TOUT LE COURRIER
23 DEC : LA PHRASE QUI DIMINUE MON ANXIÉTÉ DES FÊTES
Bon vendredi! 🎄
Je ne sais plus de qui ou quand j’ai entendu cette idée.
Mais elle apaise encore mon anxiété à l’approche du temps des fêtes.
✨ Ce qu’on fait entre le jour de l’an et Noël est plus important que ce qu’on fait entre Noël et le jour de l’an.
Plutôt que de me forcer à squeezer de l’activité physique dans mes journées de congé…
Plutôt que de compter sur une motivation intense et momentanée de “dépenser de l’énergie” pour compenser l’enchaînement des buffets…
Plutôt que de culpabiliser face à mon immobilité durant une période étourdissante par ses nombreuses festivités…
J’investis mon énergie à bâtir des habitudes et des rituels actifs tout au long de l’année, de manière intégrée à mon quotidien.
Je priorise des mouvements simples comme marcher ou pelleter de la neige.
À Noël, je me repose.
Vincent et Marc-Aurèle se joignent à moi pour vous souhaiter de joyeuses fêtes ❤️
On se voit en 2023!
- Marie-Claude
C’EST QUOI LE COURRIER?
C’est la première infolettre sur le design actif à la maison. Chaque vendredi, on partage trois idées qui ont inspiré trois actions. Un courriel qui se lit en trois minutes.
16 DÉC : LÉGUER AUTRE CHOSE, RESSENTIR LA VIE ET FAIRE L’AFFAIRE
Bon vendredi! ❄️
Nouvel épisode de podcast cette semaine!! 👇
1. La vie ressentie
Idée : La vie est une expérience ressentie. C’est en agissant dans le monde réel qu’on retrouve qui on est.
Action : Dernièrement j’essaie vraiment de me concentrer sur mon coeur. J’essaie de me remémorer ce qui me fait vraiment sentir vivante. Pour choisir ça chaque jour.
2. Pour léguer autre chose à nos enfants
Idée : Êtes-vous sensible à la disparition des milieux naturels et vous demandez ce qu’on peut faire pour que nos enfants vivent dans des espaces réellement sains et stimulants?
Certains jours je me sens paralysée par la peur et me demande comment l’humain se sortira bien de l’impasse écologique et sociale actuelle…
D’autres jours je me sens portée par l’espoir. C’est d’ailleurs pour ça que je dédie ma vie à VIVACE.
Et mon espoir est décuplé quand j’ai des discussions “en mode solution”, même à propos des enjeux les plus sensibles et complexes comme l’environnement qu’on lègue à nos enfants.
Action : Je vous invite à écouter l’épisode de podcast qui vient tout juste d’être mis en ligne avec notre amie Adriane van der Wilk. Elle est la co-fondatrice avec son mari et son frère de Les Enfants Dehors, un espace de jeu libre débordant de nature en pleine ville combiné à un lieu de travail pour les adultes (ouverture à Montpellier en 2023).
Elle nous partage son histoire avec une grave maladie chronique, ce qui l’a menée vers la guérison et ce qui l’inspire aujourd’hui à créer un monde différent pour les enfants.
Une SUPERBE discussion sur comment raviver le jeu libre en nature et concevoir des habitats à hauteur d’enfant. Disponible ici.
Bonne écoute! :)
3. ENFIN!!!
Idée : Trois mois que les nouveaux rideaux trainaient par terre et me gossaient…
Action : J’ai finalement fait bouger mes deux mains pour coudre un rebord au tissu.
❤️ Merci à mon père qui a cherché des vidéos YouTube avec moi pour déboguer ma vieille machine italienne trouvée en friperie. Merci à ma mère qui a pris soin de Marc-Aurèle pendant ce temps.
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09 DÉC : TROP DE BEBELLES, ESPACES SANS ÂME ET DISSONANCE
Bon vendredi! ❄️
Cette semaine j’ai eu la chance d’échanger avec plusieurs parents à propos de la création d’espaces de jeu à la maison.
Le jeu est un sujet à l’apparence légère susceptible de susciter des réflexions importantes sur nos valeurs familiales.
On parle de trois défis qui revenaient souvent dans les discussions.
Ça ressemble à quoi de votre côté?
1. L’Invasion des jouets
Idée : J’ai reçu plusieurs témoignages de mères qui rêvaient d’un espace minimaliste avec des items pour enfants en matériaux naturels soigneusement sélectionnés…
…et qui se retrouvent finalement ensevelies de jouets.
Difficile d’imaginer comment transformer notre maison quand l’encombrement matériel encombre aussi notre esprit.
Action : Créer de l’espace. Avant de changer quoique ce soit d’autre. C’est un des piliers de notre vision du design actif pour la maison. Faire un blitz de désencombrement (et éventuellement adresser le flux constant de cadeaux/bebelles 🎁 mais ça c’est pour une autre fois).
2. Les Espaces sans âme
Idée : D’autres familles m’ont partagé la situation inverse.
Il y a de l’espace dans la maison.
Mais ce n’est pas “vivant”.
Pas Feng Shui.
Un sous-sol pas aménagé, un balcon oublié, un salon dysfonctionnel, une salle de jeu ben belle mais plutôt ennuyante parce que notre enfant préfère jouer avec le contenu des armoires de cuisine…
Action : Accorder une intention à chaque pièce en se concentrant sur ce qu’on veut faire et ressentir dans un lieu plutôt que sur l’esthétique du décor. C’est une réalisation qui m’est venue de la designer Ilse Crawford.
3. La dissonance
Idée : Quoi faire quand notre entourage ne comprend pas nos choix jugés alternatifs?
La création d’un espace de jeu ou la transformation d’un espace existant nous amène à nous positionner sur ce qu’on met (ou ne met pas) dans notre maison. Sur ce qu’on permet ou ne permet pas…
Même si on crée notre espace de rêve, on reçoit des invités et nos choix sont ainsi sujet à discussion.
Plusieurs parents m’ont fait part des divergences vécues à propos de thèmes comme les choix de consommation, l’attitude face au jeu risqué et la gestion des écrans.
