19 JAN : CLUB DE MARCHE, RÉALITÉ SENSORIELLE ET SAVOIR CE QU’ON VISE
Bon vendredi!
Cette semaine on repart la machine.
1. Réflexion de début d’année
Idée : Mon grand-père disait souvent « Vaut mieux être riche et en santé que pauvre et malade ».
*Mon oncle m’a récemment appris que ça venait d’un monologue d’Yvon Deschamps.
Enfant, je trouvais ça drôle. Ça me semblait évident.
En vieillissant, j’ai commencé à trouver que l’ambition d’être en santé n’est pas énoncée clairement dans notre société.
On perçoit tout l’attrait d’être riche.
Mais côté santé… on agit souvent davantage pour éviter la maladie que pour atteindre un idéal de bien-être.
Action : Pour avancer dans la bonne direction faut savoir ce qu’on vise. Ça m’amène à réfléchir à ma propre quête.
Est-ce que je suis poussée par la peur d’être malade ou inspirée par le désir d’être en santé?
2. Réalité sensorielle
Action : Malade, Marc-Aurèle a passé une semaine dans mes bras.
Après avoir lu le livre Touching: The Human Significance of the Skin d’Ashley Montagu, c’est la meilleure mise en pratique que je pouvais vivre.
Auparavant j’aurais probablement vécu cette proximité comme un encombrement. Cette fois la vie s’est assurée que je comprenne le message. Le contact prolongé avec mon enfant m’a apporté un apaisement inégalé.
J’ai l’impression de communiquer avec mon enfant au-delà des mots.
Idée : Si y’a une chose que je retiens du livre de Montagu, c’est à quel point j’ai vécu dans ma tête plutôt que dans mon corps.
Montagu énonce magnifiquement bien à quel point nous sommes une société isolée dans notre intellect, sans réaliser que l’absence de contact physique et de stimulations tactiles nous déconnecte de notre corps et des autres et limite notre expérience humaine.
« Il semble que nous ne soyons pas conscients que ce sont nos sens qui façonnent notre réalité.
Priver l'un de nos sens revient à réduire les dimensions de notre réalité, et dans la mesure où cela se produit, nous perdons contact avec elle ; nous devenons prisonniers d'un monde de mots impersonnels, dépourvu de toucher, de goût, de saveur. […] Les mots ont tendance à prendre la place de l'expérience. Les mots deviennent une affirmation plutôt qu'une implication démonstrative, quelque chose que l'on peut énoncer verbalement plutôt que mettre en œuvre dans une relation sensorielle personnelle. »
Ashley Montagu (1986), Touching: The Human Significance of the Skin, préface de la troisième édition, p.XIV.
3. Ça commence
Idée : Vince et moi on s’ennuie de marcher.
Quand on habitait à Montréal, on marchait partout tout le temps. On n’avait même pas de passe de bus.
Maintenant qu’on est à la campagne, on vit la réalité des déplacements en voiture.
Et une fois le soleil couché, j’ai peur de sortir dans le noir.
Action : On part un Club de marche au village.
Chaque mardi 19:00.
Tout le monde est invité. Gratuit. Aucune inscription requise.
Première marche ce mardi 23 janvier.
🗺️ Rendez-vous au stationnement du skatepark de Waterville (à côté de la caserne).
Petites annonces
Le thème du prochain ralliement du Clan vivace est Les Olympiques de p’tits vieux. Visualise ta vie à 100 ans et identifie de nouvelles habitudes à établir cette année. En direct mardi le 30 janvier 2024 à 10:00. Tu peux joindre le Clan en tout temps ici.
C’EST QUOI LE COURRIER?
C’est la première infolettre sur le design actif à la maison. Chaque vendredi, on partage trois idées qui ont inspiré trois actions. Un courriel qui se lit en trois minutes.