au sol… même dans la cuisine) et à notre envie d’accueillir des gens (qui n’ont pas besoin d’être vivaces et qui souhaitent probablement des chaises).

On va documenter le processus de design et l’aménagement.

Prochaine étape : Raffiner les options à partir de mon moodboard de 100 pages. 😅 🤩


 

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14 MAR : RETOUR À LA MER

 

Bon vendredi!

Cette semaine je suis en amour avec la photo #2. 💙

 

1. J’ai réussi à finir un livre!!!

 

Idée : Bon ça me prend maintenant 6 mois finir un livre que j’aurais lu en deux jours avant d’avoir un enfant.

Mais j’ai réussi!! ✊

En plus c’est un livre qui représente un moment marquant pour moi. 

Celui où je reconnecte avec l’artiste en moi.

Seigneur ça sonne quétaine de dire ça de même.

Cet automne, j’ai eu l’impression de tomber dans le puits sans fond du découragement. Vraiment.

Mais les réflexions de Rick Rubin m’ont rappelé quelque chose d’essentiel : la créativité est un filon inépuisable.

Ce n’est pas une ressource qu’on épuise, c’est un courant qui circule en nous.

On ne possède pas cette énergie. Elle nous traverse.

Action : Créer, c’est l’acte de se connecter à plus grand que soi – peu importe comment on l’appelle – et lui donner forme, chacun à notre façon.

Ça me rassure de savoir qu’à tout moment, cette source est accessible.


 

2. L’appel de la mer

 

Idée : Parmi toutes les réflexions inspirantes de Rick Rubin, celle-ci a été la plus marquante pour moi.

« Most who choose the artist’s path don’t have a choice. We feel compelled to engage, as if by some primal instinct, the same force that calls the turtles toward the sea after hatching in the sand. » (p.391)

La plupart de ceux qui choisissent la voie de l’artiste n’ont pas le choix.

On se sent poussés à créer, comme mus par un instinct primaire,

la même force qui appelle les tortues vers la mer après leur éclosion dans le sable.

[traduction libre]

Action : Ma drive est irrationnelle.

J’ai tellement essayé de me l’expliquer, de la justifier aux autres.

Comme si j’avais besoin de rationaliser mon essence pour être valide.

Elle n’a pas à être justifiée.

Juste acceptée.

Je me sens libérée.


 

3. La vague est plus grande que nous

 

Idée : Couchée en boule dans mon lit,

je me suis sincèrement demandé

Est-ce que l’espoir est réel?

Est-ce qu’on peut vivre selon notre vraie nature sans le poids de la résistance?

La réalité, c’est que je ne vais jamais abandonner.

Mais parfois, je me sens brisée. Épuisée. Profondément inquiète.

On est en train d’oublier c’est quoi être humain.

De simples gestes millénaires sont perçus comme des actes de défiance.

Dormir avec son enfant est jugé comme dangereux.

S’asseoir par terre est vu comme primitif.

Marcher pieds nus est devenu un sport extrême.

Peut-être que ça l’est, finalement, dans une société qui dénigre d’où elle vient.

Dans le silence de ce moment, j’ai finalement compris.

Le changement est inévitable.

🌊 Il y a une vague de transformation bien plus grande que nous toutes.

Ça se passe déjà.

Les pratiques ancestrales, les mouvements naturels, c’est déjà le futur de la santé.

  • Plus on enferme les enfants, plus ils nous montrent qu’ils ont besoin d’espace et de liberté.

  • Moins on bouge, plus notre corps nous crie de se mobiliser.

  • Plus le monde devient artificiel, plus on a soif de réel.

C’est l’ouroboros.

Les cycles de destruction sont épeurants, mais

la force de la nature sera toujours plus forte que tout.

Action : On est à un point tournant.

Soit on nourrit le vieux système parce que c’est plus simple à court terme.

Soit on accélère le changement.

Mon choix est plus clair que jamais.


Petites annonces

🟢 « Je ne suis pas la mère que je pensais que je serais » : Notre prochain épisode de podcast pour lancer la nouvelle série.

Enregistrement en direct exclusif aux abonnés.

📅 Mercredi 19 mars 2025, 10h30.

Tu veux l’entendre en primeur? 🎧 Abonne-toi au Clan vivace et assiste à l’enregistrement en direct!

L’événement annuel de VIVACE revient cette année!

On est en mode planif avec une équipe de volontaires. 💚

Ce sera un rassemblement extérieur axé sur la discussion, avec un feu, des zones de jeu et de création pour les enfants (et les adultes) et d’autres surprises!

📅 Date prévue : Fin mai.

Reste à l’affût des nouvelles, les billets seront en vente bientôt.

Grand rassemblement Enfanter l’Évolution 2025

On y sera pour la 4e fois! 🏕️💛

Cette année ma conférence portera sur la vie de clan et l’épuisement lié à l’isolement. (titre catchy à venir 🤓)

📅 18-20 juillet 2025. Billets en vente maintenant.

Rejoins-nous pour des discussions et une bonne dose de connexion humaine.

 

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07 MAR : ÉPUISEMENT ET NOUVELLE SAISON

 

Bon vendredi!

Cette semaine je continue de parler de ce qui me rend inconfortable parce que nommer l’inconfort le dissipe et laisse place au renouveau.

 

1. Parler d’épuisement

 

Action : « Comment ça va Marie-Claude? »

-Fatiguée.

C’est comme ça qu’a commencé la discussion de podcast avec Anne-Marie Casault. *

Le thème était l’épuisement en lien avec l’isolement parental.

Je me suis dit que je parlerais de ma propre histoire au lieu de survoler de la théorie.

Idée : L’affaire c’est que je n’ai pas parlé de mon épuisement pendant des mois,

et je considérais ne jamais le faire.

J’avais honte. Et j’avais aussi trop peur de me faire dire que c’était de ma faute.

Je suis tellement tannée du narratif qui reproche aux mères de “se mettre trop de pression”.

Qui propose qu’on devrait juste “lâcher prise” et “prendre soin de nous”.

J’ai envie de parler du problème majeur du mode de vie actuel :

L’absence des humains qui portent la charge de la famille avec nous.

Prendre soin des enfants seuls, c’est contre-nature.

Devoir se recréer une communauté quasi from scratch, c’est exigeant.

Une société dont le fonctionnement même isole les parents mène à de l’épuisement.

C’est un problème systémique.

Ce n’est pas un problème individuel qui se règle seulement avec du self-care.

Je me sens encore inconfortable d’affirmer ça, comme si c’était de remettre la responsabilité à l’extérieur de moi.

Puis j’essaie de me rappeler la distinction : Je n’ai pas créé l’isolement sociétal. J’ai un pouvoir d’action peu importe les circonstances, mais je ne suis pas toujours la cause de ces circonstances.

