TOUT LE COURRIER

Vincent Simard Vincent Simard

27 OCT : À L’AVENTURE

 

Bon vendredi! 🖤

Cette semaine on t’invite à joindre l’aventure.

 

1. Aventure

 

Idée : L'explorateur Mark Synnott a donné la plus belle définition de l'aventure que j'aie lue jusqu'à présent.*

L'aventure consiste à

faire face à un avenir incertain

où tu as une forte influence

sur ton propre destin.

Action : Focus sur tes capacités plutôt que de redouter l’inconnu.

*Source : Lost in the Arctic, National Geographic, Disney+ (traduction libre)


 

2. Héritage

 

Idée : Ça fait un moment avec Vince qu’on parle de notre quête de léguer un style de vie vivace à notre enfant.

Action : J’ai réalisé finalement que la plus belle chose que j’espère lui offrir en héritage c’est une rage de vivre. C’est de nourrir son esprit d’expérimentation, sa curiosité, son émerveillement face au monde et ses capacités à prendre des décisions intègres, à agir avec coeur et à persévérer.


 

3. Honorer nos ancêtres

Mes grands-parents maternels, autosuffisants sur une ferme. Kamouraska, années 60.

 

Idée : Ce mois-ci j’ai envie de redécouvrir des traditions de mes ancêtres.

Ça donne du sens à mes mouvements. Pis ça apaise mon anxiété parce que ça me permet de ressentir ma place dans le monde.

Faque j’ai demandé à Philippe Jetté parce que je ne sais pas exactement comment faire.

Il est médiateur du patrimoine vivant.

Il m’a fait réaliser que les traditions ne sont pas faites pour être archivées.

Elles peuvent rester vivantes. Ou être ravivées quand elles sont sur le point d’être oubliées.

Action : Philippe va nous guider pour un exercice sur les façons concrètes de retrouver des traditions familiales et communautaires pour nourrir notre propre quotidien, nos fêtes et nos rituels.

Il est notre invité spécial au prochain ralliement du Clan vivace.

On va couvrir les 4 grandes familles de traditions :

  • Se loger / Se vêtir

  • Se nourrir / Se soigner

  • S’amuser / S’exprimer

  • Étapes de vie / Rites / Croyances

Ralliement 07 du Clan vivace

Lundi 30 octobre, 10:00 am.

Tu peux joindre le Clan pour être avec nous en direct ou accéder à la rediffusion.

Et/ou pour soutenir la quête de vivace.


 

C’EST QUOI LE COURRIER?

C’est la première infolettre sur le design actif à la maison. Chaque vendredi, on partage trois idées qui ont inspiré trois actions. Un courriel qui se lit en trois minutes.

 
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Vincent Simard Vincent Simard

20 OCT : HEURE NOUVELLE

 

Bon vendredi! 🍁

Je suis de retour après plusieurs semaines dans ma grotte.

 

1. C’est elle qui le dit

 

Idée : Vince est en feu.

Il a découvert de nouveaux formats d’expression via les médias sociaux.

C’est un modèle de création parfaitement adapté à son style : rapide, humoristique, léger.

D’habitude très routinier, il se lève ces temps-ci à 5am et/ou se couche à 11pm pour continuer de créer des vidéos.

Action : Vince dit qu’on doit continuer de se concentrer chacun sur nos forces car ça décuple notre énergie créative : « Je serai maintenant en charge des vidéos nonos et tu pourras t’occuper du contenu intelligent. » 😂


 

2. Vivre comme les vieux

LIVE TO 100 : Secrets of the Blue Zones, Netflix.

 

Idée : Dès sa sortie, « 100 ans de plénitude » s’est rendu jusqu’à nous.

Plusieurs personnes de notre audience nous ont envoyé la référence en disant que ça leur avait fait penser à Vivace.

Je suis vraiment enchantée à l’idée d’être associée à une série qui présente les p’tits vieux parmi les plus en santé au monde et qui cherche à comprendre leurs secrets de longévité.

Action : Dès les premières minutes, Dan Buettner cadre la problématique.

L’espérance de vie diminue.

Les maladies chroniques causent, chaque année et partout dans le monde, des millions de morts précoces ou évitables.

Il se demande comment nous pouvons résoudre ce problème.

Et répond immédiatement à sa propre question.

« Je crois que ce n’est pas en essayant de prévenir la mort. C’est en apprenant à vivre. »

That’s it.


 

3. Évitable

 

Idée : Je n’ai jamais aimé l’expression “maladies chroniques”.

Chronique signifie simplement de longue durée, persistant ou récurrent. Mais l’expression a un caractère de fatalité absolument déprimant. Comme si notre condition était immuable.

Action : Je préfère les termes anglophones, beaucoup plus diversifiés et représentatifs de la vraie patente.

Avoidable diseases

Preventable diseases

Lifestyle diseases

Des maladies qui peuvent être évitées ou prévenues. Des maladies de style de vie.

Ça nomme la cause et ça nous rappelle qu’on peut y faire quelque chose.

*En français, j’utilise aussi de plus en plus maintenant « Maladies de civilisation ».


 

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Marie-Claude Lacerte Marie-Claude Lacerte

15 SEP : PAUSE DE SEPTEMBRE

Bon vendredi!

Cette semaine on prend une pause de courrier jusqu’en octobre. 🍁

D’ici-là…

Tu es invité.e à l’atelier gratuit *Libre sans couche*, qui aura lieu en direct le 21 septembre.

Tu es bienvenu.e au terrain d’aventure éphémère [TAW] de Jeu libre Waterville qui aura lieu au village le 30 septembre.

📼 On va aussi se poser pour écouter une minisérie sur la longévité que plusieurs nous ont recommandé chaleureusement ---> 100 ans de plénitude : Les secrets des zones bleues.

💚 On est très heureux que des p’tits vieux en santé fassent penser à Vivace.

Merci tout le monde pour votre présence!!

À bientôt!

Marie-Claude (et Vince & Marc-Aurèle)

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Vincent Simard Vincent Simard

08 SEP : ERRATUM, ÊTRE AMIE ET ÊTRE VUE

 

Bon vendredi! ☀️

Cette semaine on parle encore des gens qu’on aime.

 

[Erratum] Les termes présentés dans le point #1 du courrier de la semaine passée devraient être indiqués comme suit. Je me suis mélangée dans la traduction.

David Samson a confirmé son intérêt de revenir au podcast. Faque il pourra m’expliquer de vive voix c’est quoi un clan vraiment 😅

 

 

1. Ce qui arrive quand on cherche des livres sur comment se faire des amis

 

Idée : Quand on cherche des livres sur « Comment se faire des amis? »*, on tombe en premier sur des livres pour enfants.

Je les avais ignorés. Je cherchais des réponses pour les adultes.

Finalement y’a de la sagesse dans le sous-titre de ce livre pour enfants.

Comment se faire des amis et être un ami.

Action : Ça m’amène à réfléchir à ce qu’on peut offrir aux autres au lieu de penser seulement à ce qu’on veut obtenir.

*Si tu te demandes pourquoi donc je cherche des livres sur comment se faire des amis, j’en parle ici.


 

2. Quand être amies est pas toujours facile

 

Idée : Elisabeth Dufresne et moi avons fait le bilan d’un an comme amies, voisines et collaboratrices pour le projet dans notre village, Jeu libre Waterville.

