TOUT LE COURRIER
21 FÉV : On a besoin d’aide pour quelque chose d’important
Bon vendredi!
Cette semaine je change la formule habituelle pour une demande spéciale. 🤍
Si tu aimes l’infolettre,
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si tu as hâte aux épisodes de podcast,
si un de nos ateliers a changé ta vie.
Si tu comptes joindre le Clan vivace, mais n’a juste pas encore senti d’urgence pour le faire.
💚 C’est maintenant qu’on a besoin de toi.
La réalité, c’est qu’on ferait VIVACE jusqu’à la fin de nos jours. Gratuitement.
Mais faut maintenant s’admettre qu’on est arrivés au bout de nos ressources. 🏳️
On a besoin de 10 nouvelles familles dans le Clan pour payer les factures de VIVACE pour le mois.
ET continuer de préparer les projets du printemps, qui s’annonce f***ng nice. 🔥
Si tu le fais avant le 28 février, tu recevras aussi le titre honorifique de
🎖️ Membre d’élite du Clan vivace - Division Lunettes et Résilience financière.
Honneur et gloire au mouvement!
Merci pour ta présence 🤍
Marie-Claude et Vincent
C’EST QUOI LE COURRIER?
C’est la première infolettre sur le design actif à la maison. Chaque vendredi, on partage trois idées qui ont inspiré trois actions. Un courriel qui se lit en trois minutes.
14 FÉV : ÉPISODE SURPRISE!
Bon vendredi!
Cette semaine on commence à voir l’empreinte de l’individualisme sur notre esprit.
1. Y’a une suite à la vie de clan 🤩
Idée : Faque notre rêve de cohabitation se manifeste. On va déménager.
J’ai eu un méga high. J’ai passé des soirées à créer des moodboards pour les différents espaces à aménager.
Ça ravive mon envie d’exprimer notre essence personnelle par le design d’habitat.
De créer une maison vivante, conçue pour le mouvement, avec plein d’espaces de jeu pour Marc-Aurèle.
C’est un défi que je me sens apte à relever même si je n’ai pas encore les compétences manuelles pour concrétiser certaines des idées.
Puis j’ai réalisé que le vrai défi est humain.
La peur n’est pas matérielle.
L’idée de cohabiter fait émerger la peur que d’autres nous voient jour après jour.
Les bons jours, les mauvais jours.
Peur d’être vue, que le pire de nous-même soit exposé, et qu’on soit rejetée.
Action : Le vrai travail est relationnel.
Comme d’habitude, j’étais terrifiée à l’idée de partager certaines émotions et réflexions intimes.
Puis je me suis rappelée que parler des moments difficiles a aidé d’autres personnes dans le passé.
Alors on en a fait un épisode de podcast.
On parle de l’épuisement des derniers mois et du travail introspectif qui a ramené de la lumière.
2. Vu de même
Idée : À douze ans, j’ai vu le film Cast Away (😳 yep le film est sorti en 2000!!!).
Et je me suis dit que ça semblait être une vie de rêve.
Plage, palmiers, coconuts… 🏝️☀️🥥
Pourquoi essayer de retourner à la civilisation?
À part le fait que je doutais de ma capacité à survivre,
je me disais aussi que vivre seule sur une île déserte offrait la paix ultime.
En grandissant je me suis souvent décrite comme une farouche introvertie.
Maintenant dans ma trentaine, la dernière chose que je voudrais c’est de vivre seule sur une île.
Encore moins avec un enfant.
Action : Je me suis rappelée récemment que mon émission de télé préférée était l’Ile de Gilligan.
C’est encore cette idée d’être sur une île sauvage et de se débrouiller avec des technologies rudimentaires.
Mais c’est de le vivre avec une gang d’amis.
Dans un même flash d’idées, je revoyais des moments clés de mon histoire personnelle.
Mes plus belles expériences sont celles vécues en groupe.
Jouer dans la rue avec mes amis, les célébrations en famille, mes équipes de sport, mon implication étudiante, mes contrats avec Vincent, les collaborations avec VIVACE.
💥 J’ai compris que n’étais pas aussi introvertie et solitaire que je me l’imaginais.
J’étais juste terrifiée par la complexité des dynamiques de groupe et par l’intimité de l’amitié.
Je suis heureuse de constater qu’il n’est jamais trop tard pour réinterpréter certaines expériences.
Pour changer le narratif sur notre identité.
3. 😅
Idée : Ma soeur excelle à me partager des publications relatable.
Par ce simple vidéo j’ai enfin perçu tout le ridicule de mon entêtement à faire certaines choses seule.
J’ai perçu en moi cette croyance que demander de l’aide est une faiblesse, comme si c’était d’admettre que je ne suis pas capable de faire quelque chose… et que je devrais en être capable.
À bien y regarder, j’ai vu d’autres peurs et peines.
La triste croyance que je ne mérite pas d’aide.
La triste méfiance que les autres ne feront pas le travail aussi bien que moi.
La peur de me faire dire non.
La peur de sembler needy.
Peu importe la raison, je crois qu’on ne réalise pas la portée de ces peurs.
