TOUT LE COURRIER
03 JUN : LE NOUVEAU RITUEL, LA MAISON DES HABITUDES ET GRATITUDE
1. DIMANCHE DEHORS
📷 Photo par notre ami Julien Catella.
Idée : Dimanche on est allés à un parc-nature avec des amis. Courte marche sur un sentier boisé, vue sur le fleuve, pique-nique sous la canopée, odeur des BBQs au charbon de bois, rire des nombreuses familles autour de nous. Rien de bien extravagant. Pourtant, on se sentait TELLEMENT bien en revenant chez nous. Après des heures de lecture sur les bienfaits de la nature, on ressentait enfin ce bien-être dans toute sa simplicité et sa splendeur.
Action : Vince et moi avons décidé la journée même de démarrer une nouvelle tradition familiale. Chaque dimanche, on sort de la maison. On passe toute la journée dehors.
2. GRATITUDE DU JOUR. REVUE DU MOIS.
Idée : De tendance anxieuse, je ne vois généralement pas la vie en rose. Mais j’adore apprendre et je crois maintenant que tout peut être appris. J’avais entendu différents experts parler des bienfaits de la gratitude à plusieurs reprises. Le déclic est arrivé quand l’un deux a souligné qu’être reconnaissant est une pratique qui s’apprend. J’ai établi l’intention d’être davantage reconnaissante des bonnes choses qui arrivent dans la vie.
Action : L’an dernier, Vince et moi avons eu l’idée de noter nos blessings chaque jour sur des bouts de papier. D’apparence anodine, cette habitude apporte beaucoup de joie et de lumière. On a ensuite eu l’idée de combiner cette habitude à notre rituel mensuel, celui de faire une revue du mois passé (en relisant tous nos bouts de papier) et d’établir des intentions pour le mois suivant.
📝 Si vous aviez à nommer une chose pour laquelle vous êtes reconnaissant aujourd’hui, ce serait quoi?
3. « EVERY HABIT SHOULD HAVE A HOME »
Chaque habitude devrait avoir une maison (traduction libre).
📗 du livre Atomic Habits, par James Clear.
Idée : Notre habitude de gratitude était bénéfique, mais on n’était pas constants. Parfois, c’était même une corvée d’écrire. On s’est inspirés de James Clear pour une solution.
La “maison” d’une habitude, c’est une action bien définie associée à un TEMPS + un LIEU.
Action : On a décidé d’ancrer ce rituel. Chaque soir, juste avant de se coucher [TEMPS], allongés dans notre lit [LIEU], on écrivait nos gratitudes. Pour faciliter la chose, on plaçait le crayon, les papiers et le pot à portée de main à la tête du lit.
Quand notre premier enfant est né, notre routine de sommeil a changé. Je m’endormais, parfois d’épuisement, après avoir allaité. On a arrêté notre rituel pendant des mois.
Jusqu’au jour où je me suis rappelé qu’on pouvait simplement lui offrir une nouvelle maison :
Chaque matin, sur la table de la cuisine, j’écris pendant que Vince prépare le café.
Depuis, notre pot déborde de papiers.
C’EST QUOI LE COURRIER?
C’est la première infolettre sur le design actif à la maison. Chaque vendredi, on partage trois idées qui ont inspiré trois actions. Un courriel qui se lit en trois minutes.
27 MAI : LE JOUET LE PLUS HOT DE L’HEURE, RETOUR EN STUDIO ET UN SEAU FAMEUX
1. EN AMOUR AVEC SON CYLINDRE ET SES COCOTTES
Idée : Une amie me demandait récemment des conseils sur l’aménagement de balcon pour favoriser le jeu avec un bébé. J’étais un peu gênée de lui montrer mon balcon. Avec des boîtes de carton éparpillées, un tapis recouvert de terre (Marc-Aurèle a fait du “jardinage”) et plusieurs items trouvés… dans les poubelles. 😅 Et puis je me suis rappelée que ces décisions sont délibérées et apportent beaucoup de bonheur. J’aime les espaces de vie ouverts, avec des objets multifonctionnels et des éléments naturels.
Vous voyez ici Marc-Aurèle avec son nouvel item favori : Un cylindre venant d’un bac de recyclage, choisi pour sa polyvalence. Finalement, il utilise l’objet d’une façon qu’on n’aurait jamais anticipé. Il dépose tout ce qu’il trouve dans le trou central. Des branches, des feuilles, des cocottes, ses jouets, nos cuillères dérobées pendant qu’on préparait la table… Et il passe plusieurs minutes à regarder dans le trou pour voir ce qu’il y a mis.
