Studio #31 : Vivre sans bassinette
La semaine passée on a annoncé qu’on attendait un bébé pour juillet!! ☀️🐵
On continue la discussion de nos réflexions à l’arrivée d’un nouvel être humain dans notre quotidien. Comment vivre, dormir, jouer et créer avec un bébé dans les bras? On ne peut pas encore parler de notre propre expérience, mais comme à notre habitude, on explore de tous bords tous côtés pour répondre aux questions qui nous tiennent à coeur. Et on formule des intentions qui nous enchantent : Vivre sans poussette, sans bassinette et sans couches (même si nos mères se demandent encore comment on aboutit avec des idées de même 😬😆).
Dans cet épisode, on parle de la vie anticipée sans bassinette.
Notes de l’épisode
Comment on se sent
✉️ Interlude pour les messages du public ✉️
2. Vivre sans bassinette // Dormir avec son bébé 💤
Intuition initiale sur le sommeil avec son enfant
🤔 Est-ce qu’une famille, en forêt, laisserait son bébé seul à 20 mètres d’elle quand vient le temps de dormir la nuit?
Le sommeil avec son bébé est découragé?? 🤔 Pourquoi?
Avant de parler de co-sleeping… Recherches et expérimentations sur le lit en général
On dort sur un mince futon japonais depuis juillet 2018. Et on est toujours aussi heureux de notre choix. Voici notre aménagement actuel. 👇
Pourquoi?
Pour notre résilience
Pour bouger autrement et un peu plus
Pour “gagner” une pièce
Pour dépenser moins
Pour la planète
⭐Bonus ⭐ Il n’y a plus de monstres sous notre lit
C’est quoi un lit? Ça sert à quoi? Peut-on dormir sans attirail industriel? … Marie-Claude à la quête de réponses 🤓🕵️♀️
Des mois de recherches… et le livret sur le lit démeublé qui va - un jour - être mise en ligne
Un chimpanzé dans son nid. Photo © Kathelijne Koops.
Photo de Carol Worthman. Source : Department of Anthropology, Emory University.
Réalisation 1 : L’élévation du lit - et de presque tous nos meubles - n’est pas nécessairement synonyme de bien-être.
Le lit a été élevé du sol, probablement initialement pour des raisons fonctionnelles. Avec le temps, par convention et statut social… jusqu’à la démesure.
L’élévation de nos meubles a des implications biomécaniques, sociales et commerciales parfois positives, parfois négatives. Ça semble important de connaître les compromis de chaque technologie.
Réalisation 2 : L’humain peut dormir sans gros matelas commercial.
La quête de confort et de sécurité est universelle. Ce qu’on juge confortable et sécuritaire varie d’une culture à l’autre.
Photo de Frédéric Lagrange, de l’article The Kombai, par Oliver Steeds.
Photo en haut à gauche par Peter Ungar, University of Arkansas. Autres photos par David Samson, Université de Toronto.
VERSUS
Lit Charpai (tissé). Crédit photo : Carol Mitchell via Flickr.
Lit Kang (chauffant). Photo par China Daily.
Photos tirées de ce reportage.
Réalisation 3 : Le sommeil humain est social.
« « For most of our evolutionary history, we were social sleepers. [...] It was actually the people that made the environment safe. » »
Dans son ouvrage Toward a Comparative Developmental Ecology of Human Sleep, Carol Worthman explique que pour la majorité des communautés étudiées, dormir se fait presque toujours avec d’autres, en collectivité ou en famille.
Biographie de James McKenna
Professeur d’anthropologie à l’Université Notre-Dame et Directeur du Mother-Baby Behavioral Sleep Lab
Professor James J. McKenna is recognized as the world’s leading authority on mother-infant cosleeping in relationship to breastfeeding and SIDS.
[…] Professor McKenna has published over 139 refereed scientific articles in diverse medical and anthropological journals on co-sleeping, breastfeeding, evolutionary medicine and SIDS, and both here and abroad. He also regularly gives lectures on over 20 specialized topics relating to cosleeping and breastfeeding especially to pediatric medical professionals and parents. Here in the United States he remains a primary spokesperson to the media on issues pertaining to infant-parental sleeping arrangements, nighttime breastfeeding and SIDS prevention.
On en parle dans la biblio 👇
