La meilleure façon de faire bouger les enfants en nature, c’est de bouger avec eux. Les enfants apprennent en observant les adultes avec qui ils partagent leur quotidien. Ils vont répliquer en grande partie le style de vie de leurs parents. Heureusement, il existe une abondance de façons de réinviter le mouvement et la nature dans notre vie d’adulte! Et chacun de ses mouvements, en nature ou non, vont donner naissance à des moments inoubliables partagés en famille.

Est-ce commun de dormir sur une surface mince? Quelles sont les implications pour le corps (postures, mouvements nocturnes, etc.)? Durant mes recherches, je suis tombée sur des ouvrages anthropologiques fascinants. Le nom de James McKenna revenait souvent en lien avec la dimension sociale du sommeil humain. Son travail était cité en référence au fait que la très vaste majorité des communautés étudiées en dehors des sociétés occidentales contemporaines dorment avec leurs enfants.

Mitchel Resnick se positionne en faveur d’une éducation entière inspirée de la maternelle. Un espace où on peut apprendre librement en créant des choses avec ses mains, entourés de nos amis et dans un esprit de jeu à partir de ce qui nous intéresse vraiment.

La chaise est si dominante dans nos vies qu’on oublie presque son existence… et le fait qu’elle n’a pas toujours existé… et le fait que des communautés ailleurs dans le monde s’en passent encore à ce jour. Galen Cranz explique magnifiquement comment la chaise est une création humaine dont le design est influencé par notre culture et par notre désir de beauté et de prestige social davantage que par nos besoins physiologiques.

Daniel Lieberman est paléoanthropologue et enseignant à l’université Harvard en biologie évolutive humaine. Il valorise la perspective de la médecine évolutive pour adresser l’explosion récente de maladies chroniques et proposer des solutions pour améliorer la santé humaine.

L’auteur Ana Pêgo est une biologiste marine du Portugal. Amoureuse de la mer dès son plus jeune âge, elle collecte aujourd’hui des déchets pour diminuer la pollution plastique qu’elle voit de plus en plus sur les plages. Elle inspire aussi les gens à passer à l’action grâce à l’art et à l’éducation environnementale. Plasticus maritimus est un ouvrage lumineux. Le nettoyage devient une aventure et ça donne envie d’aller sur la plage. Le livre a été créé comme un guide terrain qu’on peut consulter pour se préparer à une collecte et amener avec nous dans nos excursions.

Le design biophile, c’est avant tout de reconnaître que la nature est essentielle à notre épanouissement. C’est de faire une place aux éléments naturels dans nos espaces pour recréer humblement l’expérience multisensorielle qu’offre la nature.

Le problème réel c’est l’immobilité, pas être assis. Katy accorde un chapitre entier pour nuancer l’expression de plus en plus populaire “Sitting is the new smoking”. Être assis n’est pas mauvais en soi. C’est la répétition de la même position (peu importe laquelle) qui est nocive. Ainsi, Katy nous fait prendre conscience que la solution à être toujours assis, ce n’est pas simplement d’être toujours debout.

Si on ne bouge pas pour accomplir quelque chose, un autre humain ou une technologie le fait pour nous (que ce soit le fermier qui cultive notre souper ou la manette qui débarre notre auto). Katy nous rappelle d’abord que nos mouvements sont absents du quotidien, parce qu’ils ont été exportés. Elle nous montre ensuite comment les inviter à nouveau dans nos vies.

“Movement is not medicine. Movement is essential.” — Katy Bowman, Movement Matters

Le design est un processus pour mieux vivre, pas une esthétique. Ilse Crawford ne cherche pas à définir son propre style visuel, elle explique plutôt son approche pour mettre en valeur la vie des gens qui habiteront les espaces qu’elle conçoit.

Le mouvement ne devrait pas être une corvée, on devrait l’accueillir à bras ouvert et l’intégrer à notre quotidien. On devrait apprendre à changer notre environnement, à ajuster nos habitudes et à réserver du temps de jeu dans notre horaire. Puisque Darryl est reconnu comme un expert du mouvement humain par le jeu, il n’en fallait pas plus pour qu’on s’intéresse à son plus récent livre.

Le livre « Forêt » nous a immédiatement interpellés parce qu’on cherche à en apprendre davantage sur la cueillette en nature, qui est une source abondante de mouvements doux et d’expériences sensorielles. La cueillette permet aussi de repenser notre relation aux aliments et d’approfondir notre lien avec la nature. Les produits de Gourmet Sauvage (compagnie des auteurs du livre) nous plaisent d’ailleurs beaucoup, car ils ont éveillé en nous l’envie de découvrir de nouvelles saveurs et de faire nos propres chasses aux trésors en forêt.

C’est un livre qu’on nous a recommandé à plusieurs reprises, en personne et par le biais de notre site web. Bien qu’il commence à avoir de l’âge (publié en 2010), il s’agit toujours d’un sujet d’actualité. La nature est de plus en plus absente de notre vie. Et pourtant, l’être humain a évolué au cœur de celle-ci durant des centaines de milliers d’années. Est-ce que le moment serait venu de lui redonner une place de choix dans notre existence et dans celle de nos enfants?

Greg McKeown présente une approche concrète pour vivre de manière essentialiste - ce qu’il appelle “la quête disciplinée pour en faire moins” (traduction libre). C’est un cycle en trois grandes étapes : Explorer, éliminer, exécuter. On aime particulièrement que l’auteur insiste sur l’importance d’explorer avant de choisir. Il nous encourage ainsi à essayer une panoplie de choses pour découvrir ce qui nous anime vraiment.

Pas besoin de s’abonner à un gym ou de rejoindre les rangs d’une équipe sportive pour commencer à bouger. Une simple marche peut très bien briser l’inertie. Et qui sait, ce sera peut-être la première étape vers un quotidien riche en opportunités de mouvements. Parce que pour avancer vers nos objectifs, on doit avant tout faire un premier pas.

On doit apprendre à libérer nos pieds! Chaque fois que l’on enfile nos souliers, on les emprisonnent dans le confort et on limite leur stimulation. Qu’on le veuille ou non, notre corps n’investit pas dans ce qu’il n’utilise pas. C’est pourquoi Katy Bowman nous invite à reconnecter avec nos pieds par le biais d’exercices simples et imagés.

Il est possible de créer un environnement qui stimule le jeu libre, l’exploration et la prise de risque, même si on réside dans un contexte urbain. Alors que beaucoup de spécialistes soulignent que les enfants doivent passer plus de temps en forêt, Mike nous rappelle qu’avec un peu d’ingéniosité (et une priorité claire), on peut construire et partager un territoire stimulant.

Bon, on était déjà vendu à Patagonia avant même d’ouvrir le livre, mais quand on a appris que la compagnie avait créé un centre de la petite enfance au cœur même de ses bureaux, on était très curieux. Découvert sur les tablettes de leur magasin, le livre nous a interpellés par son titre et par ses images, qui tombaient directement dans nos cordes!

Si une personne décidait d’écrire une bible sur l’importance du contact avec la nature dans le développement physique, mental et social d’un enfant, un bon point de départ serait ce livre. En fait, le livre apparaissait si souvent en référence dans nos autres lectures, qu’on a décidé d’investiguer directement à la source en le lisant. C’est définitivement un incontournable.