La question maintenant devient, comment je retrouve mon pouvoir d’action dans une société dysfonctionnelle?

Bref, je parle de tout ça avec Anne-Marie.

*Diffusion à venir (probablement proche de l’été). On le partage quand c’est publié. 🙂


 

2. Meetup “à la vivace”

 

Action : On a profité de notre déplacement à Québec pour l’enregistrement du podcast pour proposer un meetup improvisé avec les membres du Clan vivace de la région.

J’étais à la fois nerveuse et enthousiaste.

C’est vraiment spécial pour nous de voir autant de personnes “dans le réel” après des années à créer du contenu dans notre salon.

Sans surprise, j’aurais parlé deux heures avec chaque personne. 💚

Idée : Le meetup confirme notre envie de se retrouver en personne de plus en plus.

Y’aura une deuxième édition à l’événement annuel du Clan vivace (la première édition était l’an dernier).

On vise la fin mai.

On est en train de rassembler une équipe de volontaires. 🌱


 

3. Nouvelle Série

 

Idée : Je me suis demandé si j’étais trop épuisée pour démarrer une nouvelle saison de podcast.

Puis j’ai réalisé que créer avait toujours été un moteur de guérison pour moi.

Créer est guérisseur.

Action : Faque voilà. On est de retour en studio avec une nouvelle série de podcast.

La série Pionnières.

Un nom choisi pour désigner les familles et personnes du Clan vivace.

Ça représente bien le travail d’essayer de vivre comme un humain dans une société industrialisée.

On veut rassembler et valoriser les récits de celles et ceux qui osent changer les choses.

Inspirer à l’action avec des idées concrètes.

Et, surtout, comprendre l’esprit de celles et ceux qui ont le courage d’agir à contre-courant.

Par dessus-tout, j’espère que tu le comprendras profondément :

Ton histoire compte.

Les gestes que tu portes au quotidien, même s’ils te semblent insignifiants, façonnent un nouvel héritage pour nos enfants, une nouvelle culture pour notre société.

📅 Premier épisode prévu pour le 7 avril – à l’anniversaire de VIVACE! 🎉 🥳


 

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28 FÉV : POÉSIE POUR QUAND C’EST F*CKIN TOFF

 

Bon vendredi!

Cette semaine, des réflexions sur l’inconfort et l’adversité.

 

01. La parentalité sans tribu

 

Idée : Message d’empathie à tous les parents qui capotent leur vie en ce moment.

Quand la garderie ferme de manière imprévisible, quand l’autre parent est indisponible, quand tous les enfants sont malades en même temps, ou un après l’autre…

Quand y’a pas de grands-parents proches, pas de filet, pas de bras pour nous serrer fort,

mais trop fatigués pour planifier de l’aide pour un répit éphémère.

Quand on coupe dans nos projets personnels, nos loisirs, nos rêves et même nos besoins de base (comme prendre une douche paisiblement),

mais que la vaisselle, le lavage et le ménage, eux, restent.

Et quand le soir venu, y’a pas davantage de temps pour se reposer, pour se recomposer.

Et quand les nuits sont courtes,

mais que la souffrance est interminable.

I feel ya.

Action : Aucune action requise. Juste savoir qu’on est pas tous seuls.


 

02. C’est inconfortable parce que c’est pas humain

 

Idée : C’est épuisant d’essayer de vivre comme un humain dans une culture qui contredit notre nature.

C’est épuisant de se faire dire qu’on veut juste “trop”,

qu’on est perfectionniste, qu’on est idéaliste,

qu’on crée notre propre misère à vouloir appliquer des pratiques plus naturelles.

Parce que la solution c’est de suivre des normes qui nous rendent malades?

Le mal-être est réel. Ce n’est pas une invention de notre esprit. C’est un messager.

Ça me fait penser à une autre citation que j’ai adorée récemment :

Being emotionally unaffected by an upsetting event isn’t resilience, it’s dissociation.

[attribuée à Sarah Boyd]

Action : On doit résister l’envie de nier le problème pour un apaisement momentané, parce que l’inconfort ne va que s’amplifier si nos besoins fondamentaux ne sont pas répondus.


 

03. C’est inconfortable de changer les choses

 

Action : Y’a assurément des options entre “Suivre des normes contre-nature” et “Aller vivre dans une tribu de chasseurs-cueilleurs”.

Mais c’est en agissant qu’on les découvre.

C’est par l’action qu’on crée des solutions.

Pis c’est f*ckin toff parce que le chemin n’est pas encore tracé.

Dit poétiquement : A path is formed by walking.

Idée : Reconnaître que c’est difficile, que c’est pas dans notre tête, que c’est pas nous qui s’inventons des problèmes, mais, qu’au contraire, on les reconnait et on essaie justement de les régler.


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Merci à tous nos nouveaux contributeurs!!!

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21 FÉV : ON A BESOIN D’AIDE POUR QUELQUE CHOSE D’IMPORTANT

 

Bon vendredi!

Cette semaine je change la formule habituelle pour une demande spéciale. 🤍

Si tu aimes l’infolettre,

si Vince te fait rire sur Instagram,

si tu as hâte aux épisodes de podcast,

si un de nos ateliers a changé ta vie.

Si tu comptes joindre le Clan vivace, mais n’a juste pas encore senti d’urgence pour le faire.

💚 C’est maintenant qu’on a besoin de toi.

La réalité, c’est qu’on ferait VIVACE jusqu’à la fin de nos jours. Gratuitement.

Mais faut maintenant s’admettre qu’on est arrivés au bout de nos ressources. 🏳️

 

On a besoin de 10 nouvelles familles dans le Clan pour payer les factures de VIVACE pour le mois.

ET continuer de préparer les projets du printemps, qui s’annonce f***ng nice. 🔥

Si tu le fais avant le 28 février, tu recevras aussi le titre honorifique de

🎖️ Membre d’élite du Clan vivace - Division Lunettes et Résilience financière.


Honneur et gloire au mouvement!


Merci pour ta présence 🤍

Marie-Claude et Vincent

 

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14 FÉV : ÉPISODE SURPRISE!

 

Bon vendredi!

Cette semaine on commence à voir l’empreinte de l’individualisme sur notre esprit.

 

1. Y’a une suite à la vie de clan 🤩

 

Idée : Faque notre rêve de cohabitation se manifeste. On va déménager.

J’ai eu un méga high. J’ai passé des soirées à créer des moodboards pour les différents espaces à aménager.

Ça ravive mon envie d’exprimer notre essence personnelle par le design d’habitat.

De créer une maison vivante, conçue pour le mouvement, avec plein d’espaces de jeu pour Marc-Aurèle.