On s’est dit qu’on allait partager notre récit d’amitié par une discussion de podcast.

Surtout, on voulait parler de ce qu’on a appris durant les boutes toff.

On a réalisé que l’amitié réelle, c’est pas un fleuve tranquille.

On veut des connexions profondes, mais ça fait peur parce que ça implique d’être vue pour qui on est vraiment.

Tôt ou tard, on se sent exposées et vulnérables à l’idée que l’autre voit certaines parties de nous-mêmes. Et on peut avoir le réflexe de se replier, de se masquer, de se désengager…

Action : Je n’ai plus envie de quitter dès que ça devient difficile. Je veux apprendre à tenir la discussion, même dans l’inconfort. Parce que les moments d’inconfort sont inévitables.

En lisant ces mots, est-ce qu’un.e ami.e vous vient à l'esprit? Sens-tu qu'une discussion qui aurait dû avoir lieu depuis un moment est nécessaire?

L’épisode de podcast est disponible dès maintenant pour écoute aux membres du Clan vivace.

 

3. Je m’ennuie

 

Idée : Je m’ennuie de mes parents.

Quand on est déménagés à la campagne l’an dernier, je m’éloignais géographiquement de ma famille. Je croyais que le contact avec la nature et une communauté dynamique effaceraient éventuellement ma tristesse.

Mais non.

Je m’ennuie de mes parents.

Et je rêve toujours que Marc-Aurèle côtoie ses grands-parents chaque jour.

Action : Peut-être qu’il y a encore espoir de convaincre mes parents de vivre sur une terre familiale. Ils ne sont pas abonnés à l’infolettre alors je leur proposerai en personne à leur retour de voyage.


Ps : On offre un atelier gratuit le 21 septembre pour lancer notre offre sur l’hygiène naturelle des bébés. Si ça t’intéresse, tu peux t’inscrire ici.

 
 

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Vincent Simard Vincent Simard

01 SEP : CERCLE D’HONNEUR ET COMMENT SE FAIRE DES AMIS

 

Bon vendredi! ❤️‍🔥

Cette semaine ce que je recherche est plus clair que jamais.

 

1. Qu’est-ce qu’un clan?

[Erratum] Les termes de l'image et la description ont été modifiés depuis l'envoi de cette infolettre par courriel.

 

Idée : Je ne savais pas c’est quoi un clan.

J’ai réalisé ça en lisant le livre « Our Tribal Future » du biologiste de l’évolution David Samson.

Action : Pour tous ceux et celles qui cherchent comme nous à se créer une communauté forte, la première action selon moi maintenant c’est de comprendre ce qu’on cherche vraiment à créer.

David Samson m’a permis de découvrir les structures sociales naturelles pour l’humain.

Camp - La plus petite unité sociale de l’humain pour survivre et s’épanouir, ce n’est pas la famille nucléaire. C’est un groupe de 20 à 30 personnes, nommé camp.

Bande - Les camps se regroupent en bandes d'environ 150 personnes. C'est la taille maximale de groupe avec laquelle un individu peut entretenir des relations sociales fortes.

Tribu - Les bandes se regroupent en tribu. Les membres maintiennent des liens de confiance malgré le grand nombre de personnes notamment grâce à une identité commune et des symboles partagés.

*Le terme "clan" désigne un regroupement de familles ayant une ascendance commune. Il peut aussi être utilisé pour désigner des groupes sociaux qui partagent d'autres types de liens ou d'intérêts. En parlant de la vie de clan que je souhaite créer pour mon enfant au quotidien, j’imaginais d’abord la dynamique d’un camp.


 

2. Cercle d’honneur

 

Idée : Bien que le clan soit l’unité sociale de base, pour David Samson l’étape suivante n’est pas de se créer immédiatement un écovillage en gang.

Il nous encourage plutôt à focuser notre énergie sur un type de relation pour laquelle on a beaucoup de pouvoir : Nos amitiés.

J’adore que Samson fasse une véritable éloge à l’amitié. Ça fait changement des discussions constamment centrées sur les relations de couple et la famille.

Ça m’a fait du bien de lire que l’amitié est présente dans toutes les sociétés humaines.

Et ça fait du bien de se rappeler à quel point c’est précieux d’avoir des amis sur qui on peut compter.

Action : Concrètement, Samson nous explique comment chérir un groupe d’honneur.

C’est un cercle restreint de personnes minutieusement sélectionnées, avec lesquelles on cultive des relations sincères et étroites au sein d'un environnement géographique proche.

Et le nombre d’amis de notre groupe d’honneur est plus petit que je m’attendais :

En moyenne 4.*

À partir de ce groupe solide, on pourra ensuite agrandir notre cercle de relations et créer notre communauté intentionnelle.

*Samson explique que notre capacité à s’investir dans plusieurs relations profondes est limitée. Ce n’est pas une question d’amour, c’est une question d’énergie disponible. Même dans une bande, tout le monde n’a pas à être étroitement ami avec tout le monde. Ça m’a vraiment fait du bien de lire qu’on ne peut pas et qu’on n’a pas besoin d’entretenir des relations personnelles avec des dizaines et des dizaines d’individus.


 

3. Comment se faire des amis?

 

Idée : Comment se faire des amis? C’est la question qui a émergé durant le dernier ralliement du Clan vivace.

Je crois qu’on se sentait un peu toutes comme des enfants du primaire en énonçant cette phrase.

Ça ajoute beaucoup de charme à la quête d’ailleurs.

Y’avait à la fois un émerveillement et une gêne de reconnaitre qu’on aurait pu discuter des façons de chérir des amitiés existantes… mais qu’on devait d’abord comprendre comment tisser de nouvelles amitiés.

Rencontrer de nouvelles personnes ne semble pas être le plus grand obstacle.

Je crois que l’enjeu c’est vraiment Comment passer du status de simple connaissance à celui d’ami.e sincère?

Action : À défaut d’avoir des réponses, j’ai acheté trois livres sur la connexion humaine. 🤓 📕Ça va nourrir les prochaines discussions.


Les idées de la semaine sont issues du dernier ralliement du Clan vivace sous le thème « Comment se créer un clan dans le monde réel? ».

C’était vraiment un moment génial. ❤️‍🔥 J’avais sincèrement hâte de partager mes découvertes et d’entendre les histoires des autres membres.

Je pourrais probablement composer 50 infolettres juste à partir de cette superbe discussion. On considère même en faire une conférence tellement on a aimé ce thème.

📼 D’ici là, le ralliement est disponible en rediffusion pour les membres du Clan vivace.


 

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Vincent Simard Vincent Simard

25 AOU : CE QU’ON A PERDU ET COMMENT LE RETROUVER

 

Bon vendredi! 🤍

Cette semaine on parle de trois idées qui mènent à la même action.

 

1. La santé mentale c’est pas dans la tête

*Livre Lost Connections: Why You’re Depressed and How to Find Hope, par Johann Hari

 

Idée : Les effets de la dépression sont comparables aux émotions ressenties quand on vit un deuil. Quand Johann Hari découvre ça, il se demande alors « Si on se sent perpétuellement dépressif, on est en deuil de quoi? »

Johann Hari inscrit l’histoire de son livre Lost Connections dans sa quête personnelle de guérir sa dépression qui persiste depuis plus d’une décennie malgré sa médication.