Action : On n’a pas de réponse parfaite à ce stade de notre côté. Je dirais que notre résolution à court terme est de prôner par l'exemple plutôt que d’essayer de convaincre. On a aussi ajouté quelques items à notre mobilier pour accueillir les gens dans un confort plus “conventionnel”. À moyen terme on vise à s'améliorer en communication interpersonnelle pour naviguer les discussions de valeurs.
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02 DÉC : POURQUOI ON N’A PAS ENVIE DE BOUGER, ORIGINES DU MOUVEMENT ET ARCHIVE VIVANTE
1. Programmation ancestrale
Idée : « On n’a pas toujours envie de bouger non plus. »
C’est la première réponse qui m’est venue en tête quand j’ai reçu cette question cette semaine.
C’est normal de ne pas avoir envie de bouger car nous sommes programmés pour économiser notre énergie. Comme tous les êtres vivants d’ailleurs.
C’est Robb Wolf qui m’a fait réaliser qu’on est “wired to eat more and move less”.
Cette réalisation a fondamentalement transformé ma vision de l’immobilité.
J’élabore la réponse dans cette série de stories Instagram que vous pouvez voir ou revoir dans notre highlight nommé QUÊTE.
Action : Vous avez des questions à propos du sens du mouvement, de notre approche globale ou de nos trucs du quotidien?
Vous pouvez me les partager à ce courriel à tout moment. On accorde beaucoup d’importance aux réponses, car on sait que ça peut inspirer d’autres personnes.
2. POURQUOI ON BOUGE?
Idée : Nous sommes programmés pour l’immobilité, mais nos ancêtres bougeaient chaque jour de multiples façons.
À l’origine de nos mouvements : Répondre à nos besoins fondamentaux.
S’abriter, se vêtir, se nourrir, se déplacer, s’amuser, communiquer…
Action : Une façon de ramener du mouvement dans nos journées, c’est de trouver les activités autrefois essentielles et de les accomplir par soi-même. À quelles actions physiques ou manuelles pensez-vous?
3. Archive sur le jeu
Idée : Le jeu est un pilier du mouvement humain au potentiel infini. C’est pourquoi on y accorde beaucoup d’attention depuis des années.
Action : En préparation à notre mini-programme sur la création d’espaces de jeu libre, on a rassemblé nos morceaux de contenu sur le jeu sur cette page.
Voici des épisodes intéressants si vous vous demandez Qu’est-ce que le jeu libre au juste? ou Comment ramener du jeu dans sa vie?
🟢 Jouer librement et prendre des risques avec Margaret Fraser
🟢 Découvrir la pédagogie par la nature et le mouvement libre avec Julie Filiatrault
🟢 Apprendre par le jeu avec Dor Shira
🟢 Réintégrer le jeu au cœur du sport avec Yann Le Quéau
🟢 Faire place au loisir avec Mariane Parent
Vous pouvez consulter la page sur le jeu libre ici.
Je vous invite également à restez à l’affût des nouvelles de VIVACE. On prépare une super programmation sur le jeu libre pour 2023. 💚
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18 NOV : L’HASHTAG MAGIQUE ET LES VERBES QUI TRANSPORTENT
1. #onesttoujoursquelquepart
Idée : J’ai vu l’hashtag #onesttoujoursquelquepart sur l’Instagram de Pauline Sauveur.
Je suis complètement émerveillée.
Cette phrase contient l’essence de qui m’a pris des années à comprendre : On existe dans un espace. On est toujours quelque part.
Action : Pour réellement comprendre comment l’humain s’épanouit, il faut reconnaitre qu’on bouge, qu’on se développe, en relation avec notre environnement.
On ne flotte pas dans le vide.
On gagne à prendre conscience de l’effet de notre habitat sur nous et à développer des modèles qui visent à nous reconnecter à ce qui nous entoure.
2. dessiner le mouvement
Verbes de mouvement. Crédit photo à Pauline Sauveur.
Idée : Pauline Sauveur m’a aussi partagé l’exercice absolument génial qu’elle a fait avec ses élèves : Dessiner les mouvements.
Comme inspiration, elle recommande la base de données DinaVmouv*. C’est une liste regroupant plus d'un MILLIER de verbes de mouvement (en français!).
Elle a été constituée par une équipe française « dans le cadre des recherches sur l'expression linguistique de l'espace ».
Bref, une liste de mots qui représentent nos mouvements dans l’espace. 🤯 💥 Le combo est tellement vivace.
Action : 🖍️ Je vous lance le défi d’illustrer le verbe “Onduler” (et partagez-moi vos dessins pour faire une surprise à Pauline 😍).
* Référence complète : Stosic, D. & Aurnague, M. 2017. DinaVmouv: Description, INventaire, Analyse des Verbes de MOUVement. An annotated lexicon of motion verbs in French. Freely available at: http://redac.univ-tlse2.fr/lexicons/dinaVmouv_fr.html
3. Porter à bras
Idée : Parmi mes verbes de mouvement préférés depuis la naissance de Marc-Aurèle, il y a « Porter ». Comme dans porter et transporter son enfant.
Action : Vince et moi avons tellement répété le verbe Porter qu’on a été invités à un podcast pour en parler. C’est à l’émission La Fronde de Stéphanie Beaubien.
On y parle de portage à bras pour être plus précis.
J’ai souvent dit que j’étais trop paresseuse pour installer une écharpe alors je porte et transporte Marc-Aurèle dans mes bras.
Vous pouvez écouter l’épisode ici!
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11 NOV : UNE JOURNÉE AVEC MARC-AURÈLE
1. Faire un TOUR DU BLOC
💚 Marc-Aurèle fait maintenant des “becs soufflés” pour me dire au revoir.
Idée : Plusieurs personnes nous demandent à quoi ressemblent nos tours du bloc* maintenant qu’on habite à la campagne.
Action : La routine matinale consiste maintenant marcher en famille jusqu’à la piste cyclable à environ 5 minutes à pieds de la maison.
Je continue mon chemin vers Lennoxville pour une marche de 1h30. (je travaille sur Vivace à la bibliothèque de l’Université Bishop durant la journée et Vincent vient me chercher en auto le soir)
Marc-Aurèle et Vincent retournent ensuite à la maison. Souvent, ils s’arrêtent en chemin pour se promener au bord de l’eau ou observer la nature.