C’est un défi que je me sens apte à relever même si je n’ai pas encore les compétences manuelles pour concrétiser certaines des idées.

Puis j’ai réalisé que le vrai défi est humain.

La peur n’est pas matérielle.

L’idée de cohabiter fait émerger la peur que d’autres nous voient jour après jour.

Les bons jours, les mauvais jours.

Peur d’être vue, que le pire de nous-même soit exposé, et qu’on soit rejetée.

Action : Le vrai travail est relationnel.

Comme d’habitude, j’étais terrifiée à l’idée de partager certaines émotions et réflexions intimes.

Puis je me suis rappelée que parler des moments difficiles a aidé d’autres personnes dans le passé.

Alors on en a fait un épisode de podcast.

On parle de l’épuisement des derniers mois et du travail introspectif qui a ramené de la lumière.

Épisode complet ici.


 

2. Vu de même

 

Idée : À douze ans, j’ai vu le film Cast Away (😳 yep le film est sorti en 2000!!!).

Et je me suis dit que ça semblait être une vie de rêve.

Plage, palmiers, coconuts… 🏝️☀️🥥

Pourquoi essayer de retourner à la civilisation?

À part le fait que je doutais de ma capacité à survivre,

je me disais aussi que vivre seule sur une île déserte offrait la paix ultime.

En grandissant je me suis souvent décrite comme une farouche introvertie.

Maintenant dans ma trentaine, la dernière chose que je voudrais c’est de vivre seule sur une île.

Encore moins avec un enfant.

Action : Je me suis rappelée récemment que mon émission de télé préférée était l’Ile de Gilligan.

C’est encore cette idée d’être sur une île sauvage et de se débrouiller avec des technologies rudimentaires.

Mais c’est de le vivre avec une gang d’amis.

Dans un même flash d’idées, je revoyais des moments clés de mon histoire personnelle.

Mes plus belles expériences sont celles vécues en groupe.

Jouer dans la rue avec mes amis, les célébrations en famille, mes équipes de sport, mon implication étudiante, mes contrats avec Vincent, les collaborations avec VIVACE.

💥 J’ai compris que n’étais pas aussi introvertie et solitaire que je me l’imaginais.

J’étais juste terrifiée par la complexité des dynamiques de groupe et par l’intimité de l’amitié.

Je suis heureuse de constater qu’il n’est jamais trop tard pour réinterpréter certaines expériences.

Pour changer le narratif sur notre identité.


 

3. 😅

 

Idée : Ma soeur excelle à me partager des publications relatable.

Par ce simple vidéo j’ai enfin perçu tout le ridicule de mon entêtement à faire certaines choses seule.

J’ai perçu en moi cette croyance que demander de l’aide est une faiblesse, comme si c’était d’admettre que je ne suis pas capable de faire quelque chose… et que je devrais en être capable.

À bien y regarder, j’ai vu d’autres peurs et peines.

La triste croyance que je ne mérite pas d’aide.

La triste méfiance que les autres ne feront pas le travail aussi bien que moi.

La peur de me faire dire non.

La peur de sembler needy.

Peu importe la raison, je crois qu’on ne réalise pas la portée de ces peurs.

On le rationalise, on le formule sous des croyances “positives” :

Je suis débrouillarde. Je suis indépendante.

Je vois maintenant comment c’est le résultat d’une société qui valorise l’ “autonomie” au plus jeune âge davantage que le réel esprit de collaboration. Qui présente souvent l’engagement comme une entrave à notre liberté personnelle.

On finit par essayer de se convaincre qu’on n’a pas besoin des autres pour vivre.

C’est non seulement faux, c’est une illusion.

Même en vivant isolée, notre savoir et nos objets viennent de quelqu’un. De plusieurs quelqu’uns qui ont su se coordonner pour nous apporter du soutien, même par le billet de transactions qui semblent impersonnelles.

Action : À l’aube de la cohabitation, je veux faire face à ces peurs et travailler à les remplacer par une nouvelle croyance.

On est mieux avec les autres.

Je vais l’écrire dans notre manifeste de famille. Je vais l’accrocher sur un mur.

Ça fait partie des réalisations qu’on élabore dans le dernier épisode de podcast.


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07 FÉV : TÉLÉ OU NE PAS TÉLÉ?

 

Bon vendredi!

Cette semaine on se demande si les émotions générées via des écrans sont moins réelles.

 

*Rappel : Podcast en direct avec Vince pour parler du projet de cohabitation.

🟢  Mardi 11 février à 10h00, EN DIRECT, heure du Québec.

Le visionnement en direct est exclusif aux membres du Clan vivace 🫶

📼 La discussion sera diffusée en podcast ensuite.

 

1. JE VAIS M’ACHETER UNE TÉLÉVISION

 

Action : L’autre jour j’ai regardé la prestation d’Hermanos Gutiérrez à KEXP sur repeat pendant des heures. Regardé, pas seulement écouté.

Ça m’a tellement fait du bien.

Je suis en train de me demander si on veut une télé à la maison finalement, pour voir les musiciens quand j’écoute de la musique.

Idée : Les écrans sont de plus en plus critiqués.

Est-ce qu’écouter de la musique sans visuels (seulement le son) est réellement plus naturel?

Pour la quasi totalité de l’histoire de l’humanité, quand on entendait de la musique, on était au même endroit au même moment que les humains qui la jouaient.

Même si les écrans ne recréent pas l’expérience participative de la musique en direct, ils captent tout de même une partie du réel et répondent à un besoin viscéral :

Voir d’autres humains en mouvement.


 

2. C’est où chez moi?

 

Idée : Ce qui me fascine dans la musique d’Hermanos Gutiérrez, c’est ce sentiment de vivre un roadtrip à travers des paysages désertiques.

Et on apprend que c’est le fruit d’une intention consciente.

Dans une portion de son entrevue à KEXP, Alejandro Gutiérrez partage une citation de Pharrell :

« Chords are coordinates. »

Les accords sont des coordonnées.

On entend une note et, instantanément, on est transporté ailleurs, quelque part dans notre esprit.

Les deux frères expliquent avoir été inspirés depuis leur enfance par la musique d’Amérique latine, notamment de l’Équateur, pays d’origine de leur mère, et par les films western américains.

Les grands artistes savent capter l’essence d’un lieu et la traduire en sons et en images. Ça me fascine.

Depuis des années, j’essaye de comprendre la nature humaine. Ce qui nous définit. Ce qui est universel.

Cette citation m’a fait voir autre chose : comment un trait universel — créer de la musique — peut s’exprimer de façon profondément personnelle.

Ce qu’on crée est ancré dans un territoire, celui qui a marqué notre histoire.

Action : Ça m’a amenée à réfléchir à ma propre territorialité.