Action : Amener des items inusités dans les espaces de jeu. Si le jeu émerge spontanément, on conserve et bonifie. Si rien ne se passe, on remet les choses au recyclage et on teste autre chose!
2. CE SEAU EST UNE VEDETTE
Idée : Cette semaine on a publié un court vidéo sur notre dernière séance de nettoyage (377 mégots de cigarettes ramassés en 30 minutes dans une petite zone gazonnée d’un parc montréalais 😵💫). Un de nos vidéos les plus populaires sur TikTok #fame #livingthedream. Et une dame nous a demandé d’où provenait notre seau à déchets. 👇 Voici la réponse.
C’est la marque Friendly Swede, achetée en ligne, mais y’a probablement d’autres options dans les magasins de plein air et de camping. C’est un modèle souple, imperméable et pliable avec couvercle et petite pochette. *ceci n’est pas un partenariat rémunéré.
Action : N’achetez pas de seau si vous n’en avez pas besoin. 😆 Mais si vous cherchez une option polyvalente et peu encombrante, je recommande ce type de modèle.
3. ON EST EN STUDIO EN CE MOMENT MÊME!
Idée : Le podcast revient enfin! Vince et moi sommes présentement en train d’enregistrer notre premier épisode en tant que VIVACE.
Action : Si vous étiez abonnés à Radio renard, le podcast de VIVACE reprend aux mêmes endroits (sous son nouveau nom). Pour les nouveaux abonnés 👉 vivace.maison/podcast.
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20 MAI : CAMPER DANS SA COUR, CIGARETTES PRINTANIÈRES ET DÉCONSTRUIRE SON HABITAT
1. CAMPING SAUVAGE EN BANLIEUE
Idée : Pendant une semaine l'an dernier, on campait dans la cour de mon oncle. Et on traversait la rue le matin venu pour aller prendre notre café en famille (mes parents habitent en face et y'avait une réunion familiale).
La fraicheur de la nuit, le vent, la luminosité des étoiles, le levé du soleil, la rosée sur nos pieds nus le matin, le chant des oiseaux, la verdure du jardin, la thermopompe du voisin... Même en banlieue, dormir dehors c'est suffisant pour se reconnecter à la nature.
Action : Vous avez une cour? Dormez là. Essayez ça. Ça vaut le coup. Nous on a juste hâte de recommencer.
2. DÉCONSTRUIRE SON HABITAT
Idée : J'adore ce meme de Parks and Recreation. Il me rappelle qu'on est tellement immergés dans un habitat industrialisé qu'on en oublie l'origine des choses.
Action : Assis dans votre salon, regardez autour de vous. Tous les objets qui vous entourent ont été fabriqués par des humains (ou par des machines fabriquées par des humains). Comment l'humain faisait-il pour répondre à ses besoins sans tous ces objets? Se poser la question aide à départager l'essentiel du superflu.
3. NETTOYER C'EST GLORIEUX
Idée : Tout le monde aime les endroits propres, mais peu d'entre nous aiment faire le ménage. Pendant des années, j'ai perçu les tâches ménagères comme une perte de temps et un gaspillage de mon intellect (le cerveau a le don de se penser supérieur desfois 🤦♀️). Nettoyer les espaces publics des cochonneries des autres? Encore moins palpitant.
Puis mon frère m'a inspirée à agir autrement. Depuis des années, il s'arrête en vélo pour nettoyer les abords des pistes cyclables. Il s'arrête quand on marche en ville pour ramasser les bouteilles de plastique qui trainent. Il perfectionne sa plongée en apnée pour enlever les déchets des lacs. Pendant ses marches avec son enfant, il retire les botches de cigarettes des espaces verts (🍌 les bananes sur la photo, c'est pour donner une échelle de grandeur).
Action : Nettoyer son habitat par amour de la nature. Et puis, c'est du mouvement. 💚
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13 MAI : QUELS SOULIERS POUR NOTRE BÉBÉ? LES SOLS VIVANTS ET LES PLANCHERS REPENSÉS
1. LIBÉRER LE PIED
📷 Photo par Barfussfreaks. Voir aussi The Foot Collective ou Vivobarefoot pour du contenu éducatif sur le sujet.