*Le concept a été créé en ville : on fait le tour du bloc d’appartements pour commencer la journée avec une marche et on partage un vidéo dans nos stories Instagram chaque matin.
2. FAIRE UN FEU
Idée : La première activité après le tour du bloc est de faire un feu. Après quelques jours seulement de cette routine, Marc-Aurèle se dirigeait vers le foyer dès qu’il entrait dans la maison. Il disait aussi le mot “heu” (sa version de “feu” 🔥).
Action : C’est une décision délibérée de laisser Marc-Aurèle participer à la préparation du feu, même si j’ai moi-même un peu la chienne quand je le vois aussi proche du foyer.
Il souhaite aider son papa dans TOUTES ses tâches. Il veut ajouter des bouts de papier et des brindilles d’allumage, souffler sur la braise et fermer la porte du foyer.
C’est avec joie qu’on remarque son aisance grandissante. Il s’aventure de plus en plus près des flammes sans se brûler. Il est conscient du risque. Il ressent, comme nous, la chaleur émanante. Il touche le foyer quand il est froid et l’évite quand il est chaud.
Il s’est brûlé une seule fois à ce jour. Ses bouts de doigt ont effleuré le côté du foyer. C’était mineur et c’était l’une des premières fois qu’on faisait un feu à la maison.
3. Créer le chaos
Idée : Lorsqu’il n’accompagne pas Vincent dans les tâches ménagères, Marc-Aurèle joue librement dans la maison.
Action : Notre approche de jeu libre est celle du chaos créatif. On met plusieurs items à la disposition de Marc-Aurèle et il choisit l’usage. L’aménagement du salon change constamment. C’est parfois étourdissant, mais la plupart du temps on est émerveillés par les idées qui émergent grâce à des items super simples comme des coussins et des coffres.
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04 NOV : APPRENDRE LE REPOS
Faque notre petite famille a été malade dans les derniers jours.
J’en profite pour me reposer le corps et l’esprit. Parce que je suis vraiment pourrie à ça normalement.
Je me répète que tout s’apprend. Incluant se reposer sans être tourmentée.
Sur la photo, Marc-Aurèle prend soin de moi. Il m’apporte des livres et m’offre sa fameuse soupe aux bouts de carton.
Ps : Le premier épisode de podcast enregistré à la maisonnette est maintenant en ligne!
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28 OCT : TROIS HISTOIRES POUR DONNER DU SENS À NOS GESTES
1. 🧱
Idée : Un voyageur voit trois personnes travailler durement sur un chantier. Il s’approche et leur demande « Que faites-vous? ».
La première personne répond « J’empile des briques ».
La deuxième dit « Je construis un mur ».
La troisième déclare « Je construis une cathédrale ». *
Action : Cette parabole davantage utilisée en leadership m’a plutôt fait réfléchir au sens de l’activité physique.
Bouger pour brûler des calories est pénible pour la majorité d’entre nous parce que c’est dénué de sens.
Mon énergie s’amplifie quand je relie mes actions à une quête plus grande que moi. Le projet n’a pas toujours besoin d’être grandiose. L’important c’est que ce soit significatif.
*Source incertaine, attribuée à différentes personnes en anglais et en français.
2. 💕
Idée : Le designer d’intérieur Nate Berkus était l’invité d’Oprah durant cet épisode de podcast pour parler de la valeur spirituelle du design.
Afin d’illustrer notre besoin universel de beauté, Nate partage en exemple une histoire qui l’avait marqué.
Oprah visitait une région pauvre en Afrique.
Elle voit une femme accrocher un bout de tissu sur un mur de son abri.
Intriguée, Oprah lui demande pourquoi.
La femme répond simplement « Parce que c’est joli. ».
Action : Cette histoire me rappelle que je n’ai pas besoin de justifier davantage mon besoin de beauté pour agir. J’ai parfois de la difficulté à finir des projets de décoration. Comme coudre les rideaux de mon entrée, qui m’attendent depuis huit semaines. Je pourrais bien les finir d’ici la prochaine infolettre ;)
3.🧼
Idée : Durant un autre épisode de podcast (dont j’ai oublié la source), un homme expliquait fièrement pourquoi il était passionné de son métier d’homme de ménage :
« Je suis honoré que les gens m’accordent leur confiance en me laissant entrer dans leur maison, l’endroit le plus intime. Grâce au nettoyage je peux embellir les espaces de vie. »
Action : J’apprécie davantage les tâches ménagères dans ma propre maison depuis que j’ai entendu cette histoire. Bien qu’à certains moments je suis sincèrement tannée de faire du ménage CHAQUE jour, je me répète que nettoyer c’est embellir.
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21 OCT : ACCUEILLIR SANS CHAISES, QUESTIONNER LA NORMALITÉ ET VOIR LOIN
1. Comment vous faites pour recevoir du monde sans chaises?
Idée : C’est une question qu’on reçoit souvent considérant notre vie démeublée. Pour être honnête, on ne recevait pas beaucoup de monde à notre appartement de Montréal. Quand on recevait des amis, on s’assoyait autour d’une table basse sur des coussins, poufs ou chaises de sol. On pouvait aussi “chiller” dans notre minuscule cuisine, accotés au comptoir ou à notre table haute.
Action : Le changement de maison nous invite à penser l’accueil différemment. La fin de semaine dernière, on a reçu mes parents et mon grand oncle à diner. On voulait donc recréer un aménagement plus conventionnel, tout en gardant une touche vivace.
On a utilisé notre bureau de travail comme table.
Nos bûches servaient de sièges.
Notre coffre permettait à Marc-Aurèle de s’asseoir et de bouger librement.
Ma mère a amené des chaises pliantes.
Un franc succès.
(avis à nos prochains invités : les chaises pliantes sont toujours chez nous, cadeau de mon grand oncle, faque vous pourrez choisir l’assise qui vous plait le plus 😜)
2. Feu ou coucher de soleil?
Idée : En revenant de l’université l’autre soir, on a vu le plus beau coucher de soleil de notre vie. Je me sentais comme Alan Grant qui voit un brachiosaurus dans Jurassic Park. 🦕
Je suis reconnaissante pour ce moment. Une de nos motivations à aller vivre en nature, c’était de retrouver l’horizon (c’est beau + regarder au loin c’est du mouvement pour nos yeux 😵💫).