C’est où, chez moi ? Comment est-ce que ça se reflète dans ce que je crée?

Je me suis sentie moins déracinée.

J’ai vu mes lieux de vie et ceux de mes ancêtres. Évidemment que je viens de quelque part!

Je ressens le besoin de me recentrer sur mes expériences personnelles, sur ce qui m’a façonnée, et de laisser ça guider mes projets.

Et surtout, encourager les autres à faire de même.


 

3. Les écrans ne sont pas le problème

 

Idée : Terrée dans mon appartement, un demi-sous-sol crado, j’ai complété beaucoup de travaux de mon Bac en écoutant les DVD de Friends sur la vieille télé cathodique récupérée de mon grand oncle.

C’était ma manière de rentrer dans un flow créatif.

Je ne réalisais pas, à ce moment-là, à quel point je me sentais seule.

J’ai compris récemment.

Le mois dernier, j’avais besoin d’apaisement.

Tout ce que je voulais, c’était rester couchée en boule dans mon salon à regarder des films.

🌊 Mais la culpabilité venait me saluer par vagues.

Ça me semblait plus “noble” de sortir prendre l’air que de rester devant un écran à l’intérieur.

À un certain point, j’ai réussi à identifier et à honorer mon besoin du moment.

Ça ne me tente plus de marcher toute seule dans un champ de maïs vide.

J’avais besoin de “voir du monde”… sans avoir l’énergie de solliciter quelqu’un ou d’organiser une rencontre.

Pas étonnant que l’âge d’or de la télévision était composée de sitcoms et de talk shows.

Des gens qui parlent ensemble. Qui nous tiennent compagnie.

Action : Enlever les écrans ne fait pas apparaitre des gens.

Ça ne règle pas le problème de l’isolement.

Ça nous met face à lui.

Les écrans ne sont pas le problème.

Enlever les écrans n’est donc pas la solution.

La vraie question c’est Pourquoi il n’y a plus d’humains dans mon quotidien… et comment je fais pour retrouver ce que je cherche vraiment?


 

C’EST QUOI LE COURRIER?

C’est la première infolettre sur le design actif à la maison. Chaque vendredi, on partage trois idées qui ont inspiré trois actions. Un courriel qui se lit en trois minutes.

 
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Vincent Simard Vincent Simard

31 JAN : ON A REÇU UNE INVITATION INATTENDUE

 

Bon vendredi!

Cette semaine on reprend où on s’est laissés et on annonce la suite :)

 

1. Ce que j’ai retenu de la discussion avec Laurence

 

Action : La dernière discussion de l’année était en compagnie de notre amie et collaboratrice Laurence Fournier-Campeau.

La guérison est le thème qui a émergé en 2024.

J’ai dû m’admettre qu’il était difficile d’avancer, d’instaurer de nouvelles habitudes actives, alors que je me sentais figée dans mon propre corps.

J’ai dédié plusieurs infolettres à mes réalisations sur les expériences traumatiques (archives complètes ici).

Et on a accordé plusieurs rencontres virtuelles du Clan vivace pour reconnaitre ce qui nous habite et retrouver l’espoir d’aller mieux.

Idée : Laurence m’a permis de réaliser que la guérison par le corps est de ré-enseigner au corps de se sentir en sécurité dans le moment présent, plutôt que de chercher à réécrire ce qui s’est passé.

J’ai réalisé à ce moment que je repensais souvent à mon expérience d’enfantement traumatique en me disant

“Peut-être que je n’aurais pas dû me sentir comme ça”,

“Peut-être que j’exagère”,

“Peut-être que je suis juste trop sensible”.

Comme si ce que j’ai vécu n’était pas réel.

Comme si ce que j’ai ressenti n’était pas légitime.

Comme si guérir signifiait de me convaincre que je n’avais aucune raison d’aller mal.

Et pourtant, je percevais enfin mon état d’hypervigilance, comme si la menace était encore là, à chaque instant.

Je vais explorer les moyens pour que mon corps ressente profondément :

“Ce que j’ai ressenti est personnel et légitime. Je suis en sécurité maintenant. “


 

2. Résolutions ou recueillement?

Marc-Aurèle endormi avec une quenouille dans chaque main sur les épaules de Vincent.

 

Idée : Je trouve un peu étrange la course aux résolutions le 1er janvier, au creux de l’hiver, alors que la nature encourage la dormance.

La réactivation de mon corps est plus naturelle en moi au printemps. 🌱

Action : J’étais curieuse de savoir si le nouvel an était historiquement célébré à la même date.

J’ai été surprise de découvrir que c’est all over the place.

Le Nouvel An est célébré à différentes saisons, de l'automne à l'été selon l’hémisphère, les cultures et les époques.

Nouvel An celtique : Le 31 octobre / 1er novembre (automne)

Nouvel An maori (Nouvelle-Zélande) : Fin juin - début juillet (hiver)

Nouvel An romain : Mois de mars (fin de l’hiver)

Nouvel An chinois : Janvier ou février (printemps)

Nouvel An thaï traditionnel : Mi-avril (été)

On va donc commencer à instaurer nos propres rituels saisonniers.

L’hiver sera dédié au recueillement.


 

3. On a reçu une invitation inattendue

 

Idée : On a terminé la série de podcasts Vie de clan avec la conviction encore plus forte que l’avenir pour notre famille est de cohabiter. De tisser notre vie avec d’autres, de partager des charges et des ressources.

Mais le projet me semblait si complexe, je n’avais plus d’attentes, malgré mon empressement, sur l’échéancier de la chose.

Action : Un ami m’a encouragée à énoncer mes rêves sans retenue, en insistant qu’ils pourraient se concrétiser bien plus vite que je le pensais.

Sa confiance en notre exercice de manifestation a éveillé en moi beaucoup de joie.

J’ai dédié une bonne partie des derniers mois à clarifier mes valeurs,

à raffiner ma vision de ce que je souhaite pour ma famille et pour VIVACE.

Coaching, collages photos, moodboards, méditation, écriture, discussions…

On a vu une opportunité qu’on ne percevait pas avant.

La vie est embarquée dans le jeu à partir du moment où on s’est décidé à faire un move.

Après plusieurs revirements de situation significatifs,

ça se confirme : On va cohabiter avec une autre famille.

👇 On documentera le processus, à commencer par un épisode de podcast surprise pour finalement compléter la Série Vie de clan.


Petites annonces

Vie de clan : Épisode de podcast surprise

On va discuter en direct du projet cohabitation pour partager plus de détails, notre vision, nos réflexions, nos peines et nos joies.

🟢  Mardi 11 février à 10h00, EN DIRECT, heure du Québec.

Le visionnement en direct est exclusif aux membres du Clan vivace 🫶

On va répondre aux questions et juste jaser avec le monde présent. 💚

📼 La discussion sera diffusée en podcast ensuite.