Pendant ses recherches, il réalise que l’isolement social est une cause de détresse psychologique et émotionnelle majeure.

Or, ayant grandi dans une société individualiste, on ne réalise souvent pas qu’on vit dans un état d’isolement social chronique. Nos relations sont volatiles, nos cercles sociaux s’effritent facilement.

On est en deuil de connexions humaines.

On pleure les liens humains qu’on est supposés avoir.

Hari conclut : « Nous sommes des créatures sociales dont les besoins ne sont pas satisfaits. »

Action : Ce livre m’a d’abord permis de recadrer ma propre anxiété et mes dépressions comme une problématique collective et non comme un dérèglement individuel.

Comprendre la source de mon désarroi rend la solution encore plus claire : Vivre dans une communauté vibrante et stable.


 

2. La santé Grâce aux autres

 

Idée : La dimension sociale du mouvement, c’est beaucoup plus que faire du jogging en gang.

Vivre en communauté nous permet de raviver une panoplie de pratiques ancestrales qu’on ne peut accomplir en portant seule toute la charge mentale.

Action : Depuis plusieurs années, Vince et moi travaillons sur le modèle conceptuel d’un style de vie riche en mouvements. Notre modèle a toujours inclut trois piliers, mais c’est récemment qu’on décuple d’efforts pour comprendre le dernier.

  1. Notre habitat : Comment transformer ce qui nous entoure pour bouger mieux et davantage “sans s’en rendre compte”.

  2. Nos habitudes : Comment changer des comportements, apprendre de nouveaux mouvements et appliquer de nouveaux rituels qui perdurent.

  3. Nos relations : Comment améliorer notre relation à nous-même et nos relations avec les autres afin d’accomplir les activités quotidiennes de manière plus naturelle et saine.


 

3. Le chercheur qui explique comment se recréer une gang de manière délibérée

*Livre Our Tribal Future, par David R. Samson, 2023

 

Idée : Y’a un nouveau livre dans notre biblio et il est encore plus fascinant que je m’y attendais! David Samson est primatologue, biologiste de l’évolution, chercheur et enseignant.

Il a été notre invité au podcast en 2020 pour parler de sommeil et c’est lui qui m’a fait découvrir le concept d’evolutionary mismatch : la discordance entre le contexte de notre évolution et le style de vie moderne.

Son nouveau livre « Our Tribal Future » est sur l’instinct tribal (tribe drive). C’est la tendance innée de l’humain à créer des affiliations pour vivre en communauté.

C’est notre capacité à se lier à d’autres et à coopérer qui assure notre survie et notre épanouissement.

Action : David Samson m’a permis de comprendre que tout s’apprend, incluant la création de communautés.

Il s’intéresse maintenant à la branche naissante de l’anthropologie évolutive appliquée : Comment le savoir sur nos ancêtres peut être appliqué dans le contexte actuel.

L’auteur dédie la moitié de son livre à des solutions pour se créer une vie sociale alignée avec nos besoins réels et ainsi améliorer toutes les facettes de notre bien-être.

Grâce à la lecture du livre, j’ai pu identifier toute une liste d’actions concrètes pour créer des amitiés fortes et vivre en proximité géographique avec un petit groupe de personnes.

La prochaine étape est de me faire un plan de match pour appliquer ces idées dans les prochaines années (certaines prendront plus de temps que d’autres ).

On va présenter des pistes d’action concrètes à partir des travaux de David Samson et de Johann Hari au prochain ralliement du Clan vivace.

Comment se (re)créer une vie de clan dans « le monde réel »?

On va discuter des solutions pour rencontrer des personnes qui nous ressemblent, même quand on se sent seuls et dépassés par la vie.

Mercredi 30 août, 10:00 à 11:30 am EN DIRECT (heure du Québec)

🟢 Pour joindre le Clan vivace et accéder à plein de contenu exclusif, c’est par ici.


 

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18 AOU : LA PETITE VIE, PODCAST SPÉCIAL ET TAW DÉPLACÉ

 

Bon vendredi! 🐝

Cette semaine on parle de design social.

 

1. TAW déplacé

 

Idée : Y’avait un Terrain d’aventure éphémère prévu à Waterville ce dimanche.

Plus la date pour l’événement approchait, plus de familles de notre entourage nous confirmaient ne pas pouvoir participer à l’événement en raison des vacances et d’autres déplacements à l’extérieur du village.

On ne réalisait pas que la fin de l’été amènerait autant de mouvement et d'absences.

Ce sera notre apprentissage majeur pour cette édition.

Action : Elisabeth et moi avons décidé de déplacer le Terrain d'aventure éphémère afin de mieux répondre à notre mission de valoriser une culture de jeu libre.

☀️ Davantage de personnes pourront

être présentes,

célébrer le jeu libre avec nous

et tisser des liens entre familles de la région.

💛 On espère de tout cœur que cette date vous conviendra davantage et que vous serez de la partie!

Samedi 30 septembre, 10:00 à 14:00.

Cette fois la date est coulée dans le béton (à moins d'orages violents bien entendu).

Pour avoir toutes les nouvelles, on vous invite à consulter la page de l’événement.


2. ✨ podcast spécial ✨

 

Idée : V’là un an quand on habitait encore à Montréal, on envoyait dans l’univers qu’on voulait vivre entourés de nature et de gens nice.

Puis on revoyait Elisabeth Dufresne au Grand rassemblement Enfanter l’évolution.

- Y’a une petite maison à louer sur le terrain où je vis (à Waterville).

On avait rencontré Elisabeth des années auparavant durant une formation sur le jeu libre offerte par Le lion et la souris. Puis on l’avait invitée à notre podcast. Puis elle nous avait invités à la journée-conférence « Éducation Autrement » qu’elle organisait avec le RÉDAQ. Puis on s’était perdus de vue.

On a visité la dite petite maison. 🏡

Trois semaines plus tard, on était déménagés.

Action : On fait un épisode de podcast avec Elisabeth pour célébrer 1 an de vie à la campagne. 🎉 🌱 🌳 🌲

On va parler avec notre chère amie de la théorie de l’attachement, de pourquoi on s’implique dans notre village et des défis de la connexion humaine.

Ce sera un épisode exclusif aux membres du Clan vivace.

Mise en ligne le 30 août 2023.

 

3. Comment Designer la petite vie? 🍒

 

Idée : « On dirait que ce qui manque à notre vie, c’est La Petite Vie »

Paroles de Vincent pendant une de nos discussions sur notre vie sociale.

On habite un village avec une communauté incroyable,

mais on crave encore plus de proximité.

Des rencontres spontanées, sans efforts de planification ni d’organisation.

Débarquer sans s’annoncer à la maison des uns et des autres.

Des amitiés où on peut rien faire ensemble, habillés en linge mou sans soucis d’être beaux.

Action : Comme c’est rendu notre habitude, on fait un ralliement virtuel mensuel avec le Clan vivace pour parler d’un enjeu qui nous tient à coeur. 💚

Ce mois-ci la discussion portera sur :

Comment se (re)créer une vie de clan dans « le monde réel »?

On va notamment parler des défis de nourrir un modèle communautariste dans notre culture individualiste et des façons de créer de nouveaux cercles sociaux de manière délibérée.