Action : Dans votre environnement actuel, combien de fois par jour pouvez-vous voir l’horizon? Si vous habitez en ville, avez-vous des astuces pour voir au loin?
3. 💙
Idée : J’écoute le livre The Myth of Normal de Gabor Maté durant mes marches matinales. Je m’arrête souvent quelques minutes au bord de la route, époustouflée. Émue aussi. Pour moi, c’est indéniable que notre environnement tangible et intangible nous façonne et détermine notre état de santé. Mais pendant longtemps je me sentais un peu folle de penser que quelque chose cloche avec la vie moderne.
Je me sens libérée que Dr. Maté articule aussi bien sa pensée en ce sens, basée sur une grande sensibilité et des années d’expérience. Dr. Maté veut démontrer qu’un humain vivant dans un contexte sain vivra sainement, mais que la culture des sociétés industrialisées est toxique et nous rend malades.
Action : Je vous recommande la lecture ou l’écoute de ce livre si vous cherchez comme moi à comprendre les causes de la souffrance humaine et à trouver des solutions qui vont au coeur des choses.
Si le temps vous manque, vous aimeriez probablement l’entrevue de Gabor Maté au podcast du Dr. Mark Hyman.
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14 OCT : LIRE SUR LA ROUTE, VIVRE SANS COUCHE À 14 MOIS ET RAVIVER LE PODCAST
1. Lire sur la route
Idée : Je lisais peu depuis la naissance de mon enfant. Je voyais les livres s’empiler. La lecture me manquait beaucoup. J’avais un peu l’impression que je devrais y renoncer encore un moment.
Action : Vince a eu l’idée que j’écoute des livres audio pendant mes marches matinales. À date ça marche! 🤓
2. La vie sans couche continue
Idée : Ça fait un moment qu’on n’a pas fait de mise à jour sur la vie sans couche.* La voici 🙂👇
Action : Vers ses 14 mois, Marc-Aurèle arrive à signaler ses envies avec le langage des signes. Il nous pointe aussi la porte ou se dirige parfois lui-même vers la salle de bain. Bien que je préfère la position semi-squat sur le petit pot, on laisse Marc-Aurèle aller sur la toilette. Il commence à la pointer et démontre une préférence occasionnelle pour celle-ci.
✅ On est heureux de constater que les bénéfices envisagés se concrétisent : Liberté de mouvements pour notre enfant, conscience corporelle accrue par une capacité à reconnaître et communiquer ses besoins, aucune irritation aux fesses et une simplicité grandissante pour les parents.
On estime qu’à partir du moment où Marc-Aurèle pourra retirer ses pantalons par lui-même, il sera probablement apte à aller sur le petit pot sans nous. À suivre!!
*Si vous venez de nous découvrir et vous demandez “Mais de quoi vous parlez?!”, vous pouvez consulter la page qui rassemble notre contenu sur le sujet ici. L’hygiène naturelle infantile (HNI) est une approche qui me fascine car elle m’a permis de répondre à la question Comment faisait-on avant l’invention des couches?
3. Nouveaux micros, nouveau décor, NOUVELLE ÉNERGIE
Idée : Avec le déménagement, on en profite pour raviver le podcast!
🌱 Nouvel espace
✅ Meilleur son grâce à de nouveaux micros
💚 Et surtout, l’envie de parler avec vous des défis à la création d’une vie saine à l’ère moderne.
Action : On enregistre le premier épisode de podcast à la maisonnette ce matin!
On va parler de changement de style de vie quand on quitte la ville, de création d’habitudes et de l’influence du quotidien à la campagne sur nos mouvements. 👉 C’est par ici pour s’abonner ou voir les épisodes.
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07 OCT : PAPA À LA MAISON, MAMAN À LA BIBLIO ET LES ENFANTS DEHORS
Reconstruire nos journées
Idée | Un style de vie, c’est évolutif.
Nos routines d’avant ne fonctionnaient pas super bien ces temps-ci. Nos rôles par rapport à Marc-Aurèle n’étaient pas clairs, je n’arrivais pas à me concentrer pour travailler de la maison et on ne bougeait plus beaucoup dehors.
On était tous fatigués et irritables.
On a réalisé que plusieurs choses devaient être reconfigurées pour nous offrir un style de vie satisfaisant et soutenable.
On ne pouvait simplement changer un élément (la maisonnette versus l’appartement) et s’attendre à ce que tout le reste demeure intact.
Action | On va tester une nouvelle routine pour le prochain mois 👇
2. MAMAN À LA BIBLIO
Idée | Y’a toujours une solution.
J’adore travailler de la maison, mais on explorait l’idée que je travaille sur Vivace ailleurs afin que j’aille des moments calmes. Et Vincent serait aussi plus paisible parce qu’il n’aurait plus à m’entendre chialer! 😆
Mes critères semblaient difficiles à répondre, car je souhaitais un endroit inspirant, idéalement gratuit et où je pourrais travailler de manière dynamique. Debout, assise au sol, allongée, déchaussée et possiblement dehors.
Action | Vincent a trouvé l’endroit qui répond à plusieurs besoins à la fois : La bibliothèque de l’Université Bishop (campus absolument magnifique en passant). Méga bonus 👉 Je peux m’y rendre à pieds. C’est 1h30 de marche donc du mouvement et un bon bain de nature.
3. Papa à la maison
Idée | Qui prendra soin de Marc-Aurèle? Notre rêve ultime c’est une vie multigénérationnelle et on considère déjà faire l’école à la maison, mais on est un peu confus sur notre quotidien d’ici-là.
En choisissant Waterville, on s’est éloignés des grands-parents. Pénurie de garderie. Surcharge parentale. On est plusieurs familles face à cette réalité!
Action | Vince sera papa à la maison.*
On hésitait initialement et c’est maintenant une évidence. En quelques jours à peine, on déjà tous plus heureux.