 

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20 DEC : LA PLUS GRANDE NOUVELLE DE 2024

 

Après les chamboulements personnels de l’été et de l’automne, j’ai reçu l’invitation par la vie de me déposer et de me réaligner pour la suite.

J’adore créer avec VIVACE et je sais que je veux créer jusqu’à la fin de mes jours.

J’entends l’appel pour continuer avec plus de clarté et de simplicité, d’abord en moi, puis pour les autres.

Voici trois constats personnels qui ont mené Vincent et moi à imaginer une nouvelle expérience pour le Clan vivace 💚

Après 6 ans à explorer le mouvement tout en partageant nos découvertes via du contenu gratuit, on a eu l’élan de créer des offres qui ramènent notre philosophie de mouvement dans le concret.

CLAN VIVACE : une communauté privée pour se retrouver entre familles pionnières d’une vie riche en mouvements

CLUBS : Programmes d’accompagnement pour répondre à la grande question “Comment je fais pour ramener X mouvement naturel dans mon quotidien?”

01. Mon premier constat suite à ces expériences et à un an d’épisodes de podcasts sur la vie de clan, c’est que le savoir est collectif.

Je ne me suis jamais sentie à l’aise dans la posture d’enseignante.

Je préfère le rôle d’exploratrice avec le sentiment qu’on apprend toutes ensemble et s’inspire les unes les autres.

Je préfère travailler en équipe et je réfléchis aux façons de rendre l’apprentissage interactif.

02. Mon 2e constat est que je me sens perpétuellement déchirée entre approfondir des thématiques ou couvrir des nouveaux territoires.

Je ressens l’envie de revenir à un format de transmission plus simple,

donc plus rapide à créer, afin d’aborder davantage de mouvements et de pratiques via nos Clubs.

03. La multiplicité des programmes implique beaucoup de promotion et je préfère accorder mon temps à l’exploration et à la création.

Ces réalisations inspirent directement le modèle de VIVACE.

On a envie d’un seul espace où se retrouvent les programmes et la communauté.

Ça simplifie ton expérience et la nôtre.

 

À partir de maintenant, tous les membres du Clan auront accès aux Clubs créés à ce jour et aux futurs Clubs.

✅ Club des Pieds sauvages (comment transitionner vers une vie pieds nus)

✅ Club Pipi nature (comment se préparer pour l’hygiène naturelle aka la vie sans couche)

✳️ Et plus de Clubs thématiques à venir.

 
 
 

Tout le contenu des clubs est maintenant directement accessible dans l’app privée.

Pourquoi joindre le Clan vivace?

💚 Le Clan c’est aussi une communauté de familles vivaces qui comprennent et t’encouragent dans tes choix de vie.

L’app privée du Clan te permet de partager tes idées et de recevoir des conseils sans être bombardé.e de publicités et de contenu indésirable comme sur les médias traditionnels.

Pourquoi joindre maintenant?

Le Clan vivace vit un renouveau et d’autres nouveautés seront annoncées en 2025.

Pour refléter le nouveau concept, on va augmenter le prix de l’abonnement annuel à 127 $ à partir du 1er janvier 2025.

Tous les membres qui s’abonnent avant le 31 décembre à minuit garderont le prix actuel de 77 $/an pour leur renouvellement… à vie!

 
 

Merci encore pour ta présence!!! au plaisir de te voir dans le Clan!

Joyeuses fêtes!

- Marie-Claude et Vincent

 

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29 NOV : DERNIER COURRIER ET OFFRES SPÉCIALES

 

Bon vendredi! ❄️

Ceci est la dernière infolettre de 2024.

Je prends une pause jusqu’en 2025 pour guérir, me déposer et me reposer.

Check jusqu’à la fin, les petites annonces sont assez épiques pour finir l’année. ✌️

 

1. Retour vers le FUTUR

 

En regardant en arrière pour évaluer le chemin parcouru depuis 8 ans,

je m’attendais à ne voir qu’un méga zigzag rempli de détours.

Finalement j’avançais (presque) en ligne droite. 😂🤦‍♀️

En 2016 je pitchais renard (notre nom avant VIVACE) au Sommet Génération plein air de MEC, une fin de semaine incroyable initiée par la compagnie pour rassembler les entrepreneurs dans le domaine du plein air.

J’y étais en compagnie de ma partenaire et co-fondatrice de renard, Priscilla.

Elle a participé à la fin de semaine de camping enceinte de son 3e.

Ensemble on parcourait déjà les événements et salons de plein air du grand Montréal.

Cet été là, on magasinait un paddle board géant pour qu’elle puisse faire des excursions avec ses 3 enfants ET son chien.

Cet hiver là, on faisait de la pêche sur la glace en famille.

🔥 Son esprit d’aventure et sa débrouillardise animent encore VIVACE.

Inspiré du mode de vie de Priscilla, la vision pour renard était une plateforme pour faciliter la vie d’autres parents qui souhaitent jouer dehors davantage.

Je ne me rappelle que d’une seule phrase de notre pitch complet au sommet de MEC :

se connecter à soi, aux autres, à la nature.

Ce sont les notes sur ma feuille qui m’offrent un aperçu de ce que j’ai dû dire cette journée-là.

« Renard est un nouveau média qui simplifie l’organisation d’activités physiques extérieures en famille.

Notre magazine offre de l’information pratico-pratique sur quoi faire, comment s’organiser et ce que ça prend (temps, budget, équipement…). »

Quand je retrace les autres morceaux de notre histoire, j’ai l’impression de faire un cercle complet👇


 

2. Un objet à la fois

 

L’aventure entrepreneuriale ne concordait plus avec la réalité familiale de Priscilla. Elle a quitté renard en bons termes (on a même fait un podcast ensemble plus tard).

La même saison je rencontrais Vincent.

Deux ans plus tard on s’associait pour renard.

Un des premiers formats qu’on a réalisé ensemble s’appelait le “Studio”.

On a fait un vidéo en direct chaque semaine (ou presque) pendant plus d’un an.

La plupart des studios portaient sur l’influence d’un objet sur nos mouvements.

On montrait aussi ce qu’on testait dans notre quotidien.

On ne pensait pas monétiser notre projet en recommandant des produits puisque notre obsession du moment était de se départir du plus grand nombre d'objets possible justement! 😅


 

3. Home is wherever I’m with you 🎶

 

Au fil du temps, nos questions portaient de moins en moins sur le matériel et de plus en plus sur l’humain.

On avait besoin d’explorer la question fondamentale

« Pourquoi l’humain bouge? »

Qu’est-ce qui fait, qu’en nous, on ressent l’élan de bouger?

Qu’est-ce qui menait nos ancêtres à l’action?