Ralliement 05

🟢  EN DIRECT

Mercredi 30 août

10:00 à 11:30 am (heure du Québec)

⭐ Pour joindre le Clan vivace et accéder à plein de contenu exclusif, c’est par ici.

 

 

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11 AOU : VIE SANS ÉCOLE, VIE DE CLAN ET SURFING

 

Bon vendredi! ☀️

Cette semaine on parle du prochain chapitre.

 

1. Apprendre sans école

🥰 La journée de sa fête.

 

Idée : Marc-Aurèle vient d’avoir deux ans. On a fait un bilan. On pense à la suite, notamment l’apprentissage.

Pour des parents obsédés par le mouvement,

l’idée d’envoyer notre enfant dans une salle de classe où la directive première est de s’asseoir en silence…

… eh bien disons que ça ne correspond à notre vision d’un environnement sain.

Action : On va faire du unschooling/apprendre à la maison/on-créera-et-nommera-le-modèle-qui-nous-convient-en-temps-et-lieu.

L’idée planait depuis longtemps et on a décidé de s’y engager dès maintenant.

C’est un gros dossier alors j’aime préparer le terrain.

Les implications de ce choix m’intimident par moments.

Mais je retrouve enfin un sentiment de liberté sur notre existence.

Et pour moi c’est enivrant plus qu’effrayant.


 

2. Apprendre ensemble

 

Idée : Nos amis et voisins de campagne ont eu l’idée de faire des séances de co-working matinales pendant que nos enfants jouent ensemble.

En plus on travaille dehors.

En plus en s’entraide pour les lunchs.

Je rêve.

Action : Nos amis le savent pas encore, mais on va sûrement installer un campement permanent dans leur cour. 🤫


 

3. Protège ce que tu aimes

 

Idée : J’adore ce livre d’Yvon Chouinard, fils d’un canadien-français qui a grandi aux États-Unis, pionnier d’escalade, forgeron autodidacte, fondateur de Patagonia et ardent protecteur de l’environnement.

Let My People Go Surfing, c’est le motto d’un leader qui veut permettre à ses employés de partir surfer un après-midi si les vagues sont bonnes. C’est aussi un appel à la protection de la nature qui nous permet de vivre un style de vie basé sur l’amour du plein air.

Ce que je retiens de son histoire, c’est qu’on protège ce qui nous tient personnellement à coeur.

Action : Sors dehors. Tombe en amour. Agis pour protéger ce qui t’entoure.


 

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04 AOU : CHERCHEUSE DE DIAMANTS, CONTINUUM ET ÉPOPÉE PERSONNELLE

 

Bon vendredi! 📗

Cette semaine on partage quelques histoires.

 

1. des diamants ➡️ à la jungle ➡️ à l’humain

Jean Liedloff, auteure du livre The Continuum Concept

 

Action : Vincent et moi étudions depuis quelques années les travaux de Jean Liedloff, qui ont grandement contribué au mouvement de la parentalité proximale.

On a aussi lu sa biographie*. À défaut d’enrichir son modèle conceptuel, la biographie rend les origines du continuum encore plus fascinantes.

Idée : Jean Liedloff est née en 1926 à New York au sein d’une famille nantie et membre de l'élite sociale de Manhattan, qui lui ouvre les portes de cercles d’aristocrates et d’artistes renommés jusqu’en Europe.

Durant un voyage en Italie, Jean assiste au Bal du Siècle, « la fête vénitienne la plus folle de tous les temps », et y rencontre des chercheurs de diamants. Elle est invitée à leur expédition imminente au Vénézuela et accepte sur le champ.

Jean se soucie peu des diamants. Elle veut voir la jungle amazonienne.

Sa fascination initiale pour la nature se transpose à ses habitants : Les membres de la tribu qui l’accueille semblent tout simplement sains et heureux… un grand contraste avec les occidentaux névrosés que Jean fréquente habituellement.

Au cour de ses cinq expéditions entre 1951 et 1977, elle passe la majorité de son temps avec la tribu des Yequana pour observer leur mode de vie et comprendre ce qui explique leur épanouissement.

*Jungle Jean, par Geralyn Gendreau


 

2. Restaurer les Maillons manquants

 

Idée : Jean Liedloff écrit le livre "Le concept du continuum" (The Continuum Concept) en 1975 pour partager ses réalisations.

Plus qu’une simple description du mode de vie des Yequana, c’est un ouvrage qui remet en question notre vision de la nature humaine et de nos besoins fondamentaux.

Jean soutient notamment qu’un bébé humain s’attend à être porté, allaité à la demande et à dormir avec ses parents, et que l’absence de ces expériences peut entraîner des conséquences négatives sur notre bien-être.

Nos névroses s’expliqueraient par le fait qu’on ne vit pas les expériences attendues par notre corps et notre esprit.

Le concept de continuum est défini comme la séquence d'expériences à laquelle s’attend un humain, dans un environnement cohérent avec celui dans lequel ces attentes ont été formées. [environnement cohérent de notre évolution = en nature + vie de tribu]

Action : Appliquer le concept de continuum à notre vision du mouvement.

Vince et moi cherchons constamment à en apprendre davantage sur les façons de vivre dans les sociétés non-industrialisées pour comprendre les mouvements humains fondamentaux et leurs liens avec notre bien-être.

Jean Liedloff offre un cadre exceptionnel auquel on peut ajouter des maillons pour couvrir toute une vie humaine en mouvement. De la conception à la mort.

Activité physique enceinte, enfantement actif et motricité libre…

Pour découvrir le résultat de nos recherches à ce jour, on t’invite à joindre le Clan vivace et À écouter le dernier ralliement qui avait comme thématique Restaurer le continuum du mouvement.


 

3. La fois où j’ai refusé

 

Idée : Notre intention avec notre conférence “Restaurer le continuum du mouvement” n’était pas simplement de décrire ce qu’est le continuum, mais d’illustrer concrètement les défis et implications quand on essaye de restaurer le continuum de nos jours.

On sait que c’est difficile. Alors on se disait que d’autres cherchaient probablement comme nous des pistes de solution, si ce n’est le réconfort de savoir qu'ils ne sont pas seuls dans ce parcours.

Action : On a décidé de partager nos réalisations sous forme de récit personnel.

On décrit par exemple ce qui est arrivé quand on a refusé de planifier une césarienne après avoir appris que Marc-Aurèle était en siège, malgré l’insistance de l’hôpital.

En me remémorant cette histoire, j’ai réalisé que restaurer le mouvement, c’est réellement l’épopée de reprendre le pouvoir sur ma santé et celle de mon enfant.

Si tu souhaites en savoir davantage, la conférence originale a été filmée et sera diffusée par Enfanter l’évolution.

Pour écouter le ralliement du Clan vivace sur le même thème, c’est par ici.


 

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Vincent Simard Vincent Simard

28 JUL : TROIS OFFRES ESTIVALES

 

Bon vendredi! 💚

Cette semaine trois projets reprennent vie.

 

1. Tu veux t’entourer de personnes vivaces?

 

Idée : On ré-ouvre les portes du Clan vivace pour la première fois depuis avril.

  • Créer du mouvement au quotidien… par où je commence?

  • Est-ce qu’il y a une carte pour retrouver d'autres personnes "vivaces"?