On le rationalise, on le formule sous des croyances “positives” :
Je suis débrouillarde. Je suis indépendante.
Je vois maintenant comment c’est le résultat d’une société qui valorise l’ “autonomie” au plus jeune âge davantage que le réel esprit de collaboration. Qui présente souvent l’engagement comme une entrave à notre liberté personnelle.
On finit par essayer de se convaincre qu’on n’a pas besoin des autres pour vivre.
C’est non seulement faux, c’est une illusion.
Même en vivant isolée, notre savoir et nos objets viennent de quelqu’un. De plusieurs quelqu’uns qui ont su se coordonner pour nous apporter du soutien, même par le billet de transactions qui semblent impersonnelles.
Action : À l’aube de la cohabitation, je veux faire face à ces peurs et travailler à les remplacer par une nouvelle croyance.
On est mieux avec les autres.
Je vais l’écrire dans notre manifeste de famille. Je vais l’accrocher sur un mur.
Ça fait partie des réalisations qu’on élabore dans le dernier épisode de podcast.
Petites annonces
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07 FÉV : TÉLÉ OU NE PAS TÉLÉ?
Bon vendredi!
Cette semaine on se demande si les émotions générées via des écrans sont moins réelles.
*Rappel : Podcast en direct avec Vince pour parler du projet de cohabitation.
🟢 Mardi 11 février à 10h00, EN DIRECT, heure du Québec.
Le visionnement en direct est exclusif aux membres du Clan vivace 🫶
📼 La discussion sera diffusée en podcast ensuite.
1. JE VAIS M’ACHETER UNE TÉLÉVISION
Action : L’autre jour j’ai regardé la prestation d’Hermanos Gutiérrez à KEXP sur repeat pendant des heures. Regardé, pas seulement écouté.
Ça m’a tellement fait du bien.
Je suis en train de me demander si on veut une télé à la maison finalement, pour voir les musiciens quand j’écoute de la musique.
Idée : Les écrans sont de plus en plus critiqués.
Est-ce qu’écouter de la musique sans visuels (seulement le son) est réellement plus naturel?
Pour la quasi totalité de l’histoire de l’humanité, quand on entendait de la musique, on était au même endroit au même moment que les humains qui la jouaient.
Même si les écrans ne recréent pas l’expérience participative de la musique en direct, ils captent tout de même une partie du réel et répondent à un besoin viscéral :
Voir d’autres humains en mouvement.
2. C’est où chez moi?
Idée : Ce qui me fascine dans la musique d’Hermanos Gutiérrez, c’est ce sentiment de vivre un roadtrip à travers des paysages désertiques.
Et on apprend que c’est le fruit d’une intention consciente.
Dans une portion de son entrevue à KEXP, Alejandro Gutiérrez partage une citation de Pharrell :
« Chords are coordinates. »
Les accords sont des coordonnées.
On entend une note et, instantanément, on est transporté ailleurs, quelque part dans notre esprit.
Les deux frères expliquent avoir été inspirés depuis leur enfance par la musique d’Amérique latine, notamment de l’Équateur, pays d’origine de leur mère, et par les films western américains.
Les grands artistes savent capter l’essence d’un lieu et la traduire en sons et en images. Ça me fascine.
Depuis des années, j’essaye de comprendre la nature humaine. Ce qui nous définit. Ce qui est universel.
Cette citation m’a fait voir autre chose : comment un trait universel — créer de la musique — peut s’exprimer de façon profondément personnelle.
Ce qu’on crée est ancré dans un territoire, celui qui a marqué notre histoire.
Action : Ça m’a amenée à réfléchir à ma propre territorialité.
C’est où, chez moi ? Comment est-ce que ça se reflète dans ce que je crée?
Je me suis sentie moins déracinée.
J’ai vu mes lieux de vie et ceux de mes ancêtres. Évidemment que je viens de quelque part!
Je ressens le besoin de me recentrer sur mes expériences personnelles, sur ce qui m’a façonnée, et de laisser ça guider mes projets.
Et surtout, encourager les autres à faire de même.
3. Les écrans ne sont pas le problème
Idée : Terrée dans mon appartement, un demi-sous-sol crado, j’ai complété beaucoup de travaux de mon Bac en écoutant les DVD de Friends sur la vieille télé cathodique récupérée de mon grand oncle.
C’était ma manière de rentrer dans un flow créatif.
Je ne réalisais pas, à ce moment-là, à quel point je me sentais seule.
J’ai compris récemment.
Le mois dernier, j’avais besoin d’apaisement.
Tout ce que je voulais, c’était rester couchée en boule dans mon salon à regarder des films.
🌊 Mais la culpabilité venait me saluer par vagues.
Ça me semblait plus “noble” de sortir prendre l’air que de rester devant un écran à l’intérieur.
À un certain point, j’ai réussi à identifier et à honorer mon besoin du moment.
Ça ne me tente plus de marcher toute seule dans un champ de maïs vide.
J’avais besoin de “voir du monde”… sans avoir l’énergie de solliciter quelqu’un ou d’organiser une rencontre.