Étrangement je ne voyais pas comment financer une question philosophique.

On n’a rien vendu via notre entreprise pendant des années.

On faisait des jobines on the side pour financer nos activités.

On a même été lutins de Noël à l’aéroport de Montréal.

Plus les années passent et plus je suis fière qu’on ait toujours travaillé avec autant de coeur.

(une autre façon de dire qu’avant j’aurais eu trop honte pour partager ces photos 😂)

J’aurais préféré ne pas passer par autant de précarité financière,

mais le plus précieux pour moi c’est encore de créer avec Vince à mes côtés.

Man, oh man, you're my best friend
I scream it to the nothingness
There ain't nothing that I need. Home

Finalement, après plusieurs années à étouffer notre approche, les objets reviennent dans notre modèle. 👇


 

Cinq Petites annonces

01. L’équipe de VIVACE grandit

 

👋 Stéphanie à gauche, Laurence à droite.

Je me sens vraiment privilégiée de travailler bien entourée, c’est mon rêve inavoué de former une équipe avec des amis.

On vous partage ce qui se matérialise enfin après plusieurs mois de travail.

02. Guides de magasinage maintenant gratuits!

 

Laurence et Steph nous ont permis de faire des bonds de géants cet automne.

Elles ont entre autres mis sur pieds un nouveau système de partenariats de marques qui nous permettra maintenant de soutenir notre contenu gratuit.

« Qu’est-ce que tu recommandes comme divan de jeu? comme futon? comme bottes? souliers? livres?»

Ce sont les questions qu’on reçoit le plus souvent.

Nos recommandations de produits sont maintenant accessibles *gratuitement* en tout temps ici.

❄️ Tu y trouveras des options de bottes d’hiver, bottes de pluie, bas et pantoufles minimalistes pour toute la famille.

🌱 Les souliers et sandales minimalistes seront ajoutés avant le printemps.

🤩 On ajoutera bientôt des recommandations de livres et d’autres items pour la maison.

03. Attendais-tu une promotion pour acheter un divan de jeu?

On a enfin ficelé notre partenariat avec Go Coconut! 🥥

Le code promo VIVACE te donne 20% de rabais durant le Vendredi fou.

🫶 en utilisant le code vivace pour ton achat tu nous aides aussi à financer notre contenu gratuit.

On n’avait jamais endossé une marque publiquement jusqu’à maintenant, mais on est fan de la compagnie québécoise fondée par un couple de parents-entrepreneurs.

En plus leurs divans de jeu sont fabriqués à 10 minutes de chez nos parents à Laval.

On est même allés les rencontrer.

Vendredi Fou Go Coconut

Utilise le code promo : VIVACE

Valide à partir d’aujourd’hui

Vendredi 29 Novembre à 00h01 jusqu'au Lundi 02 Décembre à 23h59.

 

04. CLAN VIVACE : Abonne-toi avant le 1er janvier 😉

Le Clan vivace vit un renouveau et d’autres nouveautés seront annoncées en décembre.

Pour refléter le nouveau concept, on va augmenter le prix de l’abonnement annuel à partir du 1er janvier 2025.

Tous les membres qui s’abonnent avant ça garderont le prix actuel de 77 $/an pour leur renouvellement… à vie!

Tu aimerais devenir membre? Clique ici pour découvrir tous les bonus actuels.


05. Dernier ralliement de 2024 en bonne compagnie 💕

 

J’ai envie de conclure l’année en compagnie de ma précieuse amie et collaboratrice Laurence.

🤓 Tu la connais peut-être déjà comme notre Footnerd en chef.

Bien d’autres thèmes que les pieds la fascinent.

Avec elle, on peut parler des mouvements de CHAQUE partie du corps.

Avec des points de départ différents, nos chemins se rejoignent pour parler de guérison.

De guérison par le corps.

On va parler des approches qui nous permettent de se reconnecter à notre corps, de l’habiter réellement et de se soigner pour de vrai.

💚 Ralliement 16 du Clan vivace : Discussion en direct avec Laurence sur la guérison par le corps.

Lundi 9 décembre, 10h00.

Déjà membre du Clan? Joins l’événement sur l’app.

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22 NOV : LE GUÉRISSEUR BLESSÉ

 

Bon vendredi!

Merci à toutes les personnes qui ont pris un moment pour m’écrire la semaine dernière.

C’est l’infolettre qui a suscité, à ma grande surprise, le plus de réactions.

C’est quasi impossible de prédire ce qui résonne avec les autres.

J’ai terminé d’écrire peu de temps avant d’aller me coucher.

J’y ai repensé toute la nuit.

La majorité des cas quand je “lance quelque chose dans l’univers” je me sens vulnérable et remets en question chacun de mes mots.

Je continue de me laisser guider par le conseil d’Hemingway :

Write hard and clear about what hurts.

 

1. Le guérisseur blessé

 

Idée : Dans une de ses entrevues (je ne me rappelle plus laquelle), le psychologue Peter A. Levine mentionne la notion de wounded healer.

Le soignant ou guérisseur blessé.

Je ne connaissais pas cette expression, mais ça résonnait déjà en moi.

Mon père m’a dit à quelques reprises que les psychologues sont aussi “fuckés” que les autres, qu’ils sont dans la profession pour se guérir eux-mêmes.

Je n’ai jamais ressenti le besoin de confirmer ou d’invalider cette hypothèse.

Je percevais que moi-même dans mon domaine, j’y étais délibérément pour adresser une problématique personnelle.

J’ai aimé l’expression du guérisseur blessé alors j’ai fait une classique recherche sur le web pour savoir si son origine était connue.

Je trouve l’histoire si belle, j’ai simplement envie de la partager.

La notion wounded healer a été popularisée par le psychiatre suisse Carl Jung, basée sur Chiron, un centaure de la mythologie grecque.

Chiron était un enseignant et un guérisseur reconnu pour sa sagesse.

Pendant une bataille, il est accidentellement touché par une flèche empoisonnée.

Il n’en meurt pas mais sa blessure incurable génère une douleur insupportable et persistante.

Les interprétations de l’histoire de Chiron sont riches et multiples.

L'une des idées importantes est qu'un thérapeute ou un soignant qui prend conscience de ses propres souffrances peut développer une empathie profonde, ce qui lui permet de mieux comprendre et accompagner les autres dans leur processus de guérison.

Action : Je réalise en écrivant cette infolettre qu’un réflexe courant est de vouloir cacher nos blessures.

On les voit comme des imperfections, des sources de honte.

N’est-ce pas fascinant de renverser notre narratif interne et de plutôt voir nos expériences difficiles comme une véritable force qui a le potentiel de nous lier sincèrement aux autres?