  • Comment je peux vous dire merci et vous aider à rejoindre encore plus de familles?

On reçoit ces questions à presque tous les jours.

Faque Vincent et moi cherchions à offrir un espace de connexion exclusif à un prix accessible.

On a créé le Clan vivace pour répondre à tes questions et pour te permettre d’échanger avec d’autres personnes qui partagent tes valeurs.

Action : Tu peux joindre le Clan vivace dès maintenant par ici.

🔴 Si tu lis ce courriel avant 10:00 am aujourd’hui,

tu as même le temps de joindre notre ralliement du mois [en direct].

On va parler du concept de continuum du mouvement et des façons de restaurer des pratiques ancestrales à l’ère moderne.

JOINDRE LE CLAN VIVACE 👉 vivace.maison/clan


 

2. Tu veux apprendre la vie “sans couche”?

 

Idée : L’hygiène naturelle infantile (HNI) a été un sujet populaire durant notre conférence ET durant celle de Malika Bonapace au Grand Rassemblement Enfanter l’évolution.

Avec raison. C’est une pratique fa-sci-nante et qui apporte tellement de bénéfices.

Marc-Aurèle a deux ans. On a l’esprit tranquille depuis longtemps.

☀️ On prépare maintenant un guide pour aider les parents qui souhaitent pratiquer l’hygiène naturelle infantile dès la naissance d’un enfant.

Sortie prévue le 7 septembre 2023.

Action : Inscris-toi à la liste d’attente pour être avisé.e dès la pré-vente du guide.

On va offrir un prix réduit aux premiers acheteurs.

S’INSCIRE À LA LISTE D’ATTENTE 👉 vivace.maison/hni


 

3. tu veux jouer dehors?

 

Idée : Le terrain d’aventure éphémère de Waterville (TAW) est de retour pour son édition estivale.

C’est un partenariat avec notre amie Elisabeth Dufresne.

La mission est la même : contribuer à la création d’un village d’attachement grâce au jeu libre. Les nouveautés abondent.

🌳 Nouveau lieu (encore plus d’espace vert)

🧺 Nouvelle formule pique-nique (apporte ton lunch pour chiller avec nous plus longtemps)

💛 Nouvelle collabo (avec le Centre Culturel et Communautaire de Waterville)

Action : Mets ça à l’agenda si tu as envie de rencontrer du beau monde dans une ambiance décontractée et lumineuse.

Dimanche 20 août, 10h00 à 14h00*

👉 Tous les détails ici.

*Devancé au samedi 19 août en cas de grosse pluie 🌧️


 

C’EST QUOI LE COURRIER?

C’est la première infolettre sur le design actif à la maison. Chaque vendredi, on partage trois idées qui ont inspiré trois actions. Un courriel qui se lit en trois minutes.

 
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07 JUL : J’AIME MIEUX ÉCHOUER, ENFIN DU COMPOST ET AVEC LA PLUIE

 

Bon vendredi! ☀️ ⛈️

Cette semaine y’a des solutions gratuites qui rapportent.

 

1. Vu de même

 

Idée : Ne rien essayer nous fait régresser.

Rester dans notre zone de confort donne l’illusion qu’on est stable.

Mais nos capacités déclinent dans le temps en fait.

Action : Depuis que j’ai vu ce schéma, je me sens plus inspirée que jamais à agir sur les choses qui me tiennent à coeur, même si l’échec me fait peur, parce que j’ai compris qu’échouer fait progresser.


 

2. Jackpot

 

Idée : Ça fait des semaines qu’il pleut.

Certains jours ça nous enchante, d’autres ça nous déprime. 

Il pleuvait beaucoup ce soir-là.

Je redoutais une autre soirée « pognée en dedans ». 

Action :  J’ai finalement compris. On a juste à jouer dehors pareil. 

On est sortis.

Marc-Aurèle n’était aucunement dérangé par la pluie. 

On a passé une heure à jouer dans le pit de sable, à se pitcher des mottes de bouette et à patiner sur des flaques d’argile glissantes. 


 

3. De l’or en barre

 

Idée : Je procrastinais à utiliser les bines de compost laissées sur le terrain par l’ancienne locataire. Je les trouvais un peu moches et massives et on les avait oubliées sous les arbres.

À sa dernière visite, mon père a déplacé les bines vides directement dans le jardin.

Pu d’excuse.

On a immédiatement commencé à les remplir.

« Composter remplit mon coeur de joie », c’est ce que j’ai dit à Vince le lendemain matin en conservant précieusement mes résidus de cuisine. (merci papa!!! 💚)

Action : Y a-t-il un projet simple que tu repousses depuis un moment? Pose le premier geste. Desfois c’est moins compliqué qu’on l’imagine et les bénéfices sont encore plus grands qu’espéré.


 

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30 JUN : OUROBOROS, AUTOPORTRAIT ET LA PHOTO JAMAIS PRISE

 

Bon vendredi! 🖤

Cette semaine on parle de mouvement comme expérience vécue.

 

1. Ouroboros

L'Ouroboros est un symbole ancien et universel représentant un serpent ou un dragon se mordant la queue, symbolisant le cycle éternel de la vie, de la mort et de la renaissance. *

 

Idée : Ce qui est créé, par son existence, mène à sa destruction.

J’écoutais une discussion du réalisateur Chad Stahelski au podcast de Joe Rogan.

Un moment ils parlent de l’intelligence artificielle, maintenant capable de créer des oeuvres artistiques complètes, écrites ou visuelles, et d’imiter des artistes chevronnés au point de s’y méprendre sur l’origine des oeuvres.

Ça soulève beaucoup de questions sur la propriété intellectuelle et de craintes sur l’avenir de la place des humains dans le processus de création.

Ceci dit… Rogan mentionne que le critère “Fait par un humain” va devenir quelque chose de plus en plus distinct et de précieux.

À cet instant j’ai pensé à l’ouroboros.

Quand j’ai peur qu’une existence numérisée élimine le mouvement humain,

générant un déferlement de maladies physiques et psychiques,

je me rappelle que plus l’univers virtuel prend de l’ampleur,

plus ça nourrit une force opposée. Celle de se reconnecter “au monde réel”.

Action : Valoriser mon geste, mon action manuelle et tangible.

Même si l’IA ou une machine peut produire un meilleur résultat,

mon expérience, elle, ne sera pas la même.

*cette définition a été générée par une intelligence artificielle 😆


 

2. La photo qu’on ne verra jamais

 

Idée : Cette idée est issue du tout premier épisode de podcast de VIVACE.

C’était en compagnie de notre ami et photographe Julien Catella.

Il raconte que certains moments, même s’ils représentent une image grandiose, n’ont pas besoin d’être pris en photo. On peut les garder pour soi-même.

Action : Chérir les moments fugitifs en se rappelant que ce qui n’a pas été immortalisé en image n’est pas perdu pour autant.


 

3. Autoportrait

 

Action : Marc-Aurèle joue avec mon cell verrouillé quand il réussit à l’attraper. 

J’ai retrouvé une série de photos. Dont celle-ci.

Idée : Je cherche queque chose d’intelligent à ajouter sur l’usage de la technologie. 

Mais finalement c’est juste ça. Je trouve son autoportrait cute.


 

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16 JUN : RAZ-DE-MARÉE, NAUFRAGE ET PÊCHE

 

Bon vendredi! 🌊

Cette semaine on voit la vague arriver.