*Il continuera de me soutenir dans l’entreprise familiale, grâce ses compétences de photographe et de patenteux numérique (ses mots 🤓).
On vous tiendra au courant de cette nouvelle épopée!
✨ BONUS DE LA SEMAINE ✨
Nos amis de Les Enfants Dehors viennent de publier leur webzine mensuel et on en fait partie!
Grâce à leurs questions, j’ai réussi à mettre sur papier des mots que j’avais peur d’énoncer auparavant : Le style de vie moderne nous rend malades.
À la fin du mois, on reçoit au podcast les co-fondateurs Adriane van der Wilk et son frère Marc Choukour pour parler de solutions et de design à hauteur d’enfant.
[En 2023 à Montpellier, Les Enfants Dehors créeront un espace de jeu libre débordant de nature en pleine ville, combiné à un lieu de travail pour les adultes. Suivez-ça! C’est beau beau beau!]
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30 SEP : TEMPÊTE, CHAOS INTÉRIEUR ET PÈLERINAGE
1. La création c’est bordélique
Idée : Bien qu’on ait dédié les dernières semaines à aménager un endroit de rêve pour notre famille, c’était tout même très difficile.
Entourés de boîtes.
À la recherche de repères.
En réflexion sur les prochaines étapes pour notre entreprise alors qu’on s’occupe aussi d’un bébé à temps plein.
Scott Belsky, le fondateur de Behance, appelle cette phase le messy middle. Éloignés du point de départ d’un projet, on ne bénéficie plus de l’enthousiasme initial. Encore loin de la ligne d’arrivée, on ne voit pas l’aboutissement de nos actions.
On se sent seuls, égarés, confus. C’est une phase difficile, pas toujours cute cute.
Action : Au coeur du chaos, j’essayais simplement de me rappeler que tous les projets créatifs comportent une phase de bordel. Physique ou spirituel. Souvent les deux en même temps.
C’est tout ce que j’arrivais à faire. Me rappeler que c’est normal. Me rappeler que la fin arriverait.
2. un mantra pour BRISER L’INERTIE
Idée : Au milieu du chaos des dernières semaines, je me suis aussi rappelé un mantra que Vince et moi nous répétions souvent.
Briser l’inertie.
(ou “Créer le mouvement” dans sa formulation inverse)
Quand je me sens bloquée, submergée, enlisée… C’est l’idée de créer une brèche pour laisser passer la lumière. De faire un seul pas. Un premier geste.
Action : J’ai eu envie de marcher. Trois matins de marche vers North Hatley, à environ 2 heures à pieds de la maison. Quelques pas ont suffit pour retrouver l’envie de bouger chaque jour. On a nommé ça le “pèlerinage”.
3. Ce qui nous habite demeure
Idée : Certaines pensées nous suivent. Certaines émotions teintent notre quotidien, peu importe où on va.
La troisième journée de marche de mon pèlerinage, c’était juste moi et dame nature.
Pas de cellulaire. Pas de musique. Pas de podcasts.
Je croyais me sentir libérée.
Je me sentais plutôt anxieuse en marchant, dans une spirale de pensées négatives. Et je ne me sentais pas outillée pour briser le cycle.
Parfois, on a beau changer d’habitat, changer nos mouvements, ce qui nous habite demeure.
Action : Je n’ai pu régler mes peurs existentielles la journée même. Ceci dit je célèbre la prise de conscience. C’est à partir de là qu’on peut entamer un processus de guérison.
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23 SEP : TROIS CHOSES QUI M’ENCHANTENT À LA MAISONNETTE
1. LA CORDE À LINGE
Idée : Ma mère a toujours mis notre linge sur la corde à linge. Ça sent toujours meilleur on dirait. Pis ça économise de l’énergie. Pis c’est du mouvement.
Étendre le linge sur la corde fait d’ailleurs partie des rares opportunités de mouvement qui m’amènent à lever les bras au-dessus de ma tête. 🤔 🙌
Quand j’ai vu qu’il y avait une corde à linge à la maisonnette, j’étais sous le charme.
Desfois ça ne prend pas grand chose pour nous contenter! 😆
Action : Résister la tentation de tout mettre à la sécheuse et prendre le temps de mettre le linge sur la corde.
2. Les foyers
Idée : J’adore faire des feux!! (qui n’aime pas ça en fait??)
Notre nouvelle résidence a un foyer à l’intérieur et il y a deux “spots” à feu sur le terrain. Dès que j’ai vu ça, je me visualisais déjà devant un feu pour méditer, sentant l’odeur du bois brûlé qui imprègne mes vêtements.
J’avais hâte à tout ce qu’un foyer implique : Bûcher du bois, le corder, le transporter, apprendre à cuisiner avec le feu et tout enseigner à Marc-Aurèle au fur et à mesure.
Action : Finalement y’a trop d’araignées et d’insectes surprise sous les bûches dans le cabanon, alors pour le moment c’est Vince qui les amène dans la maison. 😅 Ma prochaine résolution est donc de vaincre ma crainte des bibittes.
3. Le bain
Idée : La présence d’un bain dans notre salle de bain est en soi inusitée pour nous. Ça faisait dix ans que j’habitais un appartement avec une douche petite et moche.
Ceci dit, le réel enchantement est le design bien particulier du bain.
Pas de robinet.
L’eau provient de trois jets au centre du bain.
Marc-Aurèle n’était pas avec nous durant notre première visite des lieux. Je l’ai immédiatement visualisé en train de s’amuser avec les jets d’eau.
C’est là que je me suis dit “C’est ici que je veux vivre”.
Encore une fois : Parfois ça ne prend pas grand chose pour nous contenter! 😂
Action : Valoriser les objets dont le design nous apporte de la joie.
Certains détails peuvent nous paraître insignifiants, mais un item qu’on aime peut vraiment agrémenter nos journées et favoriser certaines actions.
Quels objets de votre maison vous apportent beaucoup de joie au quotidien?
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16 SEP : UN NOUVEAU CHAPITRE COMMENCE (À LA CAMPAGNE)
Ça y est! On est finalement installés dans notre maisonnette à Waterville.
Après un mois très chargé, on redémarre tranquillement mais sûrement la machine créative pour VIVACE.