Ça devient alors intéressant de se demander quelle est cette blessure enfouie qui gagnerait à être mise en lumière?


 

2. Pour qui je le fais?

 

Idée : Au fil des ans, quand je me suis demandé “Pour qui je fais VIVACE?” ma réponse initiale était “Pour mes parents”.

Pour leur éviter une mort subite comme mes grands-pères ou une détérioration triste et lente comme mes grands-mères.

J’étais terrifiée à l’idée de les perdre d’une manière qui me semblait injustifiée, puisque ces conditions me semblaient curables.

Quand Marc-Aurèle est arrivé dans notre vie, on s’est dit “On le fait pour notre enfant”.

Je sentais que le faire pour des gens que j’aime était une quête assez personnelle.

Étrangement je n’arrivais pas à percevoir comment ma quête était personnelle dans le sens de “en lien directement avec moi ici et maintenant”.

Une de ces raisons est que je voyais ma blessure principale (l’anxiété) comme un trait de personnalité immuable, une défaillance personnelle inexplicable.

Une autre raison fondamentale est que je m’ancrais dans le domaine de la prévention, pas dans celui de la guérison.

Je ne percevais pas mon anxiété comme une maladie chronique, donc pas comme quelque chose qui se guérit.

Et puis la profondeur et l’étendue de mon anxiété me semblaient si embarrassantes, c’était sérieusement inimaginable d’en parler ouvertement.

Je suis reconnaissante que des années de recherche aient créé des craques dans mes croyances et m’aient finalement convaincue que la santé mentale c’est pas dans la tête et que la guérison a sa place dans mon modèle.

Action : J’ajoute ces nouvelles questions à mon kit de réflexion.

Pour qui je le fais?

Qu’est-ce que je cherche à guérir?

Comment me guérir moi-même peut aider d’autres personnes?


 

3. Guérir par le corps

 

Idée : Bessel van der Kolk, une référence mondiale sur la guérison des traumas, est repassé à un podcast que je suis alors que je venais de raviver son travail dans mon esprit.

On aime toutes ce genre de synchronicité non?

Il explique au Dr.Chatterjee que le trauma ne doit pas être considéré comme une histoire du passé.

Si on souffre d’un trauma en raison d’une expérience passée, ça a des effets concrets dans notre vie en ce moment même.

Le psychiatre spécifie que le titre de son livre “The Body Keeps the Score” ne veut pas simplement dire que le corps se souvient comme si c’était un souvenir intangible.

Au contraire le corps ressent encore, vit encore, ce qu’on a vécu.

Le trauma se manifeste concrètement dans nos tensions musculaires, notre posture, nos réactions, nos comportements.

Immédiatement j’ai senti la différence en moi.

Quand je vois le trauma comme un événement externe du passé, je me sens impuissante.

Comment changé ce qui est déjà arrivé dans un contexte où je ne me sentais pas en contrôle?

Quand je vois le trauma comme une expérience actuelle qui se manifeste non seulement dans mes émotions mais aussi dans mes actions, ça devient réel et beaucoup plus facile à adresser.

(Parenthèse : Je suis encore inconfortable d’utiliser le mot trauma pour moi-même. Ça me semble fort comme mot. Je sais que d’autres ont vécu pire. Mais bon, j’apprends à ne pas invalider ce que je ressens non plus. La majorité des intervenants dans le domaine prennent la peine de spécifier de ne pas se comparer, de ne pas hiérarchiser la souffrance, pour plutôt se concentrer sur l’empreinte de nos expériences difficiles sur nous.)

Action : Bessel van der Kolk propose que, puisque les traumas s’ancrent dans le corps, c’est par le corps qu’on peut libérer les tensions et faire place à une nouvelle perception de nous-même.

J’ai une liste d’approches thérapeutiques et de soins somatiques que j’aimerais essayer.

Je prends une pause de création d’une durée indéterminée pour accorder du temps à ces explorations personnelles.

La semaine prochaine ce sera la dernière infolettre de 2024 et le ralliement du Clan vivace de décembre sera le dernier ralliement de l’année.

On pensait annoncer la nouvelle série de podcast également, mais on patiente à 2025.

Je poursuis sur ce thème d’ici-là. 👇


Petites annonces

💚 Ralliement 16 du Clan vivace : Discussion en direct avec notre partenaire Laurence sur la guérison par le corps.

Lundi 9 décembre, 10h00. (plus de détails la semaine prochaine)

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Si le thème t’interpelle, tu aimeras aussi les discussions précédentes avec Charlotte Fortier d’Enfanter l’évolution et Malika Bonapace sur la guérison de trauma.

 

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15 NOV : LA PARENTALITÉ N’EST PAS INTUITIVE

 

Bon vendredi!

Cette semaine on réfléchit à ce qu’on sait déjà et à ce qu’on apprend.

 

1. infinie et limitée à la fois

 

Idée : Une infinité de mots pour décrire un ressenti universel.

L’intuition.

Un sentiment de ce qui est juste et bon.

Une voix intérieure parfois diffuse parfois limpide qui nous guide.

Je sens sa présence, messagère ou force divine intemporelle, dans toutes les sphères de ma vie.

Action : J’ai surestimé l’intuition durant ma maternité. On dirait que je me sens mal de dire ça.

J’aimerais croire que tout est en moi, toujours.

Mais je ne peux m’empêcher de ressentir des trous dans ce que je sens que je devrais savoir.

Je ne savais pas comment tenir un nouveau-né.

L’allaitement s’est avéré tellement plus compliqué que prévu.

On fait du co-dodo depuis trois ans et, encore à ce jour, je me demande si certaines nuits auraient pu être moins pénibles.

Je n’ai pas toujours cherché de l’aide.

Je me disais que ce qui est naturel viendrait naturellement.

Je ne savais pas ce que je ne savais pas sur l’intuition.

Sans nier sa présence, ça me semble nécessaire de dessiner un portrait plus juste de sa portée. 👇


2. La maternité s’apprend

 

Idée : Une maman gorille en captivité ne savait pas comment allaiter son bébé.

J’ai entendu cet exemple fascinant pour la première fois dans une conférence de Malika Bonapace.

En cherchant la source originale, je suis tombée sur une histoire similaire détaillée et récente - août 2024 - du zoo de Dublin.

Une orang-outan enceinte s’est fait enseigner à allaiter dans l’espoir que son futur bébé reçoive les soins nécessaires à sa survie.

Elle avait perdu deux bébés dans le passé, faute d’avoir les compétences maternelles requises.

Le personnel du zoo lui a montré des vidéos d’autres mamans orangs-outans en train de nourrir leur bébé. Un groupe d’allaitement de la région a même fait des démonstrations devant elle pendant des mois.