 

1. Naufragée

Carte du site de l'épave du Zeewijk par Jan Steijns (Archives nationales, La Haye)

 

Idée : Quelle est ma probabilité de survie à un naufrage avec mes compétences actuelles?

C’est la question que je me suis posée en entendant l’histoire de survie des passagers du Zeewijk à l’émission Shipwreck Hunters Australia.

(et ma réponse est : 0%)

Le Zeewijk était un navire marchand néerlandais qui fait naufrage le 9 juin 1727 près de la côte ouest de l'Australie.

Après trois mois à attendre le retour de leurs coéquipiers partis avec le bateau de sauvetage, les survivants construisent un deuxième navire à partir des morceaux de l'épave et d'autres ressources trouvées sur l'île.

L’équipage était composé en partie de marins, de charpentiers et de soldats. Grâce à leur bateau de fortune, ils ont fait un voyage d’un mois jusqu’au port commercial le plus proche, transportant 88 hommes (et sauvant 82).

Le savoir-faire de ces hommes devait être fréquent dans ce contexte à cette époque.

Quand même… J’étais ébahie face à leurs compétences.

Et gênée de ma propre incompétence.

Je serais incapable de survivre au Québec sans un toit et sans une épicerie.

Action : Je n’aspire pas pour le moment au survivalisme.

Mais j’aimerais, minimalement, apprendre à me nourrir.

*Et retrouver les mouvements que ça implique bien sûr.


 

2. Le kit

 

Idée : J’ai mon permis de pêche, ma canne, ma tite veste.

Tout le kit. Depuis des mois.

Y’a de la truite et du brochet dans la rivière qui longe mon terrain.

Je pourrais trouver un spot de pêche à pieds. Revenir cuisiner sur le feu.

Action : Je n’ai pas encore pêché de la saison.

Faque je vous partage mon intention de pêcher.

Je me dis qu’un engagement public va m’inciter à vraiment le faire.

On va voir si ma tactique fonctionne 🎣


 

3. Ce jour-là, j’ai compris que parler de vivacité deviendra mainstream

 

Idée : 💥 Boom.

Les voilà ensemble.

Ce n’est pas un duo auquel je m’attendais.

Je les écoutais dans des univers parallèles.

Oprah, j’ai écouté tous ses podcasts et vidéos YouTube.

La croissance spirituelle est le centre de ses émissions, mais la santé durable n’est pas son sujet le plus fréquent.

Peter Attia, je le suis depuis mes Olympiques de p’tits vieux.

Sa présentation du concept de “healthspan” (espérance de vie en bonne santé) est selon moi inégalée.

Ça m’inspire chaque jour.

Attia est plutôt cérébral et nous perd parfois dans ses calculs et abréviations.

Je ne m’attendais pas à le voir aux côtés de la matriarche de la télé.

Oprah offre une conversation avec Peter Attia le 21 juin [exclusive à ses abonnés].

Dans la bande-annonce elle nomme l’intention de changer le paradigme médical du traitement à la prévention.

Les univers se rencontrent.

Action : Je me suis abonné à Oprah Daily pour écouter leur discussion.

Pas tant pour apprendre. Par-dessus tout, pour nourrir l’espoir que la santé durable reçoive enfin un raz-de-marée d’attention. 🌊🌊🌊


 

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09 JUN : BIBITTES MIEL, LA VRAIE QUESTION ET RESTAURER LE CONTINUUM

 

Bon vendredi! 🌸

Cette semaine on va à l’essentiel.

 

1. La vraie question

 

Idée : Quand je mentionne que je travaille pour promouvoir la vie active, ça crée parfois un raidissement chez mon interlocuteur.trice.

Plusieurs me partagent leur culpabilité de ne pas “bouger assez” ou “bouger comme avant”… ou m’expliquent avec inconfort ne pas connaitre les recommandations précises d’activité physique pour les enfants par exemple.

Action : Pour être franche, je m’en fous du nombre de minutes que vous passez à bouger chaque jour. Je ne vous poserai probablement jamais la question.

❤️‍🔥 La question que j’ai plutôt envie de vous poser est

« Qu’est-ce qui vous inspire à agir dans le monde? »


 

2. Restaurer le continuum du mouvement

 

Idée : VIVACE sera au Grand Rassemblement d’Enfanter l’évolution. 🤩

J’ai reçu l’invitation d’être conférencière et j’ai failli m’évanouir.

🌹 Je me sens honorée de faire partie de leur programmation exceptionnelle.

Action : Venez chiller avec nous au Grand Rassemblement 2023!

Notre atelier s’appelle ✨ Restaurer le continuum du mouvement ✨

L’approche intégrative essentielle à l’épanouissement du bébé sapiens dont personne ne parle

C’est le PREMIER atelier en personne de VIVACE. 🤯

Je vais parler des expériences attendues du bébé sapiens en termes de développement corporel et expliquer pourquoi le mouvement doit être intégré dans la vie de nos enfants dès leurs premiers instants.

Et si vous voulez en savoir davantage,

je fais un Live Instagram avec l’équipe d’Enfanter l’évolution vendredi prochain à 10am.


 

3. 🐝🐝🐝

 

Idée : Abeilles.

Ou bibittes miel” comme les appelle Marc-Aurèle.

C’est le nouveau projet de Vince.

On allait acheter un pot de miel à la Miellerie de l’Estrie.

On est repartis avec l’idée d’avoir une ruche.

(Dario le co-fondateur est ultra passionné et inspirant)

Action : Le deal c’est que Vince s’occupe de tout. Moi je mange le miel. 🍯


 

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02 JUN : MÉNAGE, MARIAGE ET VILLAGE

 

Bon vendredi! ☀️

Cette semaine on bouge de la tête aux pieds.

 

1. TAW

 

Idée: TAW. Terrain d’aventure Waterville.

C’était dimanche! ☀️

Un événement de jeu libre créé en partenariat avec notre amie Elisabeth Dufresne,

pour tisser des liens avec d’autres familles du village.

Mes attentes ont été surpassées.

Le terrain d’aventure est une excellente façon de rencontrer des gens dans une ambiance décontractée.

🌼 En comptant toutes les nouvelles rencontres durant l’organisation du TAW, l’effet m’impressionne encore plus.

On a reçu des retailles de bois de haute qualité en cadeau, on nous a prêté des outils, un trailer et des walkie-talkies… des enfants ont fabriqués des items de jeu en bois avec nous… des parents bénévoles ont préparé le terrain pour être facilitateurs de jeu…

❤️ Le processus me tient maintenant plus à coeur que le résultat.

Action : Pour la suite je réfléchis à un modèle encore plus participatif, pour qu’encore plus de personnes bénéficient des liens créés quand on s’allie à d’autres pour un projet commun.


 

2. Faut tiendre les apparences 🎶

 

Idée : Notre maison n’est jamais aussi propre que lorsqu’on reçoit de la visite hein!? 😆

Nettoyer avant d’accueillir des gens à la maison me fait toujours penser aux paroles du chanteur acadien le P’tit Belliveau.

« Visite s'en vient

Nettoyer l'appartement

Faut tiendre les apparences

Sorter le savon »

-Chanson Stand There, album Greatest Hits Vol.1

Action : Marcus et moi avons lavé les planchers avec une éponge.