Le quotidien à la campagne nous inspire déjà plusieurs projets de design actif pour la famille. On a hâte de vous partager nos trouvailles et nos aventures!
Le courrier du vendredi retrouvera son rythme initial dès la semaine prochaine.
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C’est la première infolettre sur le design actif à la maison. Chaque vendredi, on partage trois idées qui ont inspiré trois actions. Un courriel qui se lit en trois minutes.
19 AOU : LA VIE DE PIRATE, L’APPEL DE LA NATURE ET LA CITATION QUI CHANGE TOUT
💙
Idée : « Nature is not a place to visit. It is home. »
Cette citation de Gary Snyder m'a fait réaliser que nous sommes fait pour être en contact perpétuel avec la nature. C'est notre maison. Depuis des centaines de milliers d'années. Elle nous offre les expériences sensorielles favorables à notre développement et nourrit nos mouvements.
Par contraste, le quotidien moderne est souvent déconnecté de la nature.
On visite la nature comme un musée. On fait des randonnées de fin de semaine, en marchant en rang sur un sol plat. On s’arrête de temps en temps pour prendre une photo de paysage.
Action : Visitez-vous la nature comme vous visitez un musée? Cette question m’a inspirée à observer mes habitudes et à créer les opportunités pour interagir avec la nature, plutôt que seulement la regarder.
2. 🏴☠️
Photos de notre visite au Parc des pirates, St-Henri, Montréal. Août 2022.
Idée : Les terrains d’aventure* sont pour moi un concept coup de coeur concernant cette idée de permettre aux enfants d’interagir avec leur environnement.
Ce sont des espaces de jeu libre valorisant l’autonomie et la prise de risques. Les enfants peuvent modeler et s’approprier les lieux grâce à des items multifonctionnels en tout genres. Des pneus, planches, rondins, contenants, tuyaux, échelles, textiles, briques, outils… Ça peut ressembler à des “cours à scrap”, mais ces lieux prennent vie avec la présence des enfants.
Permanents ou éphémères. Légaux ou clandestins. Les terrains d’aventure sont spécialement intéressants en milieu urbain alors qu’on manque d’espaces verts et actifs.
Action : Si le concept vous intrigue, je vous invite à visionner le court documentaire The Land par Erin Davis (2012), sur un terrain d’aventure à Wales au Royaume-Uni.
*adventure playgrounds en anglais
3. ☎️
Idée : L’appel de la nature. Un cri de plus en plus fort pour notre famille.
Après une enfance/adolescence en banlieue et 13 ans de vie en ville.
Après un an de réflexions intenses depuis l’arrivée de notre premier enfant.
Après avoir amené de la nature dans notre appartement et transféré plein de nos mouvements dehors.
On a envie de plus.
On a besoin de toucher la terre, tous les jours.
On a envie de verdure à perte de vue. De sentir la rosée sous nos pieds le matin, de jouer sous les arbres le jour, de voir les étoiles le soir et de s’endormir au bord d’un feu.
Action : On déménage à la campagne cet automne.
Dans une maison plus petite que notre appartement actuel. Avec un coin de terrain semi-sauvage. 🏡
À la demande générale, on partagera des photos de l’endroit dès qu’on en a (la maison est en rénovation pour le moment). 🙂 On va documenter notre transition et présenter des idées d’aménagement pour les petits espaces. Suivez-nous sur Instagram pour ne rien manquer. À bientôt!!! 🤩
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12 AOU : LES MOUVEMENTS NOURRISSANTS, ÊTES-VOUS WEIRD? ET LE TRAUMA DU KOALA
1. Une vie dénaturée
Idée : Triste et puissante illustration sur l’absurdité de diagnostiquer des troubles sans tenir compte de l’habitat dans lequel un être vivant se trouve. Je regarde ce koala et j’y reconnais des générations d’enfants nés dans des jungles de béton. La maison d’un humain, c’est aussi la Nature. On ne peut s’épanouir réellement sans une vie foisonnante autour de nous.
Action : Valoriser les modèles éco-systémiques du développement humain (et résister aux modèles conceptuels qui limitent le mal-être psychique à un simple trouble du cerveau ou du corps). Sur ce thème, une de nos lectures pour s’inspirer ces temps-ci est le classique ouvrage Last Child in the Woods par Richard Louv. 🌱
2. Nous sommes WEIRD
Idée : On ne peut avoir un portrait complet de l’humain si on n’étudie que les sociétés occidentales. C’est le constat d’un groupe de chercheurs, dont Joseph Henrich, professeur en biologie évolutive humaine à l'Université Harvard (auparavant à l’Université de Colombie-Britannique).
Des collègues et lui ont analysés les échantillons d’études en sciences sociales et comportementales. Ils ont réalisé que 96% des participants provenaient de pays occidentaux industrialisés (et près de 70% sont des étudiants universitaires américains).
Or, les sociétés occidentales ne représentent que 12% de la population mondiale.
Voilà la problématique : Les résultats de ces études sont souvent considérés universels, mais en tenant compte d’une perspective plus globale, la psychologie et les comportements occidentaux sont en fait marginaux à de nombreux égards.
Un échantillonnage étroit produit une vision limitée, voir erronée, de l’humain.
C’est pourquoi Henrich et ses collègues ont créé l’expression des “sociétés WEIRD”.
Western, Educated, Industrialized, Rich, Democratic.
Occidentales, éduquées, industrialisées, riches, démocratiques. Et bizarres.
Action : Aller voir ailleurs. Lire des récits sur ce qui se fait en dehors des pays industrialisés. Lire des recherches sur ce qui se faisait avant l’avènement de la “civilisation”.
✨ Restez à l’affût! ✨ Le concept des sociétés WEIRD fera partie de nombreuses discussions de VIVACE à partir de maintenant car il permet d’illustrer en quoi nos maisons occidentales sont WEIRD et comment cet habitat influence nos mouvements et notre santé.
3. Les mouvements nourrissants
🫐 Marc-Aurèle et son grand-père cueillent des bleuets.
Idée : Pendant des années, j’ai vu la cueillette comme une activité charmante mais un peu inutile considérant que je pouvais acheter mes items déjà emballés. Maintenant c’est au top de ma liste de traditions à instaurer dans notre style de vie.