Idée : Nos pieds prennent la forme de nos souliers. Ça commence dès l'enfance. Sur la photo, on voit la différence entre un soulier classique (plus étroit et pointu) et un soulier conçu pour laisser amplement d'espace aux orteils. Les semelles limitent aussi notre contact direct avec le sol, nos perceptions sensorielles et la mobilité des pieds. Un talon de soulier change notre démarche et notre posture (même un talon de quelques centimètres). Pour toutes ces raisons fréquemment discutées dans le cercle du mouvement barefoot, Vince et moi essayons d'être pieds nus aussi souvent que possible.
Action : Marc-Aurèle aura de 10 à 13 mois pendant l'été. À la maison, il sera toujours pieds nus. En nature, il sera toujours pieds nus (s'il fait assez chaud pour ça). Quand on sort "en ville", on le chaussera de simples bas ou de souliers dits minimalistes ou barefoot (selon le contexte social et les surfaces des lieux). Comme premières paires de souliers, on a trouvé des mocassins et des souliers avec des semelles minces et flexibles. Est-ce que ces souliers vont survivre aux mouvements estivaux de notre enfant? À suivre!!
2. SUR QUOI MARCHE-T-ON?
Idée : Réfléchir aux souliers implique aussi de réfléchir à ce sur quoi on marche.
Nos planchers n'ont rien de naturel. Constamment lisses, majoritairement durs. On a évolué pour marcher pieds nus sur un sol organique. Un sol vivant, rempli d'opportunités de mouvements et d'expériences sensorielles par sa variété de duretés, textures, températures et dénivelés. La vie est vraiment plus riche quand on est connecté à la terre sous nos pieds.
Action : Observez votre habitat pour une journée typique : Sur combien de surfaces marchez-vous? Comment sont-elles?
3. RAVIVER LES PLANCHERS ET AUTRES SURFACES
Idée : L'idéal c'est de marcher pieds nus en nature, mais puisqu'on vit une bonne partie de notre quotidien à l'intérieur, ça vaut la peine de repenser l'expérience de nos pieds à la maison.
Action : On a considéré ajouter des bacs de gazon dans le salon... mais considérant la complexité technique, on a testé d'autres idées. On multiplie les tapis texturés dans notre appartement. Ça agrémente vraiment nos journées. On a aussi plusieurs items aux textures variées avec lesquels interagir. On voit ici Marc-Aurèle utiliser le foamroller pour son habituelle grimpe sur notre coffre. Il l'adore!!!
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06 MAI : LA VIE DE BLOC, NOS GESTES SONT DES PLANTES ET DIRE BONJOUR
1. FAIRE LE TOUR DU BLOC
Idée : La première étape pour former n'importe quelle habitude c'est de "show up", pas de performer.
Il y a environ trois ans, Vince et moi voulions commencer à marcher chaque jour. Mon style c'est de m'engager à marcher 10 kilomètres par jour dès le départ (puis je le fais quelques jours, puis je me tanne, me décourage, deviens inconstante, culpabilise et finis par abandonner). Le style à Vince c'est d'identifier la plus petite action possible. De garder ça simple. Il m'a dit "On va juste sortir dehors. Faire un tour du bloc. Si on fait ça une fois par jour, on aura réussi."
Action : Si vous voulez vous inspirer ou inspirer les autres, on vient de partir avec VIVACE les stories Instagram #tourdubloc. Chaque matin, on publie une story pendant notre marche pour souhaiter Bon matin. Vous pouvez aussi dire bonjour en utilisant le hashtag.
2. LES PETITS GESTES GRANDISSENT ET SE MULTIPLIENT COMME LES PLANTES
Idée : Une action bénéfique répétée au quotidien s'enracine, grandit, s'enrichit.
Faque on l'a fait, jour après jour, juste un tour du bloc. C'était pas toujours le fun, mais on ressentait de plus en plus d'entrain à l'idée de marcher. Pendant nos marches, on a commencé à remarquer les changements de saison. À voir la nature se transformer "sous nos yeux". Puis on a remarqué les jardins du voisinage. Ça nous a inspiré à faire notre propre jardin urbain. À être dehors encore plus souvent. À faire bouger nos mains, à creuser, à transporter de la terre, à marcher pour aller acheter des fleurs.