C’était (sincèrement) le fun!! 😄 ET mouvementé!!


 

3. chic

crédit à @barefootwear_claire

 

Idée : Je vais à un mariage demain.

Je n’ai pas de souliers chics “minimalistes”.

Juste deux paires de souliers pointus, à talon haut. Les restants de ma vie comme employée corpo et de mes 5à7 à HEC Montréal.

Je les gardais “au cas où”.

Je n’avais pas envie de me racheter des souliers chics pour de rares occasions.

🔼 La “Pyramide des chaussures saines” de cette publication Instagram me fait réaliser qu’une soirée en talons hauts ne va pas détruire tous les efforts investis depuis des années pour la santé de mes pieds.

Je passe la majorité du temps au bas de la pyramide.

Action : Je vais porter mes souliers pointus au mariage demain.

De toute façon, ces soirées finissent toujours nus pieds sur la piste de danse,

avec nos souliers inconfortables à la main.


 

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26 MAI : TROU DE BOUETTE, LOUPE ET RETAILLES

 

Bon vendredi! ☀️

Cette semaine on fait rien.

 

1. Trou de bouette

 

Idée : J’ai suivi un atelier de Rusty Keeler sur la création d’espaces de jeu à 0$ (ou à petit budget).

Il partage l’idée de laisser un espace de bouette dans la cour.

Action : Faque on n’a rien fait.

On n’a rien fait pour arranger le rectangle désherbé l’an dernier pour installer le bain de fonte.

C’est même pas un mud kitchen. Juste un mud pit.

On a mis quelques contenants, un seau, un arrosoir.

Marc-Aurèle est allé y jouer par lui-même, sans aucune indication.


 

2. Jouer avec les restes

 

Idée : Desfois je suis stressée à l’idée que les enfants s’ennuient durant le terrain d’aventure

puis je vois Marc-Aurèle jouer avec les restants des retailles de bois reçues pour fabriquer des items de jeu libre.

Action : On n’a rien fait.

On a laissé les retailles dans le salon.

On n’a rien sablé. On n’a rien verni.

Il joue avec ses blocs chaque jour depuis des jours.

Je me dis maintenant que le terrain d’aventure va bien aller.


 

3. Plus de ça

 

Action : Je magasinais des items de jeu libre à la friperie quand j’ai trouvé deux loupes à 1$ comme celle que j’avais quand j’étais jeune. 🔎

Je suis revenue à la maison.

J’ai montré les loupes à Vince.

On a commencé à brûler des branches dans le stationnement.

🔥 On a fait un concours de qui réussirait à partir un feu en premier (et j’ai gagné parce que Vince a triché en ajoutant des feuilles mortes alors que j’ai parti un feu seulement à partir d’une branche).

Idée : Ces moments d’éclairci durant des séances de travail intenses sont vraiment précieux pour apaiser mon système nerveux.

Je vais essayer de rien faire plus souvent.


 

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19 MAI : LA MER, L’HORIZON ET FABRIQUER DES SHITZ

 

Bon vendredi! 🌼

Cette semaine qu’est-ce qu’on fabrique?

 

1. 💙

 

Idée : On a commencé à cueillir, à cuisiner et à manger des pissenlits.

Vince a partagé une série de recettes à base de pissenlits grâce à notre audience Instagram.

La question a “poppé” dans ma tête :

C’est quoi le rapport des pissenlits avec le mouvement?

Puis cette citation a ressurgit.

« Si tu veux construire un bateau,
ne rassemble pas tes hommes et femmes
pour leur donner des ordres,
pour expliquer chaque détail,
pour leur dire où trouver chaque chose...

Si tu veux construire un bateau,
fais naître dans le cœur
de tes hommes et femmes
le désir de la mer. »

*la source et formulation exactes semblent incertaines mais l’essence demeure.

Action : Pour bouger, il ne s’agit d’apprendre une liste de mouvements à exécuter. Il s’agit de se concentrer sur les rêves que nos mouvements nous permettent de manifester.


 

2. Prise à mon propre jeu

 

Idée : C’était un atelier de fabrication pour impliquer les enfants dans le design du terrain d’aventure éphémère du village.

C’était dimanche dernier, dans notre cour arrière, avec des outils prêtés et des retailles de bois offertes en cadeau. Il faisait beau, il faisait chaud. Et on a bu de la limonade de pissenlits. ☀️ 🍋 🌱

Action : J’ai juste envie de pitcher toutes mes responsabilités par la fenêtre et de fabriquer des trucs dehors toute la journée.


 

3. Voir l’horizon

 

Idée : On voulait un siège de vélo pour enfant qui se place à l’avant pour que Marc-Aurèle puisse voir l’horizon plutôt qu’une craque de fesse.

Action : En trois clics j’ai trouvé.

Usagé, 50$, à 10 minutes de la maison.

Vince adore même s’il doit (un peu) pédaler en pingouin.

Marc-Aurèle capote.


 

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12 MAI : FÊTE FURIEUSE, POURQUOI FUMER ET ESPÉRANCE DE VIE

 

Bon vendredi!

Aujourd’hui c’est ma fête!!!

Pas de grande célébration prévue.

Plutôt des réflexions.

 

1. CHAQUE ANNÉE ❤️‍🔥

 

Idée : Partager cette lettre de Jacques Brel est devenu une tradition pour moi.

Chaque année, en guise de remerciement à tous les souhaits reçus la journée de ma fête :

« Je vous souhaite des rêves à n'en plus finir et l'envie furieuse d'en réaliser quelques uns.

Je vous souhaite de résister à l'enlisement, à l'indifférence et aux vertus négatives de notre époque.

Je vous souhaite enfin de ne jamais renoncer à la recherche, à l'aventure, à la vie, à l'amour, car la vie est une magnifique aventure et nul de raisonnable ne doit y renoncer sans livrer une rude bataille.

Je vous souhaite surtout d'être vous, fier de l'être et heureux, car le bonheur est notre destin véritable. »

Action : Chaque année c’est aussi l’occasion de répondre à cette question.

Vos actions d’aujourd’hui sont-elles cohérentes avec les rêves qui vous habitent?


 

2. 🎂 12 années avec lui

 

Idée : Je suis née la journée de la fête à mon grand-père.

Claude. Qui voulait se faire appeler Pépère par ses petits enfants.

Pépère. Le dire nous a toujours fait rire.

J’ai grandi en face de chez mes grands-parents.

Chacun de mes anniversaires a été fêté aux côtés de mon grand-père,

avec fierté et dans l’énergie printanière du mois de mai. 🌷

Action : Je réalise que célébrer ma fête n’est plus important pour moi depuis son décès.

Habituellement je suis inspirée à l’action, mais je ne sais pas si je vais y faire quelque chose.

À méditer.


 

3. 🖤 23 sans lui

 

Idée : Mon grand-père fumait. Beaucoup. Pendant des années. Jusqu’au dernier jour. En cachette dans les toilettes de l’hôpital.

Je me suis toujours demandé pourquoi fumer alors qu’on sait que ça réduit notre vie. Nuit à notre santé. Qu’on est à une crise cardiaque de quitter ceux qu’on aime.

Il est mort après sa dernière. Paisiblement dans la nuit, la veille de son congé d’hôpital. On pensait tous qu’il reviendrait à la maison, même cette fois.