Finalement, bien que la maman ait démontré de la tendresse envers son nouveau-né, elle ne réussissait pas à le placer dans la bonne position pour l’allaiter et le zoo a décidé de nourrir le bébé au biberon.

Action : C’est essentiel de se rappeler qu’on est des primates et qu’on vit nous aussi en captivité.

Ça explique tellement de facettes de la détresse parentale actuelle.

Je voyais initialement la captivité comme l’absence de nature.

J’ai finalement compris qu’un habitat sans humains est aussi un environnement dénaturé.

Les membres d’une tribu ne sont pas juste un renfort physique ou un soutien émotionnel.

La tribu porte aussi le savoir.

C’est grâce aux autres qu’on devient humain.


 

3. L’instinct d’apprendre des autres

[Titre original : The Secret of Our Success]

 

Idée : Joseph Henrich propose que le succès de notre espèce repose moins sur le génie individuel que sur notre capacité à accumuler et à transmettre du savoir d’une génération à l’autre.

Il illustre ses idées avec de nombreux récits de naufrage.

Même des groupes composés de dizaines de marins intelligents, habiles et aptes à collaborer finissent souvent par dépérir, puis mourir, lorsqu’ils sont confrontés à un écosystème inconnu.

Incapables de se nourrir, de se vêtir, de se protéger des intempéries… alors que les peuples natifs de la région s’épanouissent dans le même environnement.

On ne naît pas avec un programme intégré qui nous dit exactement quelles plantes sont comestibles ou toxiques.

Ce savoir, on l’obtenait autrefois de nos aînés ou des personnes plus expérimentées.

Ce savoir est beaucoup trop vaste pour être reproduit par un seul humain à l’échelle de sa vie.

La nature nous a dotés de mécanismes qui nous permettent de l’acquérir et de le transmettre.

On est programmés pour apprendre des autres, guidés par un instinct qui nous oriente vers les bonnes personnes, celles qui peuvent nous enseigner ce qui est essentiel à notre bien-être et à notre survie.

Action : Ces idées me semblent tellement fondamentales, je ne pourrai jamais me fermer la trappe.

Je ne supporte pas le discours qui reproche à la nouvelle génération de mères d’être trop perfectionnistes, de s’épuiser à rechercher une approche parentale réfléchie et de se créer une anxiété de performance en voulant adopter des pratiques naturelles.

Les nouvelles mères sont simplement à la recherche de modèles pour combler leurs besoins fondamentaux et ceux de leur enfant.

On est programmées pour ça.


 

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08 NOV : CE QUI NOUS HABITE SE MATÉRIALISE

 

Bon vendredi!

Cette semaine on trace un portrait de l’intangible.

 

1. QUESSÉ QUE L’EMPREINTE IMMATÉRIELLE

 

Idée : La semaine passée j’ai mentionné LA chose que j’ai retenue de mon mémoire de maitrise.

Si j’avais à définir plus précisément ce qu’est la communication éco-responsable, je me baserais sur ce que les agences en France m’ont fait réaliser.

01. Sans surprise, ça consiste à adresser notre empreinte matérielle :

Vendre moins de crap et réduire l’empreinte environnementale de nos campagnes de com.

02. C’est aussi, et c’est là la grande réalisation pour moi, d’assumer notre empreinte immatérielle :

Les communicateurs ont la responsabilité de l'impact de leurs messages sur les esprits.

Les mots, les images, façonnent notre représentation du monde.

Action : L’empreinte immatérielle, c’est la dimension qui me semble la plus fascinante à adresser avec VIVACE même si elle est archi complexe et intangible.

Nos institutions, nos structures sociales, nos modes de vie, ne sont que le reflet de nos croyances.

On matérialise ce qu’on croit qu’est, ou devrait être, le monde.

Si on change nos croyances, si on commence à imaginer un monde différent, on commence à matérialiser un monde différent.


 

2. Commune humanité

 

Idée : Si y’a une perception que j’aime transformer, c’est celle qu’on a de nos ancêtres lointains.

Quand on parle de la perspective ancestrale en santé, beaucoup de personnes vont rapidement dire avec un certain dédain « Mais ewww, je ne retournerais pas vivre de manière primitive. »

Un commentaire expéditif, basé sur l’idée que nos ancêtres chasseurs-cueilleurs menaient une vie perpétuellement rude et misérable.

C’est pas étonnant comme perception.

Dans la majorité des oeuvres audio-visuelles, nos ancêtres sont représentés comme des abrutis sales et brutaux.

Suggérer le contraire est souvent perçu comme une idéalisation de la vie à la préhistoire.

L’autre position, qui se veut nuancée, est que la misère est de toute époque.

Que rien n’est mieux ni pire qu’avant.

Alors tant qu’à choisir… aussi bien choisir notre époque, la seule qui offre des iPhones.

Action : J’aspire à partager de plus en plus d'images ayant le pouvoir de transformer notre perception de nos ancêtres, comme les sculptures hyper réalistes et touchantes d’Elisabeth Daynes.

Ceux qui nous ont précédé étaient - tout comme nous - sensibles, ingénieux, capables d’aimer, de communiquer, de se rallier, de protéger, de soigner.

Quand on reconnait que nos capacités sont leurs capacités, on se reconnecte enfin à notre humanité.


 

3. La vraie job est spirituelle

 

Idée : C’est vraiment difficile de garder espoir en l’humanité.

Je n’arrive toujours pas à croire qu’on est rendus là. Qu’on a détruit tout ça. Qu’on peut blesser autant de gens. Que l’humain est capable d’une cruauté aussi noire que tordue.

Quand on trace le portrait actuel de notre espèce, c’est difficile de percevoir ce qu’il y a de glorieux.

Notre société est malade à tellement de niveaux.

Le désespoir semble être la blessure la plus profonde.

La nuit noire de l’âme.

Le désespoir, c’est l’incapacité d’imaginer un avenir meilleur.

C’est la croyance que les choses ne pourront jamais réellement s’améliorer.

Action : Plusieurs activistes m’ont fait réaliser que pour amener un changement, il faut ramener l’espoir.

Le désespoir mène à l’inaction.

Quand on ne croit plus que nos actions vont faire une différence, à quoi bon agir?

L’espoir n’est pas la croyance que les choses iront magiquement mieux.

C’est la croyance que nos actions peuvent faire une différence.

La capture d’écran est un extrait d’une conférence de Jane Goodall, issue de Tools for Grassroot Activists (p.188).

Jane Goodall partage sa confiance en la résilience de la nature et sa foi en la jeunesse.

La photographe mexicaine Cristina Mittermeier veut aussi nous rappeler que la beauté majestueuse de la nature existe encore et que des cultures ancestrales persistent. On peut encore les protéger.

Elle sort un nouveau livre, nommé Hope.

L’espoir est trending. 🤍


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