Action : Si tourner en rond semble ennuyant, observez ce qui vous entoure pendant une marche. Portez votre attention sur ce qui vous fait sourire : Les plates-bandes, l'architecture, le chant des oiseaux, la typographie des enseignes de commerce, les boîtes de carton bien cordées le jour du recyclage... Ces petites choses peuvent inspirer de nouveaux projets et nourrir d'autres gestes.
3. LE MOUVEMENT NOURRIT LA VIE DE CLAN
Idée : Pendant 8 ans avant de jardiner, je ne connaissais personne sur ma rue. Juste être dehors le premier matin pour mon jardin, j'ai parlé à 5 voisins.
Pendant tout l'été, des personnes s'arrêtaient pour dire bonjour. Elles s'arrêtaient pour nous encourager ou pour offrir de l'aide. Des cadeaux même. On a reçu des semences, des semis et un tuyau d'arrosage. L'hiver venu, on a voulu donner en retour. On a commencé à déblayer l'entrée enneigée de notre voisine âgée. Ce geste a nourri d'autres interactions. On a su quand son mari est décédé. On a apporté des fleurs.
Les voisins ont vu ma grossesse avancer, une sortie à la fois. Le matin de notre départ à l'hôpital, une des familles était sur son balcon pour nous saluer avec enthousiasme. Marc-Aurèle est né. La fille de la voisine a apporté un cadeau pour le bébé. Elle m'a dit, émue, "J'ai su que tu as apporté des fleurs à ma mère quand mon père est décédé."
Action : Quand un geste nous semble trop petit ou insignifiant pour faire une différence, la clé c'est de se rappeler le jardin.
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29 AVR : PATATES ACTIVES, LE DIVAN VIVANT ET S'ASSEOIR AUTREMENT
1. UN MONDE SANS CHAISE?
« Il y a bien sûr des postures qui peuvent être considérées comme universelles, car elles sont communes à toutes les cultures et à toutes les époques. […] S'asseoir sur une chaise n'appartient cependant pas à [cette catégorie]. »
📎 Gordon W. Hewes, article L'anthropologie de la posture, Scientific American, Vol. 196, No. 2 (February 1957), pp. 122-133.
Idée : La chaise est si dominante dans nos vies qu’on oublie presque son existence… et le fait qu’elle n’a pas toujours existé… et le fait que des communautés ailleurs dans le monde s’en passent encore à ce jour.
Hewes a répertorié des centaines de postures de repos autour du monde. Il partage ses trouvailles fascinantes en incluant même des croquis. La position assise est naturelle et présente chez toutes les populations humaines. Mais s'asseoir sur une chaise (item surélevé avec un dossier) ne l'est pas.
Action : Si toutes les chaises et divans de votre maison disparaissent instantanément, comment pourriez-vous quand même vous asseoir? Combien de postures de repos différentes réussissez-vous à faire au sol?
2. ON EST DES PATATES MOMENTANÉMENT ACTIVES
Idée : L'expression "actively sedentary“ a émergé pour illustrer qu'on peut être actif et sédentaire à la fois*. Même des athlètes de sports à haute intensité peuvent être considérés comme des patates de divan si on tient compte de leur niveau d'activité global (en français, Vince et moi aimons utiliser l’expression “athlète sédentaire”). Bouger durant la journée est souvent associé au gym ou à l’exercice : Faire de l’activité physique intense avant de commencer à travailler, sur l’heure du diner ou après la job. Bouger une heure par jour est réellement bénéfique. Mais ça ne compense pas toutes les autres heures sédentaires de notre journée.
Action : Transformer notre perception de l’activité physique. Plutôt que de voir le mouvement comme un exercice structuré et momentané, c’est de voir le mouvement quotidien comme une oscillation (beaucoup de mouvements doux et parfois plus dynamiques). C’est réintégrer le mouvement tout au long de la journée.
* Charmante courte présentation sur le sujet.
3. UN DIVAN VIVANT
Idée : On s'est débarrassé de notre divan il y a quelques années. On adore s'asseoir par terre. Avec un bébé, on passe encore plus de temps sur le sol. Quand je suis tombée enceinte, on s'est dit qu'on aurait probablement davantage de visiteurs. Et on veut accueillir convenablement les personnes habituées aux sièges moelleux.
Comment concilier notre besoin de mouvement au besoin de confort de nos invités?
Action : Choisir des items multifonctionnels. On a eu un coup de foudre pour le "divan de jeu" (play couch en anglais). Il est mi-moelleux mi-ferme, peu élevé (ce qui amène à squatter davantage), léger, facile à bouger, modulable, lavable. Bref, favorable aux cabanes, aux soirées pyjamas et aux brunchs partagés sur table basse.