Mon changement de perspective s’est fait grâce à la biomécanicienne Katy Bowman. Elle prône depuis des années une vision centrée sur la “densité nutritionnelle” de nos mouvements. La cueillette est un exemple récurrent d’une activité riche de sens et qui regroupe plusieurs types de mouvements et de bénéfices.
Marche, squat, accroupissement, agrippement, motricité fine, mastication, transport de charge, méditation, soleil, verdure, socialisation.
Et ce qu’on mange goûte tellement meilleur.
Action : Marc-Aurèle et Vincent ont participé à une auto-cueillette de bleuets pour la première fois la semaine dernière. 🫐
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05 AOU : JOUER AVEC LE FEU, ÉCOUTER LES MURMURES ET RISQUER POUR DE VRAI
1. 🤍
Idée : Cette citation vient d’Oprah. Au fil des ans, j’ai écouté toutes ses entrevues et presque tous les extraits de ses anciennes émissions disponibles sur YouTube. L’animatrice nous invite constamment à écouter notre intuition. Et à agir avant que la vie ne crie. À l’écoute de ses invités, alors qu’ils partagent parfois des expériences difficiles, elle dirige les questions vers la vie intérieure de la personne.
Que disait la voix au fond de toi?
Depuis quand sentais-tu que quelque chose clochait?
Qu’est-ce qui t’incite à ignorer ce que tu entends?
Action : Cette citation est comme un mantra pour moi maintenant. Appliquée au design actif à la maison, ça signifie pour moi d’investir dans des espaces et des gestes pour favoriser le bien-être, en mode pro-actif, plutôt que de réagir seulement lorsque mon corps et mon esprit s’expriment par la douleur.
2. L’aisance de l’expérience
📼 Source : Je ne trouve pas la version originale du vidéo, mais vous pouvez en trouver plusieurs versions sur YouTube, dont celle-ci.
Idée : Les images proviennent d’un clip aussi simple que fascinant. On y voit un jeune garçon cuisiner avec aisance pour (probablement) son petit frère. Le cuisinier bouge avec précision, manie des outils, oeuvre avec le feu et prépare une recette de plusieurs étapes. On remarque aussi un aménagement de vie au sol, une facilité à squatter et une posture de repos sur tabouret bas (plutôt que sur une chaise avec dossier). On peut estimer que cet enfant apprend à cuisiner depuis longtemps. Par observation, par expériences répétées. Et grâce à une liberté d’action sans intervention constante des adultes.
Action : Cette vidéo m’a fait réaliser que je sous-estimais les capacités de mon enfant et a déconstruit ma vision de la salle de jeu. Plutôt que de “jouer” au cuisinier avec une cuisinette, nous considérons amener la préparation des repas au niveau du sol pour que Marc-Aurèle puisse nous observer et commencer à interagir. Pour le maniement du feu, on réfléchit encore à comment mettre ça en place de manière régulière 🔥 🤔
3. Le jeu vraiment risqué
📗 Aménagement chez Mike Lanza, auteur du livre Playborhood.
Idée : Mon coeur a un peu arrêté de battre un instant en voyant les enfants sur le toit de cette cabane. Je me suis demandé comment je réagirais si c’était mes enfants là-haut. Et puis je me suis rappelée que le jeu risqué doit justement être… risqué.
Mon frère Guillaume, qui est professeur d'éducation physique, m'expliquait qu'un espace récréatif de rêve pour un enfant comprend des choses qui sont proscrites dans les parcs traditionnels : Des éléments mobiles, des trucs en hauteur, des trucs coupants, des trucs piquants et des espaces pour jouer avec le feu. Sans risque, c’est pas aussi le fun.
Guillaume m’expliquait aussi que les structures d'amusement sont tout l'inverse. Par peur des blessures, les parcs sont de plus en plus sécuritaires. Et ennuyants. Pas étonnant alors que les enfants jouent de moins en moins dehors.
Action : Pour des idées concrètes pour valoriser le jeu libre et risqué chez soi, mon frère recommande le livre Playborhood de Mike Lanza. Pas besoin d’attendre que les parcs des villes se transforment. Mike Lanza donnent des idées pour créer des environnements stimulants sur son terrain, à l’échelle d’une rue résidentielle. C’est une mine d’or d’idées.
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29 JUI : DORMIR SANS TOMBER, SE FAIRE PUNCHER ET TOMBER DE SOMMEIL
1. ON NE PEUT PAS TOMBER
Idée : Un des bénéfices que je préfère du sommeil au sol en famille, c’est que mon bébé ne peut pas tomber en bas du lit (moi non plus d’ailleurs).
Action : Quand on dort à l’extérieur de la maison, on transporte notre mince futon. Sinon on dépose le matelas du lit au sol. Ça nous est aussi arrivé de dormir sur un tapis avec quelques épaisseurs de couvertes.
2. CO-DODO : UN SPORT EXTRÊME
Idée : Dormir sur la même surface que notre enfant comporte aussi ses désagréments. Le plus grand défi dernièrement était les turbulences nocturnes, aka se faire puncher et kicker dans face.
Semble-t-il qu’on ne soit pas les seuls! Un père nous a partagé cette image de Rocky pour illustrer sa propre expérience. 😂 Aussi bien en rire.
Action : Avez-vous remarqué dans quel contexte votre enfant dort le plus (ou moins) paisiblement? On est à la quête de réponses pour améliorer notre expérience de sommeil partagé.
Le dernier weekend de camping confirme aussi quelques intuitions. 👇
3. Une vie soporifique
Idée : Même si le camping en famille est moins intimidant parce qu’on dort déjà au sol tous ensemble à la maison, je redoutais quand même les turbulences nocturnes alors qu’on allait camper dans notre van.
Finalement, l’expérience s’est super bien passée. Marc-Aurèle dormait paisiblement (et nous aussi).
Ça dû aider Marc-Aurèle d’être dehors toute la journée, de se baigner, de s’amuser avec d’autres enfants, de faire des colleux à tout le monde, de danser autour du feu et d’avoir des parents plus relaxes. ⭐ Bonus : On dormait au frais, sans pollution sonore et lumineuse.