Il rêvait d’une mort douce.

Pourquoi ne pas rêver à une vie longue?

J’avais 12 ans quand il est décédé. Il me manque toujours autant. Et je ne peux m’empêcher de penser aux moments qu’on aurait pu vivre avec lui pour des années additionnelles.

Quand je partageais ma peine à ma plus jeune soeur, sa réponse, en pleurs, a été :

« Moi j’avais 5 ans quand il est décédé. Je n’ai pas de souvenirs de mes grands-pères ».

Elle avait 1 an quand le père de ma mère est parti.

Action : Mort précipitée ou lente dégénérescence. Deux scénarios que je ne souhaite pas à mes parents. Ni à personne.

Deux scénarios qui peuvent être transformés par nos habitudes de vie.

Même si j’ai longtemps manqué de courage pour le dire, c’est exactement pour ça que je dédie ma vie à créer un futur différent.


 

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05 MAI : JOURNÉES PLUVIEUSES, IMPATIENCE ET NOTRE MENTOR

 

Bon vendredi! 🌦️

Cette semaine c’était en mode cocooning. Presque.

 

1. "I love a rainy day," says Oprah.

"Yeah, because, ya know? Sunny days? There's too much expectation.”

 

Idée : J’aime aussi les jours de pluie.

Ça me donne la permission de ralentir.

Être grippée et fiévreuse, c’est une autre raison de ralentir. 😆😅

Après le sprint pour lancer le Clan vivace et une semaine hors de notre routine habituelle chez mes parents, on est tombés malades.

Action : J’ai passé une journée entière avec un bébé endormi dans les bras.

J’aurais pu le déposer et aller faire autre chose ou me coucher à ses côtés.

Mais la proximité m’a vraiment apaisée et aidée à guérir cette journée-là. 💕


 

2. Notre mentor

 

Idée : Marc-Aurèle aussi aime les jours de pluie.

Il nous demande de sortir aussi souvent un jour de pluie que de soleil. Parfois à notre propre désarroi. 😅

Action : On sort davantage durant les journées pluvieuses maintenant qu’on a un enfant.

(finalement je réalise que j’appréciais la pluie, mais confortablement emmitouflée à l’intérieur plutôt que dehors)

Souvent Marc-Aurèle veut sortir sans manteau. Il ne bronche même pas quand la pluie tombe sur sa peau.

C’est le froid qui le dérange parfois. Alors on rentre s’habiller et on ressort.


 

3. La patience n’était pas ma vertue

 

Idée : Souvenir Facebook envoyé par ma soeur cette semaine.

Attendre en file, marcher derrière des personnes qui avancent lentement, gosser sur une technologie qui bogue...

Je détestais “perdre mon temps”.

Semble-t-il que ça date de longtemps.

Quand j’étais enfant, mon grand-père me surnommait “p’tite face de flamme”. 🔥

Action : J’ai longtemps essayé de pratiquer la tempérance pour calmer mes empressements. Plus souvent qu’autrement je refoulais et j’implosais.

Maintenant j’essaie plutôt de canaliser mon énergie à la bonne place.

J’alimente ma fougue dans mes activités créatives et je m’efforce de ne plus perdre patience pour des niaiseries.

Je me sens beaucoup plus vivante ❤️‍🔥


 

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21 AVR : LE POTENTIEL INSOUPÇONNÉ, LE JEU DÉBRIDÉ ET LE GRAND MÉNAGE

 

Bon vendredi! 🌱

Cette semaine le Courrier du vendredi a 1 an!!! ✉️ 🎂

(Vince m’a annoncé ça ce matin)

 

Je n'aurais jamais cru avoir une infolettre un jour.

Je doutais trop de mes idées.

Mais j’avais envie que les bienfaits du mouvement et les solutions pour la vie quotidienne soient davantage connus.

Puis j’ai réalisé que ce ne sont pas mes idées. Ce sont des idées qui m’habitent. Et mon rôle est simplement de les partager.

✨ Je me suis aussi rappelé que c’est l’esprit d’expérimentation qui façonne le savoir ✨

On peut contribuer à un mouvement et échanger des idées avant qu’une approche “officielle”, bien lisse et parfaite, existe.

Vince et moi avons décidé de créer l’infolettre hebdomadaire de VIVACE pour partager des réflexions et des trouvailles en lien avec le design actif à la maison… au fur et à mesure qu’on découvre des choses.

Merci pour votre curiosité! 💚

Marie-Claude

Ps : Vous pouvez consulter l’archive de tous nos courriers en tout temps ici.

Les trouvailles de cette semaine 👇

 
  1. Nouveau rituel saisonnier

 

Idée : J’ai déjà parlé de mon amour du nettoyage de la nature comme source de beauté et de mouvement. Je n’imaginais pas à ce moment que le nettoyage se ferait sur un grand terrain de campagne où on vivrait.

Action : Samedi dernier on a fait un ménage printanier avec nos voisins et proprios.

Couper des arbres morts, corder des billots de bois, rassembler des branches, ramasser des déchets, améliorer un rond de feu, créer un passage secret dans les cèdres…

Prendre soin de notre habitat a tellement fait du bien! On s’attache encore davantage au lieu, on ressent l’énergie d’une nouvelle saison.

Vince et moi avons décidé que le ménage du printemps serait maintenant un rituel de bien-être annuel incontournable.

 

2.Le potentiel insoupçonné ✨

 

Idée : Dimanche dernier on animait avec notre amie et éducatrice Elisabeth Dufresne une séance d’idéation pour le design du premier Terrain d’aventure éphémère de notre village.

On a commencé à s’inspirer à partir d’images et à récolter les idées des enfants.

Puis grâce à l’initiative d’une maman du groupe, on est allés visiter le parc où aurait lieu l’événement.

Elle m’a fait découvrir une zone que je ne connaissais pas.

Plutôt que de s’installer sur un vaste espace gazonné, le prolongement d’un terrain de baseball sans végétation adjacente…

on se retrouve dans un boisé valonné et bordant un ruisseau.

On était tous immédiatement charmés.

Les enfants ont accouru près du ruisseau.

Les adultes ont spontanément commencé à échanger des idées.

J’étais moi-même surprise d’apprendre que la colline principale est populaire en hiver pour glisser, mais que le boisé est beaucoup moins fréquenté le reste de l’année.

C’est une réalisation récurrente depuis que je fais de la consultation en design actif :

Dans une maison, et même dans le plus petit des appartements, il y a toujours une zone encombrée, une pièce ou un balcon inutilisé, un espace oublié…

Action : Je vous invite à observer votre habitat; votre maison, votre terrain extérieur, les espaces publics que vous aimez autour de chez vous…

Y a-t-il des espaces oubliés? Des racoins au potentiel insoupçonné?


 

3. libre et débridé?

 

Idée : Au fil des discussions avec d’autres parents, je réalise comment la notion de liberté des enfants dans le jeu libre vient avec un certain lot d’inquiétudes. La peur du risque et surtout… la peur du jugement des autres.

Action : Quand Marc-Aurèle joue d’une manière qui me rend inconfortable, j’essaie de clarifier la source.

Est-ce que mon inconfort est lié à un risque réel ou à ma peur de me faire critiquer si quelque chose arrivait?


 

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