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22 AVR : LA NATURE COMME MAISON, TRANSFORMER SON ENVIRONNEMENT ET HONORER SES CAPACITÉS
1. « L’HUMAIN EST UN ANIMAL QUI A BESOIN DE LA NATURE POUR VIVRE, MAIS ON S’EFFORCE À TROUVER LA FAÇON DE CROÎTRE EN CAPTIVITÉ. »
📙 du livre Movement Matters, p.170 (traduction libre)
Idée : L’humain a évolué “dehors”. Notre maison c'est la nature. Vivre à l’intérieur, constamment entre quatre murs, est rarement perçu comme une anomalie. Vivre à l’intérieur est une normalité pour nous tous. Mais on a besoin de nature pour vivre. Notre corps s'est développé en interaction avec un habitat naturel. Le mouvement humain ne peut être optimal et réellement compris que lorsqu'on le replace dans son écosystème.
Action : Quand on aménage des espaces ou cherche à établir de nouvelles habitudes actives, on se demande maintenant les questions "Comment faire cette activité dehors?" (incluant cuisiner sur notre balcon sans BBQ et faire du camping en banlieue) ou "Comment amener plus de nature à l'intérieur?".
2. « LA MOTIVATION EST SURESTIMÉE ; L'ENVIRONNEMENT COMPTE SOUVENT DAVANTAGE. »
📘 du livre Atomic Habits, p.87 (traduction libre)
Idée : James Clear est une référence mondiale en formation d'habitudes. Il dédie un chapitre entier de son livre sur l'influence de notre environnement sur nos comportements. Au lieu de compter sur la motivation, il suggère plutôt de transformer nos espaces de vie pour faciliter les bonnes habitudes et décourager les comportements qu'on veut éviter. Quand sa bière est rangée dans le fond du frigo et est difficilement accessible, il en boit moins. Ça semble anodin comme exemple, mais ça illustre comment même les petites frictions, les moindres petits efforts, peuvent nous décourager à accomplir quelque chose.
Action : On n'a plus de télévision depuis des années. Ça réduit fortement la tentation de s'asseoir des heures par jour pour binge-watcher des émissions. Ça libère l'esprit et nous donne vraiment l'impression d'avoir plus de temps pour vivre. (On aime quand même les soirées cinéma en famille alors on a acheté un projecteur à utiliser avec notre mur blanc comme écran. Beaucoup plus long à sortir. Écouter un film devient un événement, un moment spécial. On a même trouvé un écran sur trépied à la friperie, pour faire des soirées cinéma... dehors!)
3. UNE AIRE DE JEUX MODELÉE PAR LES ENFANTS EUX-MÊMES
« Vous voyez ici, ils peuvent jouer avec des outils très dangereux, ils peuvent créer leurs propres maisons, leurs propres aires de jeux, ils peuvent prendre des risques vraiment dangereux et les surmonter. Surtout, c'est un endroit où ils peuvent rencontrer leurs amis, où ils peuvent se faire de nouveaux amis. Ils sont très libres dans une atmosphère permissive. » - Lady Allen of Hurtwood
📼 Vidéo d'archive sur un terrain de jeu d'aventure pour les enfants ayant un handicap (Londres, années 70).
Idée : Le domaine du jeu libre regorge d'idées pour rendre des environnements stimulants. On a eu un MÉGA coup de coeur pour l'approche de Lady Allen of Hurtwood. Ce vidéo présente l'essence de sa philosophie et un des terrains de jeu d'aventure qu'elle a établi. C'est un 13 minutes de visionnement bien investi. Ces images ont vraiment marqué notre imaginaire. Elles permettent de réaliser comment les environnements actuels sont si peu stimulants pour les enfants (et pour les adultes). Ça offre une vision de rêve pour être plus vivace au quotidien.
Action : On crée des espaces de mouvement libre à la maison, avec des pièces mobiles, même pour notre enfant de 9 mois. On n'a aucun équipement spécialisé pour bébé, aucun module ou table de jeu avec une fonction prédéterminée. On a plutôt des dizaines d'items multifonctionnels et modulables qu'on utilise nous-mêmes pour travailler, jouer ou créer. Et Marc-Aurèle se promène, grimpe et s'amuse autour de nous.
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