Pas étonnant que l’âge d’or de la télévision était composée de sitcoms et de talk shows.
Des gens qui parlent ensemble. Qui nous tiennent compagnie.
Action : Enlever les écrans ne fait pas apparaitre des gens.
Ça ne règle pas le problème de l’isolement.
Ça nous met face à lui.
Les écrans ne sont pas le problème.
Enlever les écrans n’est donc pas la solution.
La vraie question c’est Pourquoi il n’y a plus d’humains dans mon quotidien… et comment je fais pour retrouver ce que je cherche vraiment?
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31 JAN : ON A REÇU UNE INVITATION INATTENDUE
Bon vendredi!
Cette semaine on reprend où on s’est laissés et on annonce la suite :)
1. Ce que j’ai retenu de la discussion avec Laurence
Action : La dernière discussion de l’année était en compagnie de notre amie et collaboratrice Laurence Fournier-Campeau.
La guérison est le thème qui a émergé en 2024.
J’ai dû m’admettre qu’il était difficile d’avancer, d’instaurer de nouvelles habitudes actives, alors que je me sentais figée dans mon propre corps.
J’ai dédié plusieurs infolettres à mes réalisations sur les expériences traumatiques (archives complètes ici).
Et on a accordé plusieurs rencontres virtuelles du Clan vivace pour reconnaitre ce qui nous habite et retrouver l’espoir d’aller mieux.
Idée : Laurence m’a permis de réaliser que la guérison par le corps est de ré-enseigner au corps de se sentir en sécurité dans le moment présent, plutôt que de chercher à réécrire ce qui s’est passé.
J’ai réalisé à ce moment que je repensais souvent à mon expérience d’enfantement traumatique en me disant
“Peut-être que je n’aurais pas dû me sentir comme ça”,
“Peut-être que j’exagère”,
“Peut-être que je suis juste trop sensible”.
Comme si ce que j’ai vécu n’était pas réel.
Comme si ce que j’ai ressenti n’était pas légitime.
Comme si guérir signifiait de me convaincre que je n’avais aucune raison d’aller mal.
Et pourtant, je percevais enfin mon état d’hypervigilance, comme si la menace était encore là, à chaque instant.
Je vais explorer les moyens pour que mon corps ressente profondément :
“Ce que j’ai ressenti est personnel et légitime. Je suis en sécurité maintenant. “
2. Résolutions ou recueillement?
Marc-Aurèle endormi avec une quenouille dans chaque main sur les épaules de Vincent.
Idée : Je trouve un peu étrange la course aux résolutions le 1er janvier, au creux de l’hiver, alors que la nature encourage la dormance.
La réactivation de mon corps est plus naturelle en moi au printemps. 🌱
Action : J’étais curieuse de savoir si le nouvel an était historiquement célébré à la même date.
J’ai été surprise de découvrir que c’est all over the place.
Le Nouvel An est célébré à différentes saisons, de l'automne à l'été selon l’hémisphère, les cultures et les époques.
Nouvel An celtique : Le 31 octobre / 1er novembre (automne)
Nouvel An maori (Nouvelle-Zélande) : Fin juin - début juillet (hiver)
Nouvel An romain : Mois de mars (fin de l’hiver)
Nouvel An chinois : Janvier ou février (printemps)
Nouvel An thaï traditionnel : Mi-avril (été)
On va donc commencer à instaurer nos propres rituels saisonniers.
L’hiver sera dédié au recueillement.
3. On a reçu une invitation inattendue
Idée : On a terminé la série de podcasts Vie de clan avec la conviction encore plus forte que l’avenir pour notre famille est de cohabiter. De tisser notre vie avec d’autres, de partager des charges et des ressources.
Mais le projet me semblait si complexe, je n’avais plus d’attentes, malgré mon empressement, sur l’échéancier de la chose.
Action : Un ami m’a encouragée à énoncer mes rêves sans retenue, en insistant qu’ils pourraient se concrétiser bien plus vite que je le pensais.
Sa confiance en notre exercice de manifestation a éveillé en moi beaucoup de joie.
J’ai dédié une bonne partie des derniers mois à clarifier mes valeurs,
à raffiner ma vision de ce que je souhaite pour ma famille et pour VIVACE.
Coaching, collages photos, moodboards, méditation, écriture, discussions…
On a vu une opportunité qu’on ne percevait pas avant.
La vie est embarquée dans le jeu à partir du moment où on s’est décidé à faire un move.
Après plusieurs revirements de situation significatifs,
ça se confirme : On va cohabiter avec une autre famille.
👇 On documentera le processus, à commencer par un épisode de podcast surprise pour finalement compléter la Série Vie de clan.
Petites annonces
Vie de clan : Épisode de podcast surprise
On va discuter en direct du projet cohabitation pour partager plus de détails, notre vision, nos réflexions, nos peines et nos joies.
🟢 Mardi 11 février à 10h00, EN DIRECT, heure du Québec.
Le visionnement en direct est exclusif aux membres du Clan vivace 🫶
On va répondre aux questions et juste jaser avec le monde présent. 💚
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