Action : Cette expérience de camping est pour moi un bon rappel que nos mouvements en journée influencent la qualité de nos nuits. Dans ma conception du design, ça m’incite à élargir ma perspective de l’aménagement de la chambre à coucher au design d’un style de vie favorable à un sommeil profond.
🌙 💤 ✨ PS : Si le sommeil partagé et le sommeil au sol vous intéressent, on vient de publier deux épisodes de podcast sur ces thèmes.
S04. Dormir au sol en famille - Idées en faveur du sommeil partagé (cododo)
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22 JUI : LA NOUVELLE ENVOLÉE ET LE “STACKING” EN DEUX FAÇONS
1. Le “stacking” À LA KATY BOWMAN
Idée : Le stacking tel que défini par la biomécanicienne Katy Bowman est un concept qui m’a beaucoup aidée à intégrer du mouvement dans mon quotidien. C’est un modèle d’action qu’elle offre en réponse à nos horaires surchargés.
Souvent, nos sphères de vies sont fragmentées et on doit conjuguer tout ça dans le calendrier. Le temps en famille, les repas, l’épicerie, les tâches ménagères, le mouvement, la détente…
Le stacking est de choisir une activité qui permet de combler plusieurs besoins en même temps. Ce n’est pas du multitasking (d’accomplir plusieurs activités/tâches simultanément), mais bien une activité riche en diverses expériences.
Action : Un exemple concret pour nous est le beachcombing. Ça remplit plusieurs fonctions à la fois : un moment solo ou en famille, un bain de nature, une façon de nettoyer et d’embellir notre habitat, une occasion d’apprendre sur la faune et la flore… Et puis c’est riche en mouvements : marcher, porter, s’accroupir, s’étirer, se pencher, tenir, pincer, tirer, manipuler, sentir le vent sur notre peau et le sol sous nos pieds.
2. LE “STACKING” À LA BJ FOGG
Idée : L’écrivain James Clear m’a fait découvrir un autre usage du terme stacking. Il l’a lui-même repris de la méthode de BJ Fogg pour former de nouvelles habitudes de vie. Selon cette conceptualisation, le stacking est un enchaînement d’actions. C’est de construire sur une habitude existante pour faciliter l’ajout d’une nouvelle.
Action : Par exemple, si on aime faire du yoga le soir et que cette pratique quotidienne est bien établie, on peut utiliser cet élan pour ajouter un rituel à la routine.
« Après le yoga, je vais me faire un thé dans la cuisine. »
Une fois la nouvelle habitude établie, on peut en ajouter une nouvelle et créer une séquence de gestes bénéfiques.
« Pendant que l’eau du thé bout, je me fais un massage de mains de trois minutes par main ».
« Après mon massage, je vais dans ma chambre pour boire mon thé et écrire mon journal de gratitude. »
3. LE TEMPS DU NID, LE TEMPS DES AILES
Idée : Après un congé parental et à la veille des 12 mois de notre bébé, les épisodes de podcast avec invités sont de retour! Notre première discussion est avec Ingrid Bayot, diplômée sage-femme en Belgique et formatrice en périnatalité établie au Québec.
« On n’apprend pas à un oisillon à voler en jetant l’oeuf en bas du nid. Ceci dit, il y a aussi un temps pour l’envolée. » Cette magnifique citation résume bien l’essence de la discussion. On y parle des besoins du Bébé Sapiens et de la danse des parents entre les approches de maternage/paternage et d’éducation de l‘enfant.
Action : La discussion sera publiée très bientôt. Vous pouvez accéder aux nouveaux épisodes en vous abonnant à une plateforme de baladiffusion ou sur notre chaîne YouTube.
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15 JUI : QU’EST-CE QU’UNE MAISON? CRÉER DE L’ESPACE ET LA VUE DES ENFANTS
1. Qu’est-ce qu’une maison?
📼 Images de la série Tribal, Saison 1 (2020) à TV5.
Idée : L’humain aime les cabanes. Mais on ne vit pas encabanés.
On a écouté la série Tribal à TV5. Une série qui présente les visites du québécois Guillaume Dulude chez huit tribus nomades “pour comprendre comment elles parviennent à survivre tout en conservant leur mode de vie traditionnel”.
Il y a des centaines d’éléments de discussion suite au visionnement. Mon attention s’est notamment tournée vers les habitations typiques de chaque peuple. La forme, les matériaux, l’adéquation avec la nature, l’esthétique, la construction…
Quand on étudie les fonctions associées à la maison, on réalise que celle-ci sert d’abord à s’abriter pour la nuit. Puis, selon le climat, l’habitation permet d’accomplir un certain nombre d’autres tâches en journée (cuisiner, relaxer, socialiser…).
Ceci dit, la maison n’accueille jamais ses habitants 24 heures sur 24. Même dans les endroits plus froids, le quotidien de ces peuples se passe en grande partie dehors.
Action : Observer les maisons d’autres peuples influence directement ma conception du “design actif à la maison”. Je n’aspire plus à un manoir gigantesque qui comporte, entre ses murs, toutes les nécessités pour y vivre et y bouger toute la journée.
Je rêve maintenant d’une habitation minimale qui m’invite à sortir dehors.
2. Créer de l’espace
Idée : Plus de vide = Plus de possibilités de mouvement.
Action : Notre vision du design actif commence par la création d’espace dans notre appartement.
On est grandement inspirés par l’approche de rangement de Marie Kondo. La première étape de son approche n’est pas d’essayer de mieux organiser notre bordel. D’acheter encore plus de meubles de rangement pour tout placer dans de belles petites boîtes. La première étape c’est plutôt de nous départir des objets non essentiels à notre bonheur.
« Êtes-vous capables de faire la roue dans votre salon? » C’est une question qui m’a été posée et qui m’inspire aussi à garder l’espace dégagé.
3. VU DE MÊME…
Idée : J’ai adoré cette BD au premier regard. La joie semble partagée, car elle est l’une de nos publications les plus populaires à ce jour. Vous pouvez voir la publication complète ici.
Action : Si vous vous posez un instant et observez votre maison des yeux d’un enfant, quels éléments n’ont soudainement plus de